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Pour des conditions de travail dignes à Biotope

TOUS ENSEMBLE ! 

Pour des conditions de travail dignes à Biotope

 

 

Si le débat public autour du bâtiment Biotope, s’est largement focalisé sur le coût du projet et les conditions de vente du siège actuel ; les conditions de travail au sein du futur siège de la MEL posent également de nombreux problèmes.

Des espaces de travail restreints

La MEL a fait le choix de localiser les 1400 agents du siège dans un bâtiment prévu pour les 940 salariés de l’Agence Européenne du Médicament.

En conséquence, les surfaces de bureau par agents sont nettement inférieures aux valeurs recommandées par la norme AFNOR (10m² par agent). De plus cette situation est aggravée par les partis pris en matière d’aménagement des locaux :

  • Le choix de consacrer de larges espaces au Hall d’accueil (950 m²), à des promenades, se fait au détriment des espaces de travail attribués aux agents,
  • L’aménagement de grands open spaces constitue une source supplémentaire de dégradation des conditions de travail : bruit, deshumanisation des lieux de travail, difficultés de concentration, etc.

Un accès à la restauration limité et difficile

Le restaurant administratif sera situé au 7ème étage du bâtiment Biotope et comportera 100 places de moins que le restaurant actuel.

Par ailleurs, il sera desservi par seulement deux ascenseurs, alors que le restaurant actuel sert jusqu’à 1000 repas par jour.

 

Une galère pour le stationnement et les déplacements

La question de l’accès au siège (stationnement, déplacements) est un autre sujet épineux. En effet, le nombre de places de stationnement est inférieur aux besoins exprimés par les agents, notamment ceux des services techniques et des sites externes ayant besoin de se rendre au siège ; sans compter les difficultés de circulation aux abords du siège !

Jusqu’à présent, la MEL a fait le choix de mener des « concertations mascarades », sans apporter de réponses claires aux inquiétudes et aux revendications légitimes des agents.

Le choix récent d’étendre le télétravail de 150 agents à 900 agents d’ici 2020, montre bien la difficulté de notre Administration à trouver des solutions, alors qu’elle était prudente au départ sur ce sujet, qu’elle avait mis en place à titre expérimental.

 

Nous exigeons de revoir en profondeur l’aménagement du futur siège

 

  1. L’aménagement de Biotope doit garantir le respect de la norme AFNOR (10 m² par agent). Cela suppose de revoir à la baisse le nombre d’agents affectés au sein de Biotope, et de réduire fortement les espaces perdus (promenades).

En dessous de cette « jauge » la MEL doit revoir sa programmation ou trouver des espaces supplémentaires à proximité.

 

  1. L’aménagement en « tout open-space » doit être abandonné : l’espace entre les bureaux doit être élargi, des dispositifs (armoires, cloisons vitrées…) doivent être installés afin de réduire le bruit et d’aménager des espaces à taille humaine

 

Nous avons des propositions pour la restauration et le stationnement

 

 

La MEL doit mettre en place un véritable plan d’actions pour le déplacement des agents vers le siège : augmentation du nombre de places de stationnement, de la participation sur les abonnements de transports en commun, etc.

 

  1. Face au manque de places du futur restaurant administratif, la MEL doit attribuer des CHEQUES DEJEUNERS aux agents, notamment ceux des sites externes.

 

 

 La récente ouverture des NEGOCIATIONS sur l’organisation du temps de travail et sur l’ACTION SOCIALE à la MEL peut nous permettre de faire avancer ces revendications qui sont légitimes

 

 

La CGT MEL est disponible pour peser, avec vous, face à l’Administration, avec les AGENTS et les ORGANISATIONS SYNDICALES qui souhaiteront s’associer à la démarche.

 

Nous interpellerons nos élus le 5 avril, au Conseil de la MEL.

 

Nous organiserons prochainement des heures d’informations syndicales à la MEL et dans les sites externes pour échanger sur ces sujets.

 

 VENEZ NOMBREUX !

ParCGT MEL

Amplifions la mobilisation pour défendre notre statut

 

POUR LA FONCTION PUBLIQUE
AMPLIFIONS LA MOBILISATION

 

 

 

Les organisations syndicales CFTC CGC CGT FAFP FSU Solidaires UNSA de la Fonction
publique affirment de nouveau leur attachement aux valeurs du service public et à une
Fonction publique au service de toutes et tous, porteuse de l’intérêt général.

Depuis de nombreux mois, en dépit de leurs revendications et propositions, elles
constatent que le pouvoir exécutif poursuit une politique néfaste pour la population, pour les missions publiques et pour les agent.e.s. Le gouvernement pratique le double langage en prônant la modernisation de la Fonction publique et le respect des agent.e.s
public.que.s, alors même qu’il ne revalorise pas leur rémunération, qu’il supprime des
postes et veut affaiblir leurs droits et garanties.

