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Toutes et tous mobilise-e-s le 22 mars !

 

POUR LES MISSIONS PUBLIQUES, L’EMPLOI, LE POUVOIR D’ACHAT

TOUTES ET TOUS MOBILISE-E-S LE 22 MARS !

 

 

Depuis des mois la situation des agent·e·s de la Fonction publique ne cesse de se dégrader et les mobilisations sont importantes dans de nombreux secteurs, dans les trois versants, hospitalier, territorial et celui de l’Etat.

Sans répondre aux revendications, portées unitairement le plus souvent, le gouvernement a choisi de franchir un nouveau cap le 1er février dernier.

En préconisant un plan de départ volontaire pour accompagner les abandons de missions et les nouvelles suppressions d’emplois envisagées, le recours accru au non-titulariat et à la précarité, l’extension du salaire au mérite et donc de la rémunération accessoire et discriminante, la diminution des instances de représentation du personnel, c’est à une nouvelle attaque d’une très grande violence à laquelle se livre le gouvernement contre le Statut général, les agent·e·s et les missions publiques.

C’est pour s’opposer à ces reculs inacceptables et promouvoir d’autres mesures respectueuses du Service public et de l’intérêt général que la CGT, avec de nombreuses organisations syndicales, appelle les personnels à cesser le travail le jeudi 22 mars.

Un  préavis de grève a été déposé et concerne l’ensemble de la Fonction publique et des agent-e-s quel que soit leur statut.

 

 La CGT MEL appelle tous les agents à participer à la grève et à la manifestation qui aura lieu le :

Jeudi 22 mars à 14H30

Lille – Porte de Paris

Départ de la MEL à 14H00

 

 

 

La CGT toute entière est aujourd’hui mobilisée pour :

• Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d’indice, le rattrapage des pertes subies et l’augmentation du pouvoir d’achat

• L’abrogation du RIFSEEP, dispositif injuste et portant atteinte à la Fonction publique de carrière

• L’arrêt des suppressions d’emplois et les créations d’emplois statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions

• Un nouveau plan de titularisation des contractuel·le·s, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le préconise le gouvernement

• Des dispositions exigeantes pour faire respecter l’égalité professionnelle

• L’abrogation du jour de carence

• Le respect plein et entier de la démocratie sociale, du syndicalisme, de son rôle de représentation des agents et de ses moyens de fonctionnement et d’intervention (comité technique et CHSCT).

• L’arrêt des processus de remise en cause des régimes des modalités d’organisation du temps de travail, le respect du cadre des 35h et des dispositifs négociés avant 2001

• L’abrogation de l’article 93 du Statut de la FPH qui permet de licencier un fonctionnaire hospitalier

• La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers ainsi que l’amélioration de la reconnaissance de la catégorie active et de la pénibilité.

 

 

 

 

Syndicat CGT MEL – 1 rue du Ballon 59034 LILLE – 03 20 21 23 46 – syndicat_cgt@lillemetropole.fr

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Cadres territoriaux, le 22 mars, refusons la casse de notre statut et défendons le service public

Cadres territoriaux, le 22 mars, refusons collectivement la casse de notre statut et défendons un service public répondant à l’intérêt général.

 

 

Dans la droite ligne de leurs prédécesseurs, le Président Macron et  le 1er Ministre Edouard Philippe ont lancé une offensive historique  contre la Fonction publique et les services publics

Dans les jours qui viennent, le Comité Action publique 2022 (CAP 22) doit rendre son rapport  ayant pour objectifs assignés, des réformes structurelles ainsi que des économies budgétaires durables et massives.

La loi de finance 2018 a d’ailleurs inscrit une baisse de la dette publique de cinq points de PIB et une baisse de plus de trois points de la dépense publique à l’horizon 2022. La dotation globale de fonctionnement fera désormais l’objet d’une contractualisation entre les collectivités et les préfets, venant encore réduire les marges de manœuvre financières. La pression sur les cadres territoriaux sera accrue, puisque ce sont eux qui doivent gérer la pénurie et faire plus avec encore moins de moyens.

Faisant suite à la création des métropoles, à la fusion des régions, et la disparition programmée des départements et des communes, c’est une nouvelle étape qualitative et quantitative qui est franchie avec 70 000 suppressions de postes qui vont massivement impacter les services publics et  les usagers.

