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La CGT vote pour le progrès social

Elections présidentielles

Déclaration de la CGT

 

La CGT vote pour le progrès social

 

A l’approche des élections présidentielles, la CGT souhaite continuer de porter des exigences économiques, sociales et environnementales durant cette campagne. C’est plus que jamais l’enjeu de la période et l’exigence des salariés, des retraités, des privés d’emploi et de la jeunesse. Cette campagne électorale s’éloigne trop régulièrement de ces attentes et des vrais problèmes, minée par des affaires ou des débats bien loin du quotidien et de la réalité du monde du travail.

Nous nous félicitons que les luttes de centaines de milliers de salariés, permettent qu’aujourd’hui, les questions du travail, de la précarité, de la protection sociale, de l’égalité femmes-hommes, des salaires, de l’industrie, des services publics, et de paix trouvent une place dans le débat public. Elles doivent s’imposer dans cette campagne politique.

 

 

Depuis plusieurs mois, la CGT porte des propositions alternatives économiques et sociales en adéquation avec les exigences, les possibilités de notre époque et les aspirations des travailleurs, retraités, privés d’emplois.
Elle porte au cœur de sa démarche, la question du travail. Derrière ce mot, nous parlons de son organisation, du paiement des qualifications et de l’expérience, de la formation initiale et continue, des souffrances qu’il peut générer sur la santé.

Il est insupportable que certains perdent leur vie au travail, pendant que d’autres la perdent parce qu’ils n’en n’ont pas.

C’est pourquoi, nous revendiquons notamment une augmentation des salaires et des pensions avec, comme référence, le SMIC à 1800 euros, une réduction du temps de travail avec, comme référence, une durée de 32 heures hebdomadaire, un nouveau statut du travail et une sécurité sociale professionnelle, une protection sociale de haut niveau, des moyens supplémentaires pour les services publics, comme par exemple la santé, la culture et l’éducation, et la construction d’une véritable Europe sociale.

 

 

Nous nous félicitons que, pour une part, ces propositions soient reprises par certains candidats.

Dans un pays où les 40 plus grandes entreprises viennent de dégager 75 milliards d’euros de bénéfices et de verser à leurs actionnaires près de 500 milliards en 10 ans, les moyens existent.

Nous alertons le monde du travail contre ceux, à l’extrême droite, dont le FN est l’un des porte-drapeaux, qui prônent la division des travailleurs du fait de leur origine, leur statut ou leur situation sociale. Diviser pour mieux régner, c’est un vieux dicton toujours d’actualité aux yeux de certains. C’est aussi une façon de ménager et de servir les véritables responsables de la crise qui continuent de s’enrichir de façon insolente. Alors qu’au contraire les salariés ont besoin d’être unis.

Ceux qui veulent faire porter au syndicalisme la responsabilité des problèmes de notre pays, jouent à un jeu dangereux. Restreindre le rôle et la place du syndicalisme en imposant de nouvelles règles de démocratie sociale, en favorisant la création de pseudo syndicats ou d’associations pour accompagner les décisions patronales ou gouvernementales, ce n’est pas un signe de modernité et cela dessert l’intérêt des salariés.

Il faut d’abord renforcer le rôle et la place des syndicats en faisant respecter une liberté essentielle, le droit de se syndiquer, de militer et de revendiquer sans peur des représailles.

La liberté syndicale fait partie des droits fondamentaux.

Voter est un droit dont beaucoup de citoyens dans le monde, sont privés. C’est la marque de la démocratie, les travailleurs doivent s’en saisir. Les exigences et les choix du peuple doivent être respectés avant, pendant et après les élections. Les salariés doivent être entendus lorsqu’ils se mobilisent, lorsqu’ils revendiquent et qu’ils proposent des alternatives.

Nous refusons d’avoir le choix entre le pire et le moins pire. Nous voulons le meilleur.

 

 

ParCGT MEL

PPCR, nouvelles dispositions

18 mai 2017

PPCR, nouvelles dispositions

 

Nous vous informons sur les textes essentiels,

Aujourd’hui, nous vous parlerons des avancements dans la Fonction publique.

Le Statut de la fonction publique a consacré la notion de carrière pour les fonctionnaires.

Pour ce faire, trois sortes de progressions dans la carrière existent.

 

L’avancement d’échelon

L’avancement d’échelon est élément essentiel car il permet la progression dans la carrière.

L’avancement d’échelon se fait de façon continue d’un échelon à l’échelon immédiatement supérieur. Le saut en une fois de plusieurs échelons n’est pas possible. Cet avancement a une conséquence immédiate qui est c’elle d’une augmentation du salaire de base.

Les anciennes dispositions d’ancienneté minimum, maximum ou intermédiaire ont été supprimées. L’article 78 de la loi 84-53 du 26 janvier 1984 prévoit que l’avancement d’échelon est de plein droit.

L’avancement de grade

Contrairement à l’avancement d’échelon, l’avancement de grade n’est pas de droit (n’est pas accordé automatiquement). En effet, les statuts particuliers prévoient que l’agent « peut » accéder à un grade supérieur.

L’avancement de grade se fait dans le même cadre d’emploi et d’un grade à l’autre.

L’avancement de grade est conditionné par des conditions à remplir par le fonctionnaire. Les conditions varient selon les statuts particuliers de chaque cadre d’emploi. Cela peut être une durée dans l’échelon occupé. Ou bien une durée déterminée dans le grade ou dans le cadre d’emploi.

