Archive mensuelle 29 avril 2019

ParCGT MEL

1ER MAI 2019 : RENDEZ NOUS NOTRE « POGNON DE DINGUE » !

MANIFESTATION INTERSYNDICALE

MERCREDI 1ER MAI 2019

DEPART 10H30 PORTE DES POSTES A LILLE

 

RENDEZ NOUS NOTRE « POGNON DE DINGUE » !

 

 

Il est insupportable de vivre dans un pays dans lequel 9 millions de personnes vivent avec des revenus en dessous du seuil de pauvreté alors que dans le même temps les dividendes versés aux actionnaires battent des records et que les revendications patronales visant à accroitre ces inégalités sont reprises par le gouvernement.

Il est insupportable de voir, au nom de cette même idéologie patronale, les services publics se détériorer ou même disparaître quand on sait que ce seront les plus pauvres et les plus fragiles qui seront les premières victimes de ces reculs sociaux.

Il est insupportable de voir que la colère qui s’exprime dans les mouvements sociaux, que ce soit dans la rue ou dans les entreprises, soit à ce point traitée par le mépris.

Il est insupportable alors qu’on vit dans le pays censé être la « patrie des droits de l’homme » de voir ses dirigeants le couvrir de honte en le faisant pointer du doigt par les organisations internationales, d’Amnesty international à l’ONU, sur la question des violences policières et des restrictions du droit à manifester.

Il est insupportable de voir en France, en Europe et dans le monde, des organisations réactionnaires prendre ou se rapprocher du pouvoir, en prônant une société de haine et de discriminations, alors que la solidarité internationale est la seule voie possible pour répondre aux urgences planétaires en matière de paix et d’environnement.

C’est dans ce contexte que nous, organisations syndicales Lilloises rappelons les valeurs et les revendications que nous portons à l’occasion du premier mai, journée d’action et de mobilisation internationale pour les droits des travailleurs et travailleuses :

  • Une répartition plus juste des richesses qui doit passer par :Une revalorisation significative des salaires des retraites et des minimas sociaux.Une fiscalité plus juste et plus redistributive.
  • La garantie de service publics et de protection sociale de qualité pour tous et toutes sur l’ensemble du territoire
  • L’égalité des droits et la fin des discriminations, la protection des droits de grève et de manifester.
  • Une politique environnementale soucieuse du climat, des ressources naturelles, de la biodiversité et de la lutte contre les pollutions.
  • La construction d’une solidarité internationale pour en finir avec les politiques menant à l’oppression des peuples et à la guerre.

 

 

POUR NOS SALAIRES NOS RETRAITES NOS SERVICES PUBLICS ET NOTRE PROTECTION SOCIALE :

MANIFESTATION INTERSYNDICALE 

Mercredi 1ER Mai 2019

DEPART 10H30 PORTE DES POSTES A LILLE

ParCGT MEL

Préservons la formation professionnelle des agents

Préservons le service public et la formation professionnelle de ses agents

 

 

 

Cet appel émane de l’Intersyndicale des organisations syndicales CGT, FO, SUD et UNSA du Centre National de la Fonction publique territoriale (CNFPT). Le CNFPT c’est 2392 agents publics au service de 1,8 millions de fonctionnaires territoriaux et les collectivités territoriales pour les accompagner dans leur formation professionnelle et leur évolution de carrière pour un meilleur service public auprès de la population.

Le CNFPT remplit une mission de service public au plus près des territoires. Etablissement unique et national, il est garant de l’unicité du statut de la fonction publique territoriale.Il repose sur le principe d’une cotisation dont la mutualisation permet l’égalité d’accès à la formation.

Le refus de l’abandon des services publics de proximité et l’exigence de garantir l’accès à la formation de tous les agents, quelle que soit la taille de la collectivité et quelle que soit le territoire (zone rurale, zone urbaine défavorisée, métropoles…) sont au cœur de l’action du CNFPT.

Il n’y a qu’une seule fonction publique territoriale : tous les agents des collectivités locales doivent avoir les mêmes droits à la formation professionnelle, le même accès au service public de la formation professionnelle.

Le gouvernement a présenté un projet de loi sur la fonction publique au conseil des ministres ce 27 mars 2019.

Ce projet de loi n’est pas un projet de « réforme » de la fonction publique, c’est l’organisation du premier plan social de 120.000 suppressions de postes de fonctionnaires, c’est la destruction du statut et du service public

Ce projet de loi, c’est :

– La généralisation de la précarité dans toute la fonction publique : « Contrats de projet » et « ruptures conventionnelles » comme dans le privé ; généralisation de contrats à temps partiel de quelques heures type « mini job » comme en Allemagne ou en Angleterre…

– La suppression du statut pour des dizaines de milliers de fonctionnaires renvoyés dans le privé : détachement d’office des fonctionnaires en CDI dans les services publics privatisés (art.26) ; indemnités de départ volontaire pour les fonctionnaires dont l’emploi est supprimé (art. 25); mobilité forcée sur un nouveau poste ou vers le privé en cas de restructuration de service (art.25)…

– La disparition du droit à la carrière et la généralisation de l’arbitraire et du favoritisme : généralisation de la rémunération individualisée ; quasi-suppression des CAP qui ne sont plus compétentes pour les avancements et la promotion…

– L’allongement immédiat de la durée du temps de travail : le projet de loi impose le passage aux 1 607 heures. C’est une nette régression des acquis obtenus grâce au dialogue social en termes de temps de travail.

 

 

Le projet de loi « Transformation de la Fonction Publique », c’est la privatisation du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT).

