Archive annuelle 21 juin 2018

ParCGT MEL

Loi « Fake news » : la vérité est ailleurs…

La vérité est ailleurs…

 

 

Comme annoncé lors des vœux de la presse en début d’année, Micron 1er, président jupitérien des Français -dont certains ne sont rien selon lui-, a décidé d’établir une fois pour toute la Vérité (avec un grand V)…

Prenant la forme d’une « proposition de loi relative à la lutte contre les fausses informations », elle vise à élargir la notion de fausse nouvelle, déjà punie par l’article 27 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse, à la notion de fausse information définie comme suit:

« Toute allégation ou imputation d’un fait dépourvu d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable constitue une fausse information. »

Outre cette définition qui permet à peu près toutes les interprétations et pourraient sanctionner n’importe quoi et n’importe qui, les rapporteurs (LREM) de la proposition de loi souhaitent que le juge des référés puisse, sous 48 heures (bonne chance à lui !), suspendre la diffusion d’une « fausse information » avant des élections générales (présidentielle, législatives, sénatoriales, européennes et référendum).

 

 

Françaises, Français, c’est officiel: le président et le gouvernement vous prennent pour des cons !

Comme ils jugent que vous êtes trop stupides et manquez de discernement pour distinguer le vrai du faux, ils vont censurer ce qu’ils estiment faux, limitant la liberté d’expression et la liberté de la presse. A moins que ce ne soit pour faire taire des opposants ou des journaux ayant relayés des scandales concernant Macron et LREM ?

George Orwell l’avait prophétisé dans son roman « 1984 » (à lire absolument !), Macron est en train de le faire: « Big brother is watching you ! »

Bienvenue dans une société totalitaire où la censure et le contrôle des libertés sont omniprésents !

Ce qui pourrait être drôle dans cette affaire, c’est que Macron et ses marcheurs pourraient se voir appliquer ce genre de censure, si la loi était votée (ce qui ne sera peut-être pas le cas car son examen a été reporté à juillet du fait du tollé général qu’elle a suscité), au vu de tous les mensonges, approximations, bêtises, fausses promesses électorales dont ils abreuvent les Français depuis plus d’un an…

        Pépé Roquet

 

ParCGT MEL

RIFSEEP : la suite ! pas la fin…

RIFSEEP : la suite !

 

 

 

 

  • pour que vos fonctions soient réellement reconnues

  • pour une réelle revalorisation pour 100% des agents

 

Ce mercredi 30 mai, les organisations syndicales ont participé à la réunion de clôture des négociations concernant l’application du RIFSEEP à la MEL (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel). Les revendications et les questions portées par les Autonomes, la FSU et la CGT-Mel ont servi de fil conducteur à cette réunion.

Les mobilisations successives des agents de la Mel ont permis des avancées qui n’étaient pas gagnées par avance(sur l’enveloppe globale et ensuite sur la prise en compte de certaines fonctions non reconnues en début de négociation).

 

Des visées légitimes persistent :

  • Nos organisations syndicales ont eu de nombreux témoignages d’agents déclassés pour lesquels l’administration ne reconnait pas le metier
  • Nos organisations ont entendu l’inquiétude des grades techniques qui ont vu leur part prime grade diminuer(et se figer) sans tenir compte de leur ancienneté, voir même de leur fonction.
  • Nos organisations ont eu de nombreux témoignages d’agents perdant des primes(dites indues par l’administration) malgré leur investissement réel dans les services.
  • Nos organisations syndicales rappellent au Président Castelain que sa promesse de revalorisation des primes faites en 2015(et réitérée lors de ses voeux 2018) doit être tenue pour 100% des agents.

Quid de l’accueil effectué sans prime d’accueil ? Quid des classements différents selon les U.T ? Quid des productions graphiques effectuées sans prime de dessinateur ? Quid de l’insalubrité ? Quid des risques liés aux métiers ? Quid de l’encadrement sans rémunération réelle chez les techniques ? Ces « quid » sont non-exhaustifs tant la liste est longue !

Le conseil Métropolitain de ce jour n’est pas la fin de vos revendications !

 

 

ParCGT MEL

Le statut général doit garantir l’indépendance des fonctionnaires

Le statut général doit garantir l’indépendance des fonctionnaires

 

 

Alors que le secrétaire général de l’Élysée est visé par une enquête sur un potentiel conflit d’intérêt entre les emplois qu’il a occupé successivement dans la Fonction publique et dans une multinationale, le gouvernement entend faciliter encore d’avantage le « pantouflage ».

En effet, dans le projet de loi « Avenir professionnel » dont l’examen par l’assemblée nationale débute lundi 11 juin, les articles 63 à 65 prévoient qu’un fonctionnaire en disponibilité et travaillant dans le secteur privé, verra sa carrière évoluer comme s’il était demeuré en poste. Cette disposition bénéficiera essentiellement aux très haut fonctionnaires qui effectuent des aller et retour entre des emplois stratégiques de l’État, des collectivités territoriales et des hôpitaux publics et de grandes entreprises privées. Cette mesure fait l’objet d’un véritable passage en force le texte ayant été présenté au Conseil Commun de la Fonction publique du 22 mars, sans aucune concertation préalable et en application de la procédure d’urgence. Dans le même temps, le gouvernement déclarait ouvrir un dialogue social sur la mobilité des fonctionnaires !

Le Conseil d’État, dans son avis rendu public le 26 avril 2018 « note que le droit applicable favorise déjà la mobilité entre le secteur public et le secteur privé. Il relève en outre que le dispositif de disponibilité des fonctionnaires est, dès maintenant, fortement critiqué comme offrant aux agents publics une garantie de retour dans leur milieu professionnel d’origine, inexistante pour les autres actifs […] il estime que le dispositif proposé ne saurait s’appliquer de manière inconditionnelle à toutes les disponibilités, quelle que soit l’activité professionnelle exercée dans le secteur privé, l’avancement de fonctionnaires au titre de certaines activités exercées dans le secteur privé apparaissant très problématique et contestable […] le Conseil d’État considère, en l’absence d’urgence, que la mesure proposée gagnerait à être approfondie et à s’inscrire, de préférence à titre expérimental, dans un projet de loi d’ensemble relatif à la Fonction publique dans lequel elle trouverait mieux sa place. Il écarte par conséquent les articles du projet de loi qui s’y rapportent ».

 

 

Passant outre ces préconisations le gouvernement a maintenu son texte et la majorité présidentielle vient de rejeter, en commission des affaires sociale, les amendements qui proposaient la suppression des articles litigieux.

Si le projet de loi « Avenir Professionnel » était adopté en l’état, il fragiliserait les dispositions du statut général qui garantissent l’indépendance des agents public par rapport aux pressions des intérêts économiques privés.

C’est pourquoi la CGT Fonction publique s’adresse aux parlementaires pour leur demander de ne pas voter les articles 63 à 65 de ce projet.