Archive annuelle 22 octobre 2021

ParCGT MEL

CT du 5 10 2021: Choix du mode de gestion de l’eau potable

Comité technique du 5 octobre 2021

 

Choix du mode de gestion de l’eau potable dans la métropole lilloise pour 2024 Intervention de la CGT MEL

 

 

Tout d’abord, la CGT tient à rappeler son opposition de principe aux délégations de service public.

Il est extrêmement choquant que nous ne passions pas plus de temps sur ce sujet stratégique pour la MEL et ses habitants, on parle d’un contrat de 10 ans à 65 millions d’euros par ans soit 650 millions ?

Les grandes entreprises comme Engie, Suez, Veolia, Dalkia… ont fait grâce à ces DSP des profits colossaux depuis des décennies sur le dos des usagers, c’est à dire de nous tous, profits qui ont considérablement enrichi leurs actionnaires !

En 2010, Martine Aubry réclamaient 115 millions euros au délégataire de l’époque, Eaux Du Nord qui, profitant d’un contrat déséquilibré, s’est gavé sur le dos des métropolitains via leur facture d’eau.

En 2016, la mauvaise blague continue : au lieu de créer une régie publique pour éviter de se faire voler à nouveau, les élus de la MEL décident de lancer un appel d’offre pour « soit-disant » faire jouer la concurrence entre délégataires. Et au final, combien de délégataires ont été mis en concurrence ? 5 ? 3 ? 2 ? Non, 1 ! Ne restant plus que Véolia, les élus de l’époque ont bien été forcé de choisir cette entreprise. Aujourd’hui, le choix sera encore plus simple : Veolia étant en train de racheter Suez pour le plus grand malheur des salariés de Suez et pour le plus grand profit de son patron Antoine Frérot, ami de Macron qui a permis ce rachat, vous n’aurez le choix qu’entre Veolia et Veolia ! N’avez-vous pas appris des erreurs du passé !

 

 

« L’eau est un bien vital, pas une marchandise » comme le clame le collectif eau pour une régie publique et les premiers m³ gratuits auquel la CGT participe. Elle devrait être accessible à tous et non pas servir à enrichir des rentiers.

Le président Castelain veut mettre en place une culture de la recette, qu’à cela ne tienne !

Qu’attend la MEL pour passer en régie la distribution d’eau, les transports, la collecte des déchets…etc : les profits générés n’iront plus dans la poche des rentiers mais dans celle de la MEL qui pourra les réinvestir par exemple pour :

Améliorer réellement le rendement du réseau de distribution d’eau qui est de 84,5 % avec Véolia quand celui de la régie publique de Paris est de 91,3 %: combien de millions de m³ perdus dans la nature, au moment même où on nous dit que l’eau manque ?

Améliorer le traitement de l’eau et l’élimination des polluants ;

Baisser le prix de l’eau pour les plus démunis en offrant les premiers m³ qui sont indispensables ;

Acquérir les technologies et savoir-faire qui nous manquent par rapport aux entreprises privées pour ne plus avoir à s’en remettre à elles.

 

 

J’ai parcouru vos documents sur le choix du mode de gestion et j’ai le sentiment d’être, une fois de plus, face à un copier-coller qui dit la DSP c’est bien, la régie c’est mal.

Je rappellerai juste ceci aux élus, croire que l’on transfère les risques au délégataire est illusoire : quel que soit le mode de gestion, c’est vers la MEL que les usagers vont se tourner. Et la régie publique est le seul mode de gestion qui permet à la MEL de vraiment décider.

Quand un délégataire perd de l’argent avec un contrat, soit il n’effectue plus qu’une partie de ce qui est prévu soit il revient négocier un avenant à quelques millions d’euros qui est souvent voté par la MEL sans même qu’elle essaie de négocier…C’est toujours comme ça quand on est pieds et poings liés avec un délégataire dont on ne peut se passer…

De plus, nous aimerions connaître le montant des pénalités qui ont été appliquées au délégataire actuel pour non-respect de ses obligations contractuelles, car il nous a été rapporté que contrairement à ce qui est marqué dans les documents fournis, elles étaient rarement appliquées ! Et que donc, ce soi-disant avantage de la DSP par rapport à la régie n’est que du vent !

 

– Quid de l’augmentation du prix de l’eau pour les gros consommateurs d’eau (entreprises) ?

