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Le 9 octobre, un succès qui en appelle d’autres !

Le 9 octobre,

un succès qui en appelle d’autres !

 

 

 

5000 à Lille, plus d’un millier à Dunkerque, des manifestations à Valenciennes, Douai, Cambrai… au total c’est près de 8000 manifestants, actifs et retraités, avec ou sans emploi, étudiants et lycéens qui se sont     mobilisés ce mardi 9 octobre pour exprimer leur refus du macronisme et affirmer haut et fort leur attachement à la sécurité sociale, à la retraite par répartition et revendiquer la hausse générale des salaires et traitements.

 

Le nombre élevé et – disons-le- inattendu de manifestants malgré le battage médiatique visant la démobilisation, démontre les attentes des travailleurs qui de plus en plus veulent en découdre avec ce pouvoir patronal   qui les opprime.

 

Que le gouvernement et ses affidés ne s’y trompent pas : c’est bien à un affrontement de classe qu’il est confronté aujourd’hui. Les travailleurs ont exprimé leur raz-le bol d’une politique qui les spolie des richesses qu’ils produisent et qui n’a pour objectif que de détruire les conquis sociaux obtenus par la lutte et les sacrifices de leurs aînés.

 

Les travailleurs actifs et retraités, avec ou sans emploi, les étudiants et les lycéens ont exprimé ce 9 octobre leur volonté de la continuité de la lutte dans les entreprises et les administrations sur la base de leurs cahiers de revendications.

 

Pour la CGT du Nord, aucune lutte ne doit rester isolée. Chaque lutte partielle s’inscrit dans la lutte générale pour la satisfaction des revendications de tous les travailleurs. Le succès de cette première journée de manifestation et de grève en appelle d’autres et démontre la nécessité de globaliser les revendications et d’inscrire la lutte dans un calendrier à définir dans les plus brefs délais.

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MARDI 9 OCTOBRE 2018 : NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE !

MARDI 9 OCTOBRE 2018 :

LILLE –  PORTE DE PARIS 14H30

NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE !

 

 

Les organisations syndicales de travailleurs, d’étudiants et de lycéens – la CGT, FO, Solidaires, Unef et UNL – appellent à une mobilisation interprofessionnelle le 9 octobre 2018 contre la politique de destruction de notre modèle social qui est à l’œuvre, favorisant les inégalités et la casse des droits collectifs. Face à la logique d’individualisation qu’ils tentent d’imposer, la solidarité et la justice sociale se retrouvent mises à mal, fragilisant les plus faibles, les plus précaires, les plus démunis.

Au moment où est annoncée une fois encore l’explosion des dividendes en France et dans le monde, la CGT appelle le gouvernement à enfin mener une politique de partage des richesses pour augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux. Pour que ce dernier entende les attentes sociales multiples qui s’expriment et ne soit plus seulement guidé par l’obsessionnelle diminution de la dépense publique.

Ainsi, les cheminots appellent à tous être dans l’action le 9 octobre, exigeant notamment l’arrêt de la politique d’austérité et une autre réforme du ferroviaire, pour des services publics qui répondent aux besoins des populations.

 

Pour la Ferc-CGT, après les contre-réformes de la formation professionnelle, de la loi ORE et de ParcourSup, du lycée, des ordonnances Macron réformant le Code du travail, ce sont de nouvelles attaques qui se profilent dès cette rentrée scolaire. C’est pourquoi elle appelle à participer à cette première journée de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne du 9 octobre.

C’est le sens de l’appel unitaire lancé par la fédération CGT des services publics, qui appelle à se mobiliser pour d’autres choix, pour les services publics. Elle exige le dégel de la valeur du point d’indice qui ampute depuis trop longtemps leur pouvoir d’achat, la résorption de la précarité, ainsi que le maintien et le développement des missions publiques notamment.

Comme le souligne la fédération nationale des industries chimiques CGT : pour réellement changer la donne, le 9 octobre, toutes nos forces militantes en mouvement ! Il faut imposer notre projet de société, face à l’austérité implacable qui impacte notre vie de tous les jours, au profit de la dette bancaire et des dividendes qui explosent.

La CGT Intérim appelle également les travailleurs à se mettre en grève et à rejoindre les manifestations qui auront lieu partout en France. En l’espèce, la dégressivité des allocations-chômage revendiquée par le Medef fera des intérimaires les principales victimes !

Ensemble, il ne nous faut rien lâcher, comme le souligne la fédération CGT de la Métallurgie. Que ce soit dans notre entreprise ou au plan national, l’enjeu est le même et nos adversaires, gouvernement et patronat, avancent de concert. Pour la réduction drastique des contrats précaires, la réduction du temps de travail, la revalorisation du Smic, la réduction du quota des heures supplémentaires, le 9 octobre doit aider à faire exprimer et à faire avancer nos revendications.

