Archive annuelle 3 août 2021

ParCGT MEL

Les congés payés et le billet de congé annuel fêtent leurs 85 ans

 

Les congés payés et le billet de congé annuel fêtent leurs 85 ans

 

7 juin 1936

Signature des accords de Matignon entre le nouveau Président du conseil, Léon Blum, la Confédération générale du patronat français et la C G T. Le projet de loi sur les congés payés est annoncé.

20 juin 1936

Le Journal Officiel publie la loi instituant 15 jours de congés payés annuels et la semaines de 40 heure. Cette année là, 600 000 personnes partent en vacances. Léo Lagrange négocie avec la compagnie de chemin de fer un billet populaire de congés annuel à tarif réduit dont 907 000 personnes bénéficient en 1937.

La naissance de ces billets Lagrange s’est faite dans la douleur. Le gouvernement dut même menacer de nationaliser les compagnies ferroviaires pour les convaincre d’accepter de baisser leurs tarifs. Une obstination payante puisque ces dernières se retrouvèrent finalement bénéficiaires pour la première fois depuis 1928  !

 

L’été arrive et les classes populaires découvrent, encore minoritairement, les joies des stations balnéaires, inimaginables jusque-là : être payé… à ne rien faire ! On va en « congés » — on ne parle pas encore de grandes vacances — presque à l’œil et en train grâce au « billet populaire de congés annuel ». Les ouvriers se heurtent parfois à la bourgeoisie en place, plutôt hostile au partage d’un espace qui lui était, déterminisme social oblige, traditionnellement réservé.

 

La SNCF propose de bénéficier une fois par an d’un tarif réduit pour l’achat de billets de train
aller-retour à l’occasion d’un congé annuel. Le bénéfice et l’utilisation de ces billets sont
toutefois soumis à conditions.

plus de renseignements ici :

https://www.sncf.com/fr/offres-voyageurs/cartes-tarifs-grandes-lignes/billet-conges-annuels

 

 

ParCGT MEL

Pétition : Loi sanitaire et Régressions sociales à venir.

Pétition :
Loi sanitaire et Régressions sociales à venir.

 

Pour une politique sociale et de santé juste et démocratique, contre la loi sanitaire et les régressions sociales

 

 

Comment justifier qu’un pass sanitaire permette :

  • de discriminer à l’embauche, de suspendre le salaire ou de licencier des salarié·e·s, en CDD ou précaires, parce qu’ils·elles ne sont pas vacciné·e·s ?
  • de refuser des patient·e·s dans les hôpitaux pour la même raison ?
  • d’instaurer un contrôle et une surveillance généralisés sur la population et de diviser la population entre vacciné·e·s et non vacciné·e·s ?

En même temps, peut-on accepter que la casse de l’hôpital public continue ? Que la crise soit payée, non pas par les multinationales et les plus riches qui en ont profité, mais par tous les autres, notamment les travailleur·euse·s, les jeunes, les chômeur·euse·s, les retraité·e·s ?

Une vaccination large et massive est nécessaire pour combattre la pandémie, ainsi qu’une autre politique, juste et démocratique. Nous, signataires, nous opposons à la loi sanitaire et aux régressions sociales à venir.

 

Nous exigeons :

  • Après le vote du parlement le 24 juillet, le retrait de cette loi et de l’état d’urgence sanitaires ;
  • des moyens financiers et humains bien plus importants dans les hôpitaux publics et les Ehpad, un débat et une information d’ampleur, des possibilités de se faire vacciner sur le temps de travail, une couverture bien plus importante des centres de vaccination et les embauches nécessaires pour permettre des conditions de travail respectueuses des exigences sanitaires ;
  • la levée des brevets au sein de l’Organisation mondiale du commerce pour la solidarité internationale et la santé publique ;
  • l’abandon des lois et projets sur l’assurance chômage et les retraites.

 

 

ParCGT MEL

Collectif Femmes CGT – MEL : Concours de brèves et de nouvelles

      Collectif Femmes CGT – MEL

Concours de brèves et de nouvelles : à vos stylos, plumes, claviers … !

 

Thème 2021/2022 : « Le détail qui pousse à être féministe »

Anecdotes personnelles, d’actualités, imaginées … historiques, contemporaines ou futuristes … Elles poussent quelqu’un ou un groupe à se lancer dans le féminisme. A vous de nous écrire dans une brève ou une nouvelle, le déclic, le détail qui conduit à se questionner sur la condition féminine voire à lancer des actions.

 

Comment participer

Toute personne peut participer, actif.ve ou retraité.e.

 

  • Vous voulez vous lancer dans l’écriture : c’est l’occasion de vous exprimer au choix dans l’un des formats suivants :

La brève

La nouvelle
Longueur de texte : 1 000 signes maximum, espaces compris Longueur du texte: entre 7 300 et 7 500 signes, espaces compris

Modalités d’envoi: exclusivement par mail à mlotte@lillemetropole.fr et au format word.

 

  • Vous aimez lire et vous souhaitez contribuer au jury : vous pouvez vous manifester auprès de mlotte@lillemetropole.fr et vous vous engagez à lire et noter l’ensemble des productions faites dans le cadre du concours dans les délais impartis (une grille de notation par brèves et nouvelles).

 

Modalités

Dans votre envoi vous avez la liberté de demander à ce que votre nouvelle reste sous signature anonyme ou sous pseudo. Dans ce cas, seul.e l’organisateur.trice du concours fera le lien avec votre identité.

La brève et la nouvelle plébiscitées par le jury seront publiées dans le numéro du cgt infos spécial 8 mars ainsi que sur notre site avec les gagnants de niveaux 2 et 3. Par ailleurs, tous les lauréat·e·s se verront gratifié·e·s d’ouvrages littéraires et BD sur le thème du féminisme.

 

Calendrier

Date limite d’envoi des nouvelles : vendredi 1er octobre minuit

Dates de lecture par le jury : entre le 2 novembre et le 14 janvier

Jury de sélection : 11 février – information des lauréats

Publication des résultats : 8 mars 2022