Archive annuelle 10 mai 2016

ParCGT MEL

TAFTA : Pour la Cgt : Les peuples, l’environnement et la démocratie avant les profits et les droits des multinationales !

TAFTA :

 

Pour la Cgt : Les peuples, l’environnement et la démocratie avant les profits et les droits des multinationales !

 

 

 

L’influence du secteur privé se lie clairement dans le chapitre portant sur la coopération réglementaire, il y est fait mention à plusieurs reprises de la nécessité de consulter les multinationales sur tel ou tel passage du traité.

 

Le principe de précaution serait un principe à effacer ?, les négociateurs du potentiel traité transatlantique de libre échange et d’investissement (TTIP ou TAFTA) ont trouvé la parade pour contourner ce pilier des règlements européens. Ce principe est un des principaux freins à la libéralisation totale du commerce par le fait qu’il impose des normes strictes en termes de santé publique, d’environnements et d’alimentation, c’est lui qui interdit par exemple, l’importation de bœufs aux hormones ! Ce traité montre que l’agriculture est utilisée comme monnaie d’échange par l’Europe afin d’obtenir l’ouverture des marchés publics aux Etats Unis.

 

 

Renoncement sur les normes sanitaires et environnementales ! En l’état, le projet de traité transatlantique ne se contente pas d’ouvrir les vannes des pétroles et gaz de schistes ou des sables bitumineux venus d’Amérique du Nord. Il offre une possibilité sans faille aux transnationales pour démonter méthodiquement les normes sanitaires et environnementales les plus avancées, d’un côté ou de l’autre de l’atlantique.

 

D’une manière générale, les négociateurs ne cherchent pas à harmoniser les réglementations et les normes, mais à faire progresser la « reconnaissance mutuelle ». De quoi encourager le dumping social et environnemental !!

 

La CGT ne croit pas aux vertus naturelles et automatiques de la relation commerciale. Son moteur essentiel reste de faciliter et maximiser les profits pour ceux qui détiennent le capital.

 

Pour la CGT, un Accord de libre-échange (ALE) devrait entériner comme objectif le plein emploi, le travail décent et de meilleures conditions de vie pour tous.

 

Pour la CGT, la protection de l’environnement et le respect des conventions environnementales internationales devraient également être érigés comme critères incontournables ainsi que la garantie juridictionnelle des Etats en matière de règlements des différends.

 

 

ParCGT MEL

Ça ira mieux lorsque ça ira bien pour les travailleurs !

 

Chiffres de l’INSEE :

 

Ça ira mieux lorsque ça ira bien pour les travailleurs

 

 

 

L’Insee annonce une amélioration de la situation économique : au premier trimestre 2016, le PIB aurait augmenté de 0,5 %, la consommation des ménages se serait redressée fortement (+1,2 %) et l’investissement serait dynamique (+0,9 %).

 

Ces données viennent donc compléter celles relatives à la « baisse du chômage » et conforter les propos du Président de la République selon lesquels « ça va mieux » et sa « politique de l’offre » consistant à donner encore plus aux entreprises pour « améliorer leur compétitivité ».

 

Mais « ça va mieux » pour qui ? Certainement pas pour le monde du travail, c’est-à-dire la majorité de salariés, de privés d’emploi et de retraités.

 

La hausse annoncée de la consommation des ménages ne se repose pas sur une dynamique salariale. Elle s’explique essentiellement par la baisse des prix des matières premières, surtout le pétrole, avec ses effets négatifs particulièrement sur les pays exportateurs de pétrole à forte population comme l’Algérie, et sur l’environnement car elle va à l’encontre des efforts nécessaires pour réduire les émissions de CO2.

 

Pour les travailleurs, l’indicateur le plus important d’une véritable amélioration durable de leur situation est bien la hausse de salaires et de l’emploi stable.

 

 

En euros constants, c’est-à-dire en tenant compte de l’évolution des prix, les salaires, les pensions et les minima sociaux stagnent, voire diminuent pour certaines catégories.

 

Quant à l’emploi, c’est surtout la précarité qui monte. Presque neuf emplois nouveaux créés sont précaires. De plus, la durée moyenne des contrats diminue. Les jeunes et les femmes sont particulièrement touchés.

 

Ce qui se redresse de façon incontestable est le taux de marge des entreprises grâce à la générosité du gouvernement. Ainsi, le CICE sera transformé en exonération de cotisation sociale, ce qui anéantit toute possibilité d’intervention des salariés et de leurs représentants sur l’usage que font les entreprises des 20 milliards d’euros alloués chaque année à cette fin.