– Qu’est-ce que la gestion dynamique des ressources ? (PPT P7)

– Quel est le pourcentage de renouvellement du réseau par an ? 1 % est un minimum si on veut remplacer son réseau tous les cent ans au moins…

– Page 17 : risque de divergence stratégique MEL /EPIC ??? Seulement si les élus deviennent schizophrènes!

– Page 19 : Qu’en est-il de la reprise du système d’information qui devait être facilitée avec le contrat Iléo ? Et qui serait un point négatif en cas de régie ?

– Page 20 : charges de sièges veut dire rente des actionnaires de Véolia/Suez…

– Page 21 : Quid de la transparence obtenue avec la société dédiée Iléo ?

– le scénario d’adhésion au SIDEN SIAN (Noréade) n’apparaît plus ? Pourquoi ?

 

 

Par ailleurs, quand la MEL a-t-elle fait un VRAI comparatif entre la régie et la DSP ? Ne serait-il pas temps de refaire un grand débat sur l’eau qui, cette fois-ci, associe tous les citoyens de la MEL à un sujet qui nous concerne tous et puisse réellement éclairer les élus sur les enjeux ?

Quand la MEL se décidera-t-elle à entrer dans le 21ème siècle et rompre avec les pratiques du passé, à prendre exemple sur ce qu’a fait Paris plutôt que de persévérer dans un modèle obsolète ?

Au moment du choix de la DSP pour la distribution d’eau, il y a 6 ans, on nous disait que cette DSP auprès d’Iléo permettrait de passer en douceur vers une régie si la MEL le souhaitait : aujourd’hui, vous n’étudiez même pas sérieusement la question !

Elus de la MEL, je vous invite à réfléchir réellement sur ce sujet majeur.

Quant à nous, CGT, pour toutes les raisons invoquées nous voterons contre la délégation de service publique de distribution d’eau.

ParCGT MEL

En grève et dans la rue le 5 octobre !

 

En grève et dans la rue le 5 octobre !

 

 

 

La CGT MEL dans la rue ce 5 octobre pour revendiquer la hausse des salaires dans la Fonction publique et dénoncer la loi de « transformation » de la Fonction publique, dont les effets se font sentir à la Métropole Européenne de Lille !

 

 

 

ParCGT MEL

A la MEL, soyons en grève et dans la rue le 5 octobre !

 

A la MEL, soyons en grève et dans la rue le 5 octobre !

 

 

Le 5 octobre prochain, nous siégerons au Comité technique de le la MEL, dans lequel seront abordés des sujets qui impacteront fortement notre quotidien professionnel.

 

Y figureront les modalités de restauration pour nos collègues travaillant sur les sites extérieurs. Alors que nous avions publiquement revendiqué la mise en place de titres-restaurant, nous apprenons, dans le document de présentation qui nous a été remis en amont du CT, que la MEL proposera des offres de restauration dont le tarif sera basé sur le quotient familial. Il va sans dire que ça n’est pas acceptable ! Y figurera également la révision du RIFSEEP pour certains cadres d’emplois. Plus que jamais, nous dénonçons l’individualisation de nos rémunérations, qui mettent à mal les statuts fondamentaux de la Fonction publique et les collectifs de travail existants.

 

Nous nous reconnaissons, en parallèle, dans le préavis de grève déposé par notre Fédération pour la même date : celui-ci dénonce la mise en place de la loi de « transformation » de la Fonction publique, dont les effets commencent à « ruisseler » sur nos conditions de travail à la MEL.

 

 

Il y a quelques mois, la MEL nous a annoncé son intention de fusionner les CT et CHSCT, réduisant ainsi les marges de manœuvre des élu.es du personnel sur des sujets importants dans la vie et le fonctionnement de notre Etablissement. De même, les élu.es en CAP ne pourront, à terme, plus se prononcer sur l’ensemble de notre parcours professionnel : c’est d’ailleurs déjà le cas depuis quelques années où, dans les faits, les avancements de grade et promotions internes sont soumis à l’avis consultatif de « Commissions d’audition », dont le champ d’action a été récemment renforcé par notre employeur.

 

Le 18 juin dernier, le Conseil de la MEL a voté pour l’augmentation du temps de travail de ses agent.es, qui devront désormais effectuer 1607 heures de travail par an et perdre plusieurs jours de congés, que les RTT et autres « cadeaux » de la MEL ne compenseront pas. Alors que la MEL aurait pu prendre en compte des critères de pénibilité pour chacun de nos postes et limiter la suppression de nos congés, elle a au contraire choisi d’enfoncer le clou, en annonçant la mise en place prochaine d’une badgeuse, malgré l’opposition de certaines organisations syndicales, dont la CGT.