L’outil de formation professionnelle des fonctionnaires territoriaux, le CNFPT est particulièrement visé par le projet de loi.

Le gouvernement veut transformer le CNFPT en un Etablissement Public Industriel et Commercial (EPIC) par voie d’ordonnances sur la base d’un rapport parlementaire.

C’est la même méthode que celle pour la privatisation de la SNCF : rapport Spinetta/ projet de loi/ ordonnances.

La privatisation du CNFPT,

– C’est la fin d’un service public de formation professionnelle au service de la carrière des agents

– C’est la fin de l’égalité d’accès à la formation pour les agents des collectivités territoriales

– C’est la fin d’une formation professionnelle qui réponde aux besoins des agents. C’est une formation professionnelle uniquement au service des employeurs territoriaux sur ce qui serait rentable, car les collectivités sont elles-mêmes confrontées à des coupes budgétaires drastiques, et non plus une formation adaptée aux besoins des agents pour rendre un service au public de qualité

Notre action s’inscrit dans le cadre général de la mobilisation des fonctionnaires et de leurs fédérations pour le retrait du projet de loi et l’abandon du rapport parlementaire sur le CNFPT.

Nous vous invitons à prendre part aux futures mobilisations contre les plans destructeurs du gouvernement, à signer et faire signer la pétition :

 

Pour le retrait du projet de loi de « Transformation de la fonction publique » et l’abandon du rapport parlementaire sur le CNFPT.

 

Prochaine mobilisation le 9 mai 2019 dans toute la France!

 

ParCGT MEL

Pour des conditions de travail dignes à Biotope

TOUS ENSEMBLE ! 

Pour des conditions de travail dignes à Biotope

 

 

Si le débat public autour du bâtiment Biotope, s’est largement focalisé sur le coût du projet et les conditions de vente du siège actuel ; les conditions de travail au sein du futur siège de la MEL posent également de nombreux problèmes.

Des espaces de travail restreints

La MEL a fait le choix de localiser les 1400 agents du siège dans un bâtiment prévu pour les 940 salariés de l’Agence Européenne du Médicament.

En conséquence, les surfaces de bureau par agents sont nettement inférieures aux valeurs recommandées par la norme AFNOR (10m² par agent). De plus cette situation est aggravée par les partis pris en matière d’aménagement des locaux :

  • Le choix de consacrer de larges espaces au Hall d’accueil (950 m²), à des promenades, se fait au détriment des espaces de travail attribués aux agents,
  • L’aménagement de grands open spaces constitue une source supplémentaire de dégradation des conditions de travail : bruit, deshumanisation des lieux de travail, difficultés de concentration, etc.

Un accès à la restauration limité et difficile

Le restaurant administratif sera situé au 7ème étage du bâtiment Biotope et comportera 100 places de moins que le restaurant actuel.

Par ailleurs, il sera desservi par seulement deux ascenseurs, alors que le restaurant actuel sert jusqu’à 1000 repas par jour.

 

Une galère pour le stationnement et les déplacements

La question de l’accès au siège (stationnement, déplacements) est un autre sujet épineux. En effet, le nombre de places de stationnement est inférieur aux besoins exprimés par les agents, notamment ceux des services techniques et des sites externes ayant besoin de se rendre au siège ; sans compter les difficultés de circulation aux abords du siège !

Jusqu’à présent, la MEL a fait le choix de mener des « concertations mascarades », sans apporter de réponses claires aux inquiétudes et aux revendications légitimes des agents.

Le choix récent d’étendre le télétravail de 150 agents à 900 agents d’ici 2020, montre bien la difficulté de notre Administration à trouver des solutions, alors qu’elle était prudente au départ sur ce sujet, qu’elle avait mis en place à titre expérimental.

 

Nous exigeons de revoir en profondeur l’aménagement du futur siège

 

  1. L’aménagement de Biotope doit garantir le respect de la norme AFNOR (10 m² par agent). Cela suppose de revoir à la baisse le nombre d’agents affectés au sein de Biotope, et de réduire fortement les espaces perdus (promenades).

En dessous de cette « jauge » la MEL doit revoir sa programmation ou trouver des espaces supplémentaires à proximité.

 

  1. L’aménagement en « tout open-space » doit être abandonné : l’espace entre les bureaux doit être élargi, des dispositifs (armoires, cloisons vitrées…) doivent être installés afin de réduire le bruit et d’aménager des espaces à taille humaine

 

Nous avons des propositions pour la restauration et le stationnement

 

 

La MEL doit mettre en place un véritable plan d’actions pour le déplacement des agents vers le siège : augmentation du nombre de places de stationnement, de la participation sur les abonnements de transports en commun, etc.

 

  1. Face au manque de places du futur restaurant administratif, la MEL doit attribuer des CHEQUES DEJEUNERS aux agents, notamment ceux des sites externes.

 

 

 La récente ouverture des NEGOCIATIONS sur l’organisation du temps de travail et sur l’ACTION SOCIALE à la MEL peut nous permettre de faire avancer ces revendications qui sont légitimes

 

 

La CGT MEL est disponible pour peser, avec vous, face à l’Administration, avec les AGENTS et les ORGANISATIONS SYNDICALES qui souhaiteront s’associer à la démarche.

 

Nous interpellerons nos élus le 5 avril, au Conseil de la MEL.

 

Nous organiserons prochainement des heures d’informations syndicales à la MEL et dans les sites externes pour échanger sur ces sujets.

 

 VENEZ NOMBREUX !