 

Il faut rappeler qu’un milliard d’euros équivaut à 20 000 emplois payés 50 000 euros par an, cotisations sociales des employeurs comprises. Autrement dit, au lieu de verser 20 milliards d’euros aux entreprises sans aucune contrepartie en termes d’emplois, on pourrait créer, avec et argent, 400 000 emplois pour mieux répondre aux besoins et aux attentes de la population.

 

La contrepartie de la générosité du gouvernement à l’égard des entreprises est d’une part l’austérité pour la population, pour les services publics et pour les collectivités, et d’autre part le développement de la précarité, à l’image du projet de loi El Khomri.

 

Ça ira vraiment mieux lorsque ça ira bien pour les travailleurs. C’est pourquoi la Cgt mobilise contre l’austérité et contre les lois favorables au patronat.

 

 

ParCGT MEL

Loi El Khomri, c’est toujours : Non, merci !

 

 

Loi El Khomri : Non, merci !

 

Laisser casser les garanties collectives dans le privé, c’est conforter les attaques contre le statut des fonctionnaires !
Il est dans l’intérêt de toutes et tous de faire front commun contre cette nouvelle attaque portée par le gouvernement pour servir les intérêts du patronat et les marchés boursiers.

Ne Nous Laissons Pas Faire !
La hiérarchie des normes et les garanties nationales :
avec le projet El Khomri, la loi deviendrait l’exception et les accords d’entreprise l’emporteraient sur les accords de branche. Ce serait une nouvelle arme pour remettre en cause notre cadre national de garanties statutaires et renforcer les pouvoirs des employeurs locaux. Le RIFSEEP va déjà dans ce sens en accroissant les risques d’individualisation des traitements.

L’Egalité professionnelle : cette inversion des normes nuirait considérablement à la lutte pour l’égalité professionnelle qui n’a avancé qu’imposée par la loi et sous la pression des luttes. Les femmes sont les plus nombreuses dans les TPE/PME où il y a moins d’implantation syndicale.

 

La double peine pour les femmes : une fois de plus, le gouvernement « oublie » le droit des femmes. Celles qui ne pourront pas s’adapter : retour à la maison ! Les modalités de licenciement sont facilitées. Aujourd’hui déjà, la moitié des femmes qui arrêtent de travailler à la naissance d’un enfant connaissait auparavant des horaires atypiques (de nuit, de week-end ou le soir). Demain, ce projet de loi faciliterait les licenciements de celles et ceux qui ne pourront pas s’adapter à la flexibilité imposée.

Les licenciements facilités : ceux-ci seraient facilités et l’indemnisation plafonnée.

La démocratie sociale, le rôle et la place des organisations syndicales : en les plaçant sous la menace du licenciement et du chômage, les salariés pourraient être contraints d’accepter par référendum une augmentation toujours plus grande de leur temps de travail. C’est une nouvelle attaque contre les syndicats. En passant outre l’avis des organisations syndicales majoritaires sur le projet PPCR, le gouvernement a déjà démontré dans la Fonction publique sa volonté de mettre à mal le rôle des syndicats.

La surveillance médicale : le projet de loi travail réduit à peau de chagrin les visites médicales. La médecine du travail serait encore plus fragilisée. On passerait de la protection de tous les salariés à la gestion des seuls postes à risques. Cela ne fera qu’augmenter la difficulté à bien faire son travail, sans aucun profit pour la qualité du service public et pour les agents.

Les 35 heures : si le projet passe, les durées quotidiennes et hebdomadaires seront augmentées et les heures sup feront au mieux l’objet d’une « compensation » de 10%. Cette mesure
pourrait être transposée dans la Fonction publique, de même l’assouplissement des astreintes, du travail de nuit et du temps d’équivalence, alors que les agents publics ont de fortes contraintes de continuité de service, dans un contexte de sous-effectif grandissant.

Croire qu’un tel recul dans le privé serait sans conséquence sur le public est illusoire.

La CGT appelle à la mobilisation la plus large et à la grève le jeudi 28 avril 2016 après-midi pour gagner le retrait de ce projet.

Manifestation à Lille 14h30 Porte de Paris.

La mobilisation citoyenne et les journées d’action de ces dernières semaines ont déjà contraint le gouvernement à des premiers reculs. Dans la Fonction publique, nous avons obtenu le retrait de dispositions régressives de la loi Déontologie (suppression jours de carence, confirmation du plafond annuel des 1607 heures)

En poursuivant et en amplifiant la mobilisation, nous pouvons gagner !