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ParThierry Duel

Le 26 mars, les retraité·es des Services publics territoriaux seront mobilisé·es !

Le 26 mars, les retraité·es des Services publics territoriaux, les retraité·es du secteur privé de l’eau, du logement et du funéraire seront mobilisé·es et dans la rue !

 

 

Assez de blabla !! Les faits parlent d’eux même, depuis 2017, le taux de l’inflation dépasse les 17% !
Ce n’est pas la revalorisation des pensions de 5,3 % des retraites intervenue le 1er janvier 2024 (versées le 9 février) pour l’année 2023 qui est de nature à enrayer la perte de pouvoir d’achat subie par les retraité·es.


D’autant plus qu’aucune autre augmentation n’est prévue au titre de l’année 2024 ni pour les retraites de base, ni pour les complémentaires


Mois après mois, le décalage entre le montant des pensions et l’évolution des prix s’accentue. Plus les retraites sont faibles, plus la part consacrée aux dépenses du quotidien pèse lourdement sur le pouvoir d’achat. En 2 ans, les produits alimentaires ont augmenté de 29 %, le gaz de 80 %, l’électricité de 28 %.


Début 2024, une nouvelle hausse est programmée pour l’électricité, les mutuelles et complémentaires santé, le doublement de la franchise sur les médicaments, les consultations médicales, les transports sanitaires et les examens de biologie.


Ces hausses de prix ont un effet catastrophique sur la vie des retraité·es, beaucoup d’entre eux se privent de couverture sociale, de soins, de loisirs voire de produits de première nécessité.
En 2023, 50 % des 17,3 millions de retraité·es ont des pensions inférieures à 1 570 € (brut mensuel), 20 % d’entre eux ont une retraite autour de 1 000 € dont 74 % sont des femmes ayant eu des carrières « hachées ».


Aujourd’hui, 1,7 million de retraité·es sont sous le seuil de pauvreté.

 


Pendant ce temps, les principaux groupes français ont réalisé 153,6 milliards d’euros de profits l’an dernier. Les dividendes, 67,8 milliards d’euros, tout comme les rachats d’actions, 30,1 milliards, atteignent des montants inégalés. Ce qui fait de 2023 est une année record pour les entreprises du CAC 40.
De plus, la situation financière de la CNRACL ne cesse de se dégrader.

Le rapport démographique est passé de 4,53 cotisants pour un retraité en 1980 à 1,44 cotisant pour un retraité en 2022, avec une tendance continue à la baisse dans les prochaines années, sous l’effet conjugué des départs à la retraite, d’ici 2030, 40% des territoriaux partiront à la rétrodaté. Nous pourrions arrive très vite à un rapport démographique négatif avec plus de retraités que de cotisants.
À cela, rajouter une faible dynamique des recettes due essentiellement :
  La faiblesse des rémunérations, gel de la valeur du point, inégalité salariale entre les femmes et les hommes, non-reconnaissance des qualifications, tassement de la grille de rémunération ;
  Le poids du régime indemnitaire dans le traitement ;
  Le développement de l’emploi contractuel et des TNT ne cotisant pas à la CNRACL ;
  La compensation inter régime.

Alors pas d’hésitation, le mardi 26 mars toutes et tous dans la rue, pour faire entendre la voix des retraité·es
Le 26 mars prochain, exigeons ensemble :
L’augmentation immédiate des retraites et pensions de 10 % ;
L’égalité entre retraité·es femmes et hommes ;
Des mesures solidaires pour revaloriser les petites pensions ;
Des mesures permettant de préserver et pérenniser la CNRACL ;
La rematérialisation des bulletins de retraites et pensions ;
Le développement des services publics sur l’ensemble du territoire.

 

ParThierry Duel

Gouvernement et patronat attaquent encore les seniors.

 

Gouvernement et patronat attaquent encore les seniors.

 

 

Une négociation sur l’emploi des seniors et la pénibilité est en cours entre syndicats et patronat. Alors que patronat et gouvernement avancent main dans la main, la CGT se bat pour mettre fin aux licenciements massifs de seniors et garantir des aménagements de fin de carrières qui intègrent la reconnaissance de la pénibilité.

En 2023, la réforme des retraites a été promulguée par le président de la République sans négociations avec les organisations syndicales, contre l’avis de l’immense majorité des Françaises et des Français et sans passer par le vote de l’Assemblée nationale.

Obligé·es de travailler deux ans de plus, les salarié·es de plus de 50 ans sont particulièrement touché·es par le chômage de longue durée (seules 35 % des personnes de plus de 60 ans sont encore en emploi) et le gouvernement veut réduire leurs droits à allocations chômage ! Depuis la réforme des retraites de 2010, la probabilité d’être précaire après 60 ans est en augmentation constante.

 

À marche forcée

Alors que les timides mesures visant à améliorer l’emploi des seniors ont été censurées par le Conseil constitutionnel, le Gouvernement a décidé de renvoyer ce volet à la négociation, inversant l’ordre des discussions : d’abord, une réforme violente, ensuite, on s’interroge sur la façon dont les salarié·es pourront travailler deux ans de plus.