 

Les syndiqués de la Filpac appellent aussi à la mobilisation, revendiquant le retour aux valeurs essentielles inscrites sur le fronton de nos communes, pour une société moderne, de justice sociale, de paix, respectueuse de notre environnement, de notre planète, qui ne nous appartient pas, mais que nous nous contentons d’emprunter à nos enfants et petits-enfants. Seule une action de masse réussira à faire prendre le cap que nous voulons donner à notre société.

La fédération CGT Santé et action sociale dénonce également les restrictions budgétaires qui restent la seule solution imposée par les gouvernements successifs et qui va s’amplifier encore à travers le Projet de Loi Finances de la Sécurité Sociale 2019 (PLFSS 2019). Ces restrictions dégradent fortement les conditions de travail des salariés et agents, accentuant les risques psychosociaux, les maladies professionnelles, les accidents du travail, les invalidités…

La fédération CGT des salariés du secteur des activités postales et de télécommunications CGT appelle à la réussite de la journée interprofessionnelle de grève et de manifestation du 9 octobre, à travers des rassemblements sous toutes les formes d’actions, pour toutes les revendications d’actifs et retraités des activités postales et de télécommunication.

Enfin, plusieurs organisations de retraités, dont la CGT, seront mobilisées en cette journée nationale d’action. Face au « Président des riches », ils appellent à se rassembler largement pour que s’exprime fortement l’exigence d’une revalorisation des pensions aux côtés des travailleurs qui manifesteront ce même jour.

Le 9 octobre, un rendez-vous intergénérationnel à ne pas manquer !

 

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Temps de travail : une nouvelle provocation du gouvernement contre les fonctionnaires territoriaux

Temps de travail : une nouvelle provocation du gouvernement contre les fonctionnaires territoriaux, une nouvelle menace contre le service public et notre Statut

 

 

 

Le secrétaire d’État Olivier DUSSOPT a annoncé que le gouvernement veut aligner à la hausse le temps de travail des fonctionnaires et rendre les 1607 heures annuelles obligatoires dans le cadre de la future loi Fonction publique prévue en 2019.

Une fois de plus, on entend dire que les fonctionnaires ne travaillent pas assez ! À eux aussi on dira bientôt qu’il suffit de traverser la rue pour trouver un « vrai » travail ?

Le gouvernement avance que le passage aux 1607 heures permettrait « de dégager » 32 000 équivalents temps plein. Ces mesures, tout le monde le sait, n’ont jamais favorisé les recrutements. Tout DRH honnête sait que l’économie de 10 équivalents temps plein ne se transforme jamais en 10 recrutements ! Travailler plus avec un effectif moindre, cela revient à aggraver les conditions de travail, à flexibiliser le personnel et dégrader la qualité du service public.

Travailler plus, être flexible et polyvalent, sous pression managériale et sous contrôle permanent, est-ce cela que nous réserve la future réforme de la fonction publique ?

Actuellement, le seuil de 1607 heures est un maximum et de nombreuses collectivités ont un régime plus favorable, négocié avec les organisations syndicales. La CGT considère que ces régimes doivent être conservés, car la réduction du temps de travail va dans le sens du progrès. Ces régimes permettent aussi de prendre en compte les sujétions particulières auxquelles sont confrontés de nombreux agents : travail en soirée, travail de nuit, astreintes.

 

Passer d’un seuil maximum à un niveau obligatoire ouvre par ailleurs la porte à toutes les dérogations possibles par en haut. Alors que le pays compte des millions de chômeurs, et que les conditions de travail de celles et ceux qui ont un emploi se dégradent, allonger le temps de travail est une absurdité.

Cette annonce gouvernementale est en fait motivée par l’objectif de réduction de 70000 postes d’agents territoriaux. Pourquoi ? Pour améliorer le service public ? Pour établir une équité avec des salariés qui travailleraient plus ? Non, il s’agit de remettre en cause le statut, de flexibiliser pour mettre en place les préconisations du Plan Action Publique 2022, plan de privatisation et de démantèlement des services publics pour répondre à l’appétit financier sans limites des privatiseurs, des grands groupes industriels qui veulent récupérer des parts de marché qui leur échappent encore. Il s’agit aussi de financer les baisses d’impôts des plus riches, notamment la suppression de l’ISF.

L’augmentation du temps de travail est un levier pour supprimer des postes de fonctionnaires.

D’ores et déjà de nombreuses grèves – certaines victorieuses – se sont heurtées aux volontés locales de remettre en cause les accords sur le temps de travail.

 

 

À la veille de la journée de grève du 9 octobre et des élections professionnelles dans la Fonction publique, la construction du rapport de force est plus que jamais nécessaire.

Dans ce contexte, la Fédération CGT des Services publics soutient et encourage toutes les luttes en cours et à venir des territoriaux contre cette nouvelle mesure anti-fonctionnaires, antidémocratique et antisociale et réaffirme :

- Non à la flexibilité, non aux privatisations des services publics. 
-Abandon du rapport du Comité Action publique 2022. 
- Aucune augmentation du temps de travail ! Non aux suppressions de postes ! 
- Oui aux 32 heures, économiquement et socialement nécessaires.