 

Promotion interne

Cela consiste à être nommé sur un grade qui se trouve dans un cadre d’emploi supérieur. Elle peut être conditionnée par la réussite à un examen ou bien par un accès direct par inscription sur une liste d’aptitude.

Le nombre de fonctionnaires sur les listes d’attentes en promotion interne est important. Car ce passage avec cette disposition-là se fait en dérogation du recrutement par concours. Ce qui signifie des limitations d’accès par des quotas qui limite l’accès.

 

Appréciation de la valeur et de l’expérience professionnelles

Le 4 mai 2017 est paru du JO (Journal Officiel) le décret 2017-722 du 2 mai 2017 relatif aux modalités d’appréciation de la valeur et de l’expérience professionnelles de certains fonctionnaires éligibles à un avancement de grade. Ce dernier complète l’article 3 du décret 2014-1526 relatif à l’appréciation de la valeur professionnelle des fonctionnaires territoriaux.

Il prévoit que les perspectives d'avancement au grade supérieur des agents justifiant de plus de trois ans d'ancienneté dans le dernier échelon du grade détenu fassent l'objet chaque année, lorsque l'accès à ce grade ne résulte pas d'un avancement de grade, d’un concours ou d’une promotion interne d'une appréciation particulière de leur supérieur hiérarchique direct au cours de l’entretien professionnel. Cette appréciation est portée à la connaissance des membres de la commission administrative paritaire compétente.

Ce décret s’appliquera à compter de l’établissement des tableaux d’avancement de grade de l’année 2019.

 

ParCGT MEL

Le Front National n’aime pas les agents territoriaux

 

 

Le Front National n'aime pas les agents territoriaux

 

 

Le FN est un parti xénophobe, hostile au syndicalisme démocratique, qui cherche à diviser les salariés et donc leur capacité à faire aboutir leurs revendications. Il prône des mesures régressives en matière de retraite, de droits des femmes, de protection sociale. C’est aussi un parti dangereux pour les services publics, la Fonction publique, leurs usagers, les fonctionnaires et agents publics, en particulier ceux de la Fonction publique territoriale. En tant que première organisation syndicale dans la FPT, la Fédération CGT des Services publics estime qu’il est de sa responsabilité d’alerter les usagers et agents des services publics territoriaux sur la grave menace que constitue pour eux le programme du FN. Loin de rompre avec la politique de casse du service public menée par la droite ces dernières années, le FN prône en effet son aggravation.

 

 

La CGT le réaffirme, l’histoire de notre pays ou ailleurs dans le monde l’a démontré, lorsque l’extrême droite est au pouvoir la situation des travailleurs ne s’améliore pas! Parce que la CGT est aussi pour une société basée sur l’émancipation des travailleurs, l’égalité des droits actuels et la conquête de nouveaux, la justice sociale et la solidarité entre tous les travailleurs y compris privés d’emploi, nous ne pouvons rester neutres, laisser faire et voir le poison de la division, du repli et du racisme se développer au cœur du salariat.

 

Effectifs de la FPT : Le Pen, la grande faucheuse

 

« il faut absolument réduire massivement la fonction publique territoriale » MLP 30/10/11

 « Les collectivités territoriales devront maîtriser leurs effectifs et présenter chaque année au préfet de leur département pour les plus importantes d’entre elles (régions, départements, intercommunalités et communes de plus de 10 000 habitants) un plan impératif de réduction ou de stabilisation de leurs effectifs. (…) Les effectifs de l’État seront dans le même temps stabilisés ». MLP mars 2011

 

 

 Aux yeux du FN, les agents territoriaux, pour nombre d’entre eux, sont donc au mieux inutiles. Les personnels qui travaillent tous les jours pour l’intérêt général apprécieront… De cette vision caricaturale, découle un vaste plan de suppression massive d’emplois dont la maîtrise serait confi ée aux préfets. Alors que le FN prévoit de maintenir au niveau actuel les effectifs de l’État, cet acte II de la RGPP serait synonyme d’abaissement de la qualité du service public pour les usagers et de dégradation des conditions de travail pour les agents. On notera d’ailleurs que le FN ne propose rien pour résorber la précarité massive dans la FPT.

 

Conception du service public : inégalité de traitement et politisation

 

En rupture complète avec le principe d’égalité de traitement, le FN propose une discrimination selon la nationalité dans l’accès à un certain nombre de services publics. Au-delà de son caractère abject sur le principe, la « priorité nationale » ignore le fait que les résidents étrangers concourent comme les Français au fi nancement de l’impôt et de la protection sociale, avec même un solde positif pour l’économie française. De même, le FN entend rompre avec le principe de neutralité du service public et favoriser le recrutement de fonctionnaires « patriotes », c’est-à-dire inféodés à son idéologie. En privilégiant la fidélité partisane, le FN néglige la compétence et le sens de l’intérêt général. Les désastreuses expériences locales de gestion municipale par le FN ont tristement illustré et illustre tristement les dangers de cette conception dévoyée du service public. 

 

L’idéologie et le programme de Marine Le Pen sont aux antipodes des valeurs et des besoins du service public territorial. Pour la démocratie, l’égalité et la solidarité, refusons la régression, la division et la haine de l’autre !