Archives de l’auteur CGT MEL

ParCGT MEL

Valls jure fidelité aux patrons

Déclaration de Thierry Lepaon, Secrétaire général de la CGT

 

Le Premier ministre en meeting au MEDEF !

 

valls-au-medef.JPG

 

Pour la deuxième fois sous la Présidence de François Hollande, un Premier ministre de la République est la vedette d’un meeting syndical.

 

Le Premier ministre a choisi de venir faire applaudir sa politique par le MEDEF, le jour même de la publication des chiffres du chômage qui continuent d’augmenter.

 

La confusion des genres entre l’Etat et le MEDEF, le trait d’union qu’il tire entre le Medef et les entreprises, ont quelque chose de scandaleux.

 

valls-au-medef-aout14.jpg

 

La scénographie de son intervention, après le film de propagande du Medef intitulé, « Un million d’emploi, c’est possible » ne nous dit rien sur : quand, dans quelles entreprises, sur quel territoire, avec quel temps de travail, avec quelle rémunération seront créés ces emplois ? Pour l’instant et malgré les 220 milliards de cadeaux déjà consentis aux entreprises, on n’en a vu aucun.

 

Aucune stratégie n’est annoncée concernant l’évaluation des politiques publiques en direction des entreprises. Sur 45 minutes de discours, il consacre une phrase timide sur les comptes qu’elles auront à rendre à la nation.

 

Il passe sous silence les 220 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises qui ne sont soumises à aucune évaluation alors que tous les observateurs attentifs constatent que le versement du CICE n’a servi ni à l’investissement, ni à l’emploi.

 

Sur les 40 entreprises du CAC 40, 37 viennent d’augmenter leurs dividendes aux actionnaires, au détriment des investissements, de l’emploi et des salaires.

 

Le Premier ministre dit vouloir rassembler pour réformer, mais la question cruciale qui est posée est sur quoi ?, comment ?

 

Sa réponse est en ligne avec le clip du syndicat patronal. Tout y passe, les attentes du MEDEF sont même anticipées : la simplification du code du travail, le travail du dimanche, la représentation des salariés dans les petites et moyennes entreprises…

 

Tout cela au motif que la France vivrait au- dessus de ses moyens depuis 40 ans. C’est insupportable ! Où sont les salariés, les retraités, les chômeurs, les jeunes en galère, qui vivent au- dessus de leurs moyens aujourd’hui en France ?

 

valls-combat-pauvres.jpg

  

ParCGT MEL

Situation économique et sociale

Situation économique et sociale :

 

La situation est grave : il faut rompre avec l’austérité

La CGT a appelé jeudi à « rompre avec l’austérité » et le pacte de responsabilité, alors que l’économie française a enregistré un deuxième trimestre consécutif de croissance nulle.

 

Le pays a vu son produit intérieur brut (PIB) stagner au deuxième trimestre, comme au premier, a annoncé jeudi l’Insee, relevant que la quasi-totalité des moteurs de croissance était en panne.

 

rentée v&alls holane aout14

 

« Cette dégradation flagrante de la situation atteste, une fois de plus, de la nocivité du +pacte de responsabilité+ (…) et de la politique d’austérité que poursuit le gouvernement pour plaire au patronat, aux marchés financiers et aux libéraux de la Commission européenne« , a réagi la CGT dans un communiqué.

 

La centrale « revendique haut et fort la nécessité de rompre avec ces politiques néfastes ».  

Elle attribue la « gravité de la situation en France » aux « choix erronés du gouvernement« , qui « accommodent la logique patronale de la pression sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail au nom de l’amélioration de la compétitivité ».

 

cgt-dapeau.jpg

 

La CGT craint en outre que la consommation, « seul facteur qui contribue positivement à l’activité économique », prenne « un coup à la rentrée ».

 

Pour « éviter la spirale déflationniste » et « dynamiser l’activité économique et l’emploi », la CGT préconise « d’augmenter les salaires, les traitements, les pensions et les minima sociaux » ainsi que « les dépenses pour la recherche, la formation, l’éducation, la santé, les infrastructures ».

 

Le syndicat propose par ailleurs de « conditionner toute aide au respect des critères précis en termes d’emploi, de salaire, d’égalité femmes/hommes ».