Sous couvert de « modernité » et d’adaptation du service public aux évolutions sociétales, à travers son « document d’orientation pour la concertation : renforcer le contrat social avec les agents publics », le gouvernement planifie donc dès le printemps quatre chantiers visant à éradiquer le statut des fonctionnaires :

  • Remettre en cause et simplifier les instances représentatives du personnel, à l’instar de ce qui a été imposé dans la loi travail pour le secteur privé
  • Développer et faciliter le recours au contrat privé
  • Développer les mobilités professionnelles en favorisant les dispositifs de départs volontaires
  • Refondre la rémunération en priorisant les enjeux de performance individuelle et collective, de motivation, d’implication individuelle, de mérite, d’efficience de la dépense publique

 

 

Dans ce contexte, nous, cadres territoriaux serons en première ligne. Non seulement notre carrière sera particulièrement fragilisée par la généralisation des contrats de missions et nous subirons la concurrence entre nous dans la logique d’individualisation des rémunérations au mérite.

Mais aussi, c’est à nous que sera confiée la responsabilité de démanteler et livrer des pans entiers de services publics au privé.

Enfin, encadrants, c’est à nous qu’il incombera de mettre en œuvre  les mobilités des agents placés sous notre responsabilité à organiser la précarité et la déqualification des agents.

Cette posture est contraire à notre éthique et aux valeurs qui nous ont fait choisir  le service public.

Le statut actuel des fonctionnaires repose sur l’indépendance :

Mener à bien ses fonctions au service de l’intérêt général et permettre de garantir aux usagers la neutralité et l’impartialité.

Le principe de liberté d’opinion, de penser, de s’exprimer garantit le pouvoir d’intervention dans la conception et la mise en œuvre du service public.

Ces principes sont bafoués par les objectifs de destruction du statut compris dans cap 2022, et vont accentuer la soumission des cadres à leurs employeurs.

Nous refusons d’être les fossoyeurs du service public !

Face à cette extinction annoncée du statut, condition d’un service public répondant à l’intérêt général, l’UFICT CGT des services publics appelle tous les ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise à opposer une riposte collective, à participer massivement le 22 mars et dans les suites aux grèves et manifestations partout en France, à organiser des débats avec les agents et les usagers citoyens..

 

ParCGT MEL

22 mars : un combat commun pour l’intérêt général

Cheminots, agents de la Fonction publique, usagers du service public

un combat commun pour l’intérêt général

 Communiqué commun CGT Cheminots et CGT Fonction publique

 

 

Le 22 mars, dans le cadre d’appels intersyndicaux très largement majoritaires, cheminots et agents de la Fonction publique sont appelés à l’action.

Les mobilisations du 22 mars participent du combat d’intérêt général pour l’avenir du service public. Les usagers y ont toute leur place.

Le devenir de nos outils collectifs et démocratiques de réponse aux besoins de la population, les conditions de travail et les garanties statutaires de celles et ceux qui font vivre le service public au quotidien, sont au centre des mobilisations du 22 mars.

À la SNCF et dans la Fonction publique, le gouvernement veut mettre en cause la maîtrise publique des missions et oeuvrer à leur privatisation : projet de changement du statut juridique de la SNCF ouvrant la possibilité d’une ouverture du capital aux marchés financiers ; projets de privatisation et d’abandon de missions de la Fonction publique dans le cadre du processus Action Publique 2022.

Comme on l’a déjà vu à la Poste et France Télécom en préalable à la privatisation, les garanties statutaires des personnels sont dans le viseur : volonté de mettre fin au recrutement sous statut à la SNCF ; extension du recrutement non-titulaire dans la Fonction publique. La précarisation est en effet un moyen de soumettre les agents à des intérêts particuliers, dont ceux de la finance. C’est aussi une condition d’affaiblissement des capacités collectives de résistance à la casse du service public.

Dans les deux cas, le gouvernement agit de manière autoritaire : menace de recours aux ordonnances pour la SNCF ; annonces unilatérales sans dialogue préalable dans la Fonction publique.

 

 

Si elles devaient être menées à leur terme, les réformes engagées par le gouvernement seraient synonymes de passage d’une logique d’intérêt général à la loi du profit et de la rentabilité, de dégradation de la qualité du service public, de renchérissement de son coût pour l’usager, de dégradation des conditions de travail des agents, de précarisation.

À l’inverse de la vision gouvernementale, nous sommes pour notre part convaincus que le progrès, la modernité, passent par plus de service public, plus de démocratie, plus d’emplois stables régis collectivement.

Le 22 mars et dans la continuité de cette journée, en continuant d’œuvrer à la construction la plus unitaire possible sur la base des convergences de revendications, nos organisations agiront avec détermination pour l’avenir du service public, pour la solidarité, pour l’égalité de traitement, pour la justice sociale, pour la satisfaction des revendications des personnels.