Les personnels, avec leurs organisations, n’acceptent toujours pas le gel de la valeur du
point d’indice et les pertes considérables de pouvoir d’achat, le rétablissement du jour de
carence et les 120 000 nouvelles suppressions d’emplois envisagées.

A de multiples reprises, nos organisations se sont opposées à ces mesures et ont mis sur la table des propositions alternatives.

 

Poursuivant leur passage en force, toujours sans écouter les organisations syndicales, le
Président de la République et le gouvernement comptent faire adopter au Parlement, d’ici
au début de l’été, une loi dite de transformation de la fonction publique dont nombre de
dispositions ont une portée très grave tant pour les agent.e.s et les citoyen.ne.s que pour
l’avenir de la Fonction publique.

Il en est ainsi, par exemple, de la mise en place d’une instance unique en lieu et place des
comités techniques et CHSCT, instance qui va diluer et amoindrir les actions dans des
domaines essentiels de la sécurité et de la vie au travail. C’est aussi le cas avec la
suppression des compétences des CAP en matière de promotion et de mobilité, mesure qui va favoriser une gestion opaque et priver les personnels de recours contre l’arbitraire.

Avec le recours accru à tous les niveaux au contrat, c’est l’égalité d’accès aux emplois
publics et les garanties de neutralité de l’agent public qui sont menacées, tandis que la
précarité sera encore aggravée avec des contrats de mission à durée déterminée pouvant
être rompu à tout moment.

Après des communiqués unitaires, après le boycott des Conseils Supérieurs et du Conseil
Commun convoqués dans des conditions peu respectueuses des organisations syndicales, après que toutes les organisations représentatives de la Fonction publique aient donné un avis défavorable au projet de loi dit de transformation de la fonction publique, les organisations CFTC CGC CGT FAFP FSU Solidaires UNSA réaffirment leur volonté de mettre en oeuvre un processus de mobilisation inscrit dans la durée pour exiger du gouvernement qu’il retire ce projet de loi et qu’il ouvre enfin des négociations sur de nouvelles bases.

Elles confirment leur engagement dans l’organisation de rassemblements devant les
préfectures le jour du passage du projet de loi au Conseil des ministres le 27 mars et à Paris, place Chassaigne-Goyon entre 12 et 14h.

Elles se reverront le 8 avril pour poursuivre la mise en oeuvre de ce processus.

D’ores et déjà, elles appellent les agent.e.s à faire du jeudi 9 mai une étape forte de ce
processus par une journée d’action et de grève.

Les organisations à ce stade non signataires du présent communiqué ont prochainement
des réunions d’instance et elles arrêteront dans ce cadre leur position quant à ce processus d’action.

 

ParCGT MEL

Après le succès du 19 mars, répondre aux exigences sociales. Il y a urgence !

Répondre aux exigences sociales. Il y a urgence !

 

Philippe Martinez, secretaire general de la CGT et Yves Veyrier, secretaire general de FO, Force Ouvriere.
Nicolas TAVERNIER/REA

Le succès de la mobilisation du 19 mars a rassemblé plus de 350 000 manifestants dans toute la France et s’est concrétisé par de nombreuses grèves et actions dans les entreprises, les services, l’éducation, etc.

Elle illustre la détermination des salariés, retraités, privés d’emplois à faire entendre leur voix et leurs revendications pour pouvoir vivre de leur travail, de leur retraite, pour plus de justice sociale.
Le patronat et le gouvernement ignorent la juste colère qui s’exprime et répondent par le mépris, la répression ou la restriction des libertés. En cela, ils portent une responsabilité historique dans l’épisode de crise majeure traversée par le pays.

Ça suffit ! Après le temps du blabla gouvernemental, il faut maintenant répondre aux légitimes revendications qui s’expriment tous les jours.

Cette colère porte bien des revendications précises et des perspectives de progrès social, pour l’amélioration des conditions de vie et de travail, pour l’augmentation du Smic, des salaires, des points d’indice et des pensions, pour la défense et le développement des emplois, du potentiel industriel et des services publics, etc.

 

C’est aussi une soif de démocratie, afin de compter dans sa vie de citoyen mais, également, sur son lieu de travail.  

Il s’agit bien non seulement de défendre les intérêts des travailleurs mais, aussi, de l’intérêt général et de celui des générations futures en liant les enjeux sociaux et environnementaux.

Les luttes et actions qui se multiplient dans les territoires, dans le privé, dans le public, notamment lors des mardis de « l’Urgence sociale », ont contribué au succès de la mobilisation interprofessionnelle et unitaire d’aujourd’hui.

La CGT poursuit son engagement dans la construction de fortes mobilisations avec les salariés, retraités, privés d’emplois, au plus près de leurs aspirations pour obtenir la satisfaction des revendications. La lutte continue !