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A Luxembourg, l’eau ne coule pas de source !

 

A Luxembourg, l’eau ne coule pas de source !

 

 

Alléluia l’eau « potable où polluée » est revenue à Luxembourg !! Après deux jours sans Eau, celle-ci coule de nouveau des robinets.

Pendant trois semaines, des problèmes sont survenus sur le réseau d’eau potable « eau impropre à la consommation dans tous les sens du terme ». Après plusieurs interventions du personnel de Luxembourg, des packs d’eau ont été mis à disposition de ceux-ci et au bout de trois semaines des gels désinfectant sont apparus dans les toilettes. Ouf !!! Nous sommes sauvés !!

Nous n’avons pas toujours eu les résultats d’analyses de cette eau polluée. Donc quoi penser ?

Quels risques encourent les collègues qui ont consommés cette eau, que penser de l’hygiène des toilettes et des lavabos avec cette eau polluée ??

 

Pas d’inquiétude à avoir, on s’occupe de nous !! C’est ça et la marmotte aussi s’occupe de nous.

La MEL se fait force de COM a tout va et là oups !!! Pas vu pas pris, juste un petit robinet signifiant la coupure d’eau à Luxembourg mais rien sur les trois semaines de pollution.

Allez va, si les collègues de Luxembourg ont quelques ennuis intestinaux ont mettra cela sur le compte de la canicule.

 

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Rétablissement du jour de carence : Une mesure injuste, inefficace et insultante

 

Rétablissement du jour de carence :
Une mesure injuste, inefficace et insultante

Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des comptes publics, a annoncé  le rétablissement du jour de carence pour les agents de la Fonction publique à partir de janvier 2018.

La CGT Fonction publique l’affirme : le jour de carence est motivé par un mensonge. Le gouvernement fonde notamment sa décision sur la volonté de corriger une supposée inégalité public-privé. Or, pour une large majorité des salariés du privé, les trois jours de carence sont actuellement couverts par divers dispositifs (convention collective, accord d’entreprise…) pris en charge par les employeurs. L’égalité dans ce domaine devrait en fait passer par un dispositif de couverture pour la minorité de salariés du privé qui aujourd’hui n’en bénéficient pas.

« Tout d’abord, si l’on examine de près la situation des salariés du privé, on s’aperçoit que les deux tiers d’entre eux sont couverts par des conventions collectives qui prennent en charge les jours de carence. Donc, « en vrai », comme disent les enfants, la situation n’est pas aussi injuste que celle que vous décrivez », Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, répondant à un député de droite en 2015.

 

 

Après l’annonce du gel du point d’indice, le gouvernement opère une nouvelle ponction sur la rémunération des agents publics. Les fonctionnaires et agents publics en maladie restent rémunérés directement par leur employeur et non par la Sécurité sociale : l’État procède ainsi à une économie directe sur les salaires qu’il doit verser, et permet aux autres employeurs publics de faire de même.

Enfin, ce jour de carence constitue une véritable insulte. Son instauration revient à considérer chaque malade comme suspect de fraude et donc, dans le doute, à le sanctionner d’office. Les médecins sont au passage considérés comme des pourvoyeurs d’arrêts de complaisance. Le travail au noir représente 9 à 15 milliards par an de manque à gagner pour les comptes sociaux, soit davantage que la totalité des sommes versées au titre des indemnités journalières pour absence maladie. Ce gisement d’économie côté patronal est ignoré par le gouvernement, qui préfère taper une nouvelle fois sur les travailleurs, en opposant public et privé et en prenant les malades pour boucs émissaires.

En lieu et place de cette mesure stigmatisante et inefficace, le gouvernement a la responsabilité de considérer et de traiter les causes réelles d’une grande partie des arrêts maladie dans la Fonction publique, à savoir la dégradation des conditions de travail et la souffrance générée par les politiques d’austérité.

Cet énième mauvais coup porté aux garanties et droits sociaux est une raison supplémentaire de mener la riposte contre la politique antisociale du gouvernement. La journée de grève et de manifestations du 12 septembre doit à cet égard marquer une étape forte.

 

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Martinez à propos du discours de Philippe : «Attention aux subterfuges !»

Martinez à propos du discours de Philippe :

«Attention aux subterfuges !»

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT demeure sceptique au sortir du discours de politique générale d’Edouard Philippe.

Le secrétaire général de la CGT, déplore un discours «sans annonces», dominé par les mesures d’austérité.

Que retenez-vous du discours ?
Philippe Martinez. Rien d’exceptionnel ! Alors qu’on nous promet du changement depuis deux ou trois mois, j’ai eu l’impression de regarder un jeu de téléréalité où un chauffeur de salle demandait au public d’applaudir toutes les deux minutes. Le Premier ministre s’est contenté de répéter le programme d’austérité du candidat.

Pour réaliser des économies, Philippe a évoqué l’arrêt de «l’inflation de la masse salariale» des fonctionnaires. Qu’en pensez-vous ?
Il est resté très vague et n’a donné, sciemment, aucun chiffre. Pour l’instant, ce qui est officiel, c’est le gel du point d’indice. Et dans son programme, Emmanuel Macron a annoncé 120 000 postes en moins. Après, j’ai trouvé choquant de féliciter le travail des fonctionnaires pendant le discours alors que le gel du point d’indice a été annoncé. C’est du mépris ! Pour moi, lorsqu’on est content de quelqu’un, on le récompense. 

 

 

«Lire entre les lignes»

 

Certaines missions de service public, jugées «inefficaces», pourraient aussi être une source d’économies…
Il faut lire entre les lignes. Lorsqu’Edouard Philippe dit qu’il faut transférer des missions à certains s’ils sont plus efficaces, il parle à mots couverts d’externaliser des services publics vers le privé. Or, à service égal, on a pu voir que l’intérêt en termes de coût est très discutable.

 

Des efforts en faveur des Français ont tout de même été annoncés, en matière de santé par exemple…
C’est vrai. Mais Edouard Philippe est resté très flou, là encore. Lorsqu’il affirme que les soins dentaires, auditifs et les lunettes seront remboursés, il ne dit pas ce qui, en face, sera déremboursé. Il faut faire attention aux subterfuges !

 

C’est-à-dire ?
Quand on promet aux salariés des baisses de charges d’un côté, on leur reprend ailleurs. Au global, les promesses du gouvernement sont basées sur l’austérité, et les réformes prévues ne sont pas en faveur des retraités ou des salariés. Notre journée de mobilisation, prévue le 12 septembre, est donc plus que jamais pertinente. Il faut rester très vigilant car le gouvernement pourrait dévoiler de mauvais coups au dernier moment.