 

Pour ces raisons, nous nous mobiliserons le mardi 5 octobre.

 

Nous revendiquerons :

 

– La restitution d’une partie des 6,3 millions d’euros annuels générés par le passage aux 1607 heures ;

 

– Des conditions de restauration adaptées et la mise en place de titres-restaurant ; – Le maintien des CT, CHSCT, CAP et la suppression des commissions d’audition ;

 

– Un temps de travail dérogatoire pour l’ensemble des postes, en tenant compte des critères de pénibilité.

 

– Un renforcement significatif des effectifs.

 

Manifestation à 14h00 à Lille – Porte de Paris (métro « République » ou « Mairie de Lille »)

Rassemblement à 13h30 sur le parvis de Biotope pour un départ collectif vers la Porte de Paris

 

 

NOUS AVONS TOUTES LES RAISONS DE NOUS MOBILISER !

Communiqué de la fédération CGT des service publics

 

 

Depuis plus d’un an et demi, les agents territoriaux sont aux avant-postes pour maintenir un service public de qualité, en dépit des conditions sanitaires et des multiples contraintes et injonctions contradictoires. Pour autant, ils ne peuvent plus tout accepter : destruction du statut de la Fonction publique, passage forcé aux 1607 heures, restrictions au droit de grève, lignes directrices de gestion de l’austérité, sous effectifs, remise en cause des services publics, retour de la réforme de l’assurance chômage, de la contre-réforme des retraites et des menaces contre notre régime la CNRACL… les raisons de la colère ne manquent pas !

 

Dans de nombreuses collectivités, des mobilisations des agent·e·s sont initiées contre l’augmentation du temps de travail ou la précarité grandissante, pour l’amélioration des conditions de travail. Avec eux, nous refusons le « vol de congés » par l’augmentation du temps de travail au prétexte d’un alignement à 1607 heures annuelles alors que les agents territoriaux voient leurs conditions de travail se dégrader et leurs arrêts de travail augmenter, sur fond d’explosion du chômage. L’heure est au partage du travail entre toutes et tous et donc à la baisse du temps de travail. De plus, nous n’acceptons pas les atteintes au droit de grève qui empêchent les agents de lutter contre la pénurie de moyens et de personnel et la précarisation massive rendue possible par l’élargissement du recours au recrutement par contrat, les logiques d’externalisation, de privatisation et le détachement d’office l’affaiblissement des prérogatives des CAP qui transforme le droit à la carrière des fonctionnaires en outil managérial.

 

La CGT réaffirme son opposition aux mesures régressives contenues dans la loi dite de transformation de la Fonction publique du 6 août 2019 et en revendique l’abrogation. Sous couvert de modernisation, cette loi mine le statut de la Fonction publique, garant de la neutralité du service rendu et de l’égalité des droits des agentes et agents, mais aussi des usagères et usagers.

 

Lors de la réunion sur les salaires des fonctionnaires et agent.es publiques le 6 juillet dernier, Amélie de MONTCHALIN , ministre de la Fonction publique, nous a confirmé son refus du dégel de la valeur du point d’indice et toute augmentation générale, poursuivant ainsi la politique des gouvernements successifs depuis le début du quinquennat du Président de la République. Ce blocage a pour conséquence une perte de 17 % du pouvoir d’achat. Sans revalorisation forte et urgente de la valeur du point, sans mesure d’augmentation générale, les salaires et les carrières continueront de se dégrader de manière aggravée et les inégalités entre les femmes et les hommes ne pourront être résorbées. La CGT condamne le choix délibéré du gouvernement d’une politique d’austérité dont les effets sont dévastateurs pour les fonctionnaires, les salarié·e·s du public et du privé et les retraité·e·s.

 

 

Pour toutes ces raisons, la fédération CGT des Services publics appelle à une journée de grève et de mobilisationsle 5 octobre 2021 afin que les agent·e·s de la Fonction publique territoriale et les salarié·e·s des entreprises privées puissent porter à nouveau, haut et fort, leurs légitimes revendications.

 

En conséquence, la fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève de 0 à 24 h pour la journée du mardi 5 octobre 2021 pour l’ensemble des agent·e·s de la Fonction publique territoriale.