Des choix politiques

Au lieu de mettre le patronat sous pression en menaçant de prendre des mesures coercitives pour mettre fin aux licenciements et aux discriminations dont souffrent les seniors, le Gouvernement multiplie les annonces de remise en cause de nos droits, notamment au chômage… comme si c’était un choix de ne pas travailler !

D’autres choix sont possibles

Il est urgent de revenir à un âge légal de retraite à 60 ans pour permettre aux plus jeunes d’accéder à l’emploi et aux plus âgé·es de partir à la retraite en bonne santé, plutôt qu’en finissant leur carrière au chômage et dans la précarité.

Pour la CGT, traiter du sujet de l’emploi des séniors, c’est d’abord supprimer tous les dispositifs qui permettent aux employeurs de se séparer à bon compte des salarié·es de plus de 50 ans.

Des droits transférables.

Les propositions de la CGT s’inscrivent dans notre revendication d’une Sécurité sociale professionnelle pour toutes et tous afin qu’aucun·e salarié·e, tous statuts confondus, ne subisse plus de rupture dans ses droits, dans la reconnaissance de ses qualifications, dans la reconnaissance de ses acquis par l’expérience, cela même s’il ou elle est amené·e à changer d’emploi.

Les propositions de la CGT

La CGT continue de porter le vrai progrès social : la retraite à 60 ans à taux plein, anticipée pour les métiers pénibles.

Ouvrir et maintenir l’emploi :

– Empêcher les entreprises de licencier des seniors
– Prévenir et sanctionner toute discrimination à l’embauche liée à l’âge, et sur la carrière
-Rendre transparent l’emploi des seniors dans les branches avec des objectifs chiffrés au niveau des branches et des entreprises
– Prioriser l’aménagement de fin de carrière
– Rétablir l’entretien de seconde partie de carrière et adapter les moyens de formation.

Prévenir la pénibilité et l’usure professionnelle et aménager les fins de carrière

  • Réduire le temps de travail des seniors (avec notamment pré-retraite progressive, temps partiel dès 55 ans, cotisé 100% et sans perte de salaire)
  • Définir les métiers pénibles et permettre des départs anticipés en rendant obligatoires les négociations de branches sur ce sujet
  • Limiter l’exposition à la pénibilité : reclassements, travail de jour, télétravail…

Garantir la sécurisation des parcours de transition et de reconversion

– Garantir le droit à la formation notamment avec 10 % du temps de travail annuel consacré à la formation, avec possibilité pour le ou la salarié·e de cumuler ce droit en permettant un contrôle par le CSE en matière de plan de développement des compétences
– Développer le financement de la formation par les employeurs, notamment via une hausse du financement général à hauteur de 2 % de la masse salariale
– Réaliser des entretiens de seconde partie de carrière dès 45 ans qui permettent d’envisager l’évolution professionnelle mais aussi d’améliorer et d’aménager les conditions de travail et prévenir la pénibilité.

 

ParCGT MEL

Mobilisation européenne : mobilisé·es pour le progrès social !

Le 13 octobre, en France et en Europe, mobilisons-nous contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes !

 

 

 

À l’initiative de la Confédération européenne des syndicats (CES) l’ensemble des travailleurs et des travailleuses d’Europe sont appelé·es à se mobiliser le 13 octobre 2023.

À la rentrée 2023 seront discutés au Parlement les budgets des services publics et de la Sécurité sociale. Ces deux projets de loi sont soumis aux règles européennes d’austérité qui sont systémati­quement appliquées en défaveur des travailleurs·ses et des citoyen·nes. Le projet de budget 2023 du gouvernement l’écrivait d’ailleurs noir sur blanc : c’est pour respecter les engagements budgétaires européens qu’il fallait faire des économies sur les retraites, et ce afin de justifier des baisses d’impôts sur les grandes entreprises.

Trop d’impôts sont versés aux grandes entreprises !

Cela ne peut plus durer. En 2022 ce sont déjà 200 milliards d’euros de nos impôts qui ont été versés aux entreprises sans contrôle ni contrepartie. Dans le même temps, nos salaires reculent sous l’effet de l’inflation, et nos services publics et nos prestations sociales régressent faute de financement suffisant.

Aujourd’hui la donne a changé. Dans la première moitié de l’année 2023 le Président de la République a fait face à la plus puissante mobilisation depuis trente ans. Sa majorité relative à l’Assemblée nationale ne tient désormais que par l’utilisation des outils antidémocratiques de la Constitution.

 

 

Cette mobilisation européenne est aussi une question de démocratie !

Le budget de l’Union européenne sera également discuté au Parlement européen à la rentrée 2023. Ce texte doit répondre aux aspirations des travailleurs·ses d’Europe : la protection des plus fragiles, des hausses de salaires, et des impôts sur les bénéfices excédentaires réalisés par les grandes entreprises dans tous les pays de l’UE et des mesures de lutte contre l’enrichissement. Ces débats budgétaires ne peuvent pas avoir lieu sans que la parole des travailleurs·ses soit entendue !

 

À nous de mettre la pression sur le patronat, les gouvernements et les parlementaires français·es… et européen·nes !