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Sécurité Sociale : la santé, toujours pas une priorité !

PLFSS 2021 : la santé, toujours pas une priorité, malgré les apparences !

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La gestion chaotique de la crise sanitaire par le gouvernement crée de l’inquiétude et de la colère alors que, dans le même temps, les vrais problèmes ne sont pas traités.
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Aujourd’hui, alors que le nombre de malades atteints par la COVID 19 augmente, le système de santé – plus particulièrement l’hôpital – n’a pas la capacité d’assurer pleinement ses missions par manque de moyens.

En effet, le manque de personnels et donc de lits ne permet pas d’assurer à la fois la prise en charge des patients habituels et ceux atteints par le Coronavirus.

Le Ségur de la santé n’a répondu ni aux attentes des salariés, ni aux besoins de la population.

Si les augmentations de salaire – même insuffisantes   sont toujours bonnes à prendre, la première revendication des salariés, l’embauche massive de personnels, n’a trouvé de réponses ni dans les hôpitaux, ni dans les Ehpad(s).

 

Les services du ministère de la Santé ont confirmé la fermeture de 3400 lits en 2019 et ces dernières semaines ; la presse s’est fait l’écho de fermetures de services dans de nombreux hôpitaux, faute de personnels.

Le PLFSS annoncé hier soir, avec des chiffres trompeurs, masque en fait une poursuite de la réduction des moyens pour notre système de santé.
L’essentiel des crédits supplémentaires ont déjà été dépensés du fait des augmentations de salaire déjà validées et par une politique de tests inefficace et très coûteuse.

Rien n’est prévu pour l’embauche massive et urgente de personnels absolument indispensable pour répondre aux besoins et améliorer les conditions de travail des professionnels de santé.

Par contre, de nouveau, 4 milliards d’euros d’économies sont demandés, soit le même niveau que ce que nous avons connu ces dernières années.
Nous sommes donc toujours dans la même logique qui est à l’origine de l’incapacité de notre système de santé à faire face à la crise des mois de mars et avril qui continue et va se poursuivre dans les mois et les années suivantes.

La CGT continue de revendiquer un véritable plan de formation et de recrutement de personnels à hauteur de 100 000 emplois dans les hôpitaux, 200 000 dans les Ehpad(s) et de 100 000 dans l’aide à domicile.

Elle appelle l’ensemble des salariés et la population à être présente dans toutes les mobilisations à venir, notamment celle du 15 octobre lancée par sa Fédération Santé et Action sociale.

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L’écho CGT du CHSCT : CHSCT du 28 09 20

L’écho CGT du CHSCT

Retour sur le CHSCT du 28 septembre 2020

Plusieurs points figuraient à l’ordre du jour

  1. Renouvellement de la fonction de Secrétaire du CHSCT

Le mandat de Secrétaire du CHSCT exercé par notre camarade Sébastien POLVECHE, arrivait à échéance. Son mandat a permis de faire avancer plusieurs dossiers sensibles, avec notamment l’obtention d’une expertise sur Biotope.

Nous avons également obtenu, à force d’insister, que la nouvelle version du PRA soit soumise à l’avis préalable du CHSCT – ce qui explique les reports successifs de son application.

Le CHSCT a désigné David SPEBROEK, mandaté par le syndicat FSU. Nous avons soutenu sa candidature et nous soutiendrons toutes les actions contribuant à améliorer les conditions de travail des agents.

  1. PRA : les alertes de la CGT ont été entendues par la MEL

 

 

 

Le document qui nous a été présenté comporte un ensemble de mesures répondant aux alertes que nous avions exprimées :

  • La MEL s’est engagée à respecter les mesures de distanciation physique (quinconces notamment) et à limiter le nombre de jours de présentiel pour les agents dont le poste est télétravaillable,

  • Reprise progressive des agents placés en confinement préventif, accompagnement de ces agents par le CMS, en particuliers s’agissant des agents très vulnérables,

  • L’autorisation (à titre exceptionnel) du cumul garde d’enfants et télétravail, répondant aux problèmes de garde causés par les fermetures d’établissement scolaires suite à des contaminations au Covid19.

S’agissant du PRA, le Président du CHSCT a ouvert le débat en annonçant que la jauge maximale retenue pour les sites centraux et sites externes était ramenée à 50%, répondant favorablement aux alertes que nous avons exprimées à l’encontre de la proposition initiale (70%).

Nous avons également alerté le CHSCT s’agissant des multiples dérogations collectives et individuelles permettant de dépasser cette jauge et nous avons obtenu que les dérogations collectives soient soumises à l’avis préalable d’une instance où siègent des membres du CHSCT.

Pour toutes ces raisons, nous avons voté en faveur de ce Plan de reprise d’Activité amendé.

Cependant, nous resterons vigilants quant à son application effective.

  • Nous avons mis en garde l’employeur s’agissant des mesures dérogatoires individuelles (jusqu’à 100% de présentiel). Ces mesures peuvent être prises par l’encadrant (à ses risques et périls ?), sans avis du CMS ou du CHSCT. Cela ne nous semble pas sain, ni pour les encadrants, ni pour les agents,

  • La situation des agents dont le poste n’est pas télétravaillable et dont le présentiel est fixé à 100% du temps de travail nécessite une attention particulière des acteurs de la prévention à la MEL (CMS, CHSCT, employeur). En effet, les 2 clusters identifiés à la MEL (CER d’Armentières et Crématoriums d’Herlies) concernent des agents dont le poste n’est pas télétravaillable (contact avec le public, travail en extérieur).

  1. Visite du CHSCT avec Secafi (clôture de l’expertise)

 

 

Nous avons alerté l’employeur en amont du CHSCT sur les retards pris sur l’organisation de cette visite et sur la réalisation des mesures acoustiques préconisées par Secafi.

Nous avons obtenu que cette visite CHSCT avec Secafi soit organisée rapidement. Elle doit permettre d’affiner les préconisations de l’expertise obtenue par le CHSCT. En effet, la situation sanitaire de la MEL est d’autant plus préoccupante que certains sites, dont Biotope, sont inadaptés, du fait de la sur – densité des espaces de travail.

Il nous faut à présent obtenir de l’employeur le budget et les travaux nécessaires au réaménagement des locaux de Biotope. Il s’agit d’appliquer les préconisations de l’expertise visant à réduire la densité des espaces de travail et à garantir les conditions de travail des agents.

Sur tous ces points, nous avons mis en garde l’employeur : si nous constatons que les décisions ou atermoiement de la MEL sont de nature à entraver le fonctionnement du CHSCT ou à mettre en péril les conditions de travail des agents, nous saisirons les autorités de tutelle : Préfecture, Inspection du Travail, voire le Procureur de la République, s’il le faut !

L’expertise a identifié des risques sur les conditions de travail des agents :

  • La densité des espaces de travail individuels (« Fabrik ») risque d’exposer les agents à une ambiance sonore supérieure aux recommandations de l’INRS (55db), même lorsque le taux d’occupation des locaux est modéré (60%).

  • L’acoustique insuffisante sur les postes où la communication téléphonique est permanente expose les agents à de la fatigue professionnelle (RPS, troubles du sommeil, …),

  • Le positionnement des espaces de confidentialité sur les benchs risque de poser des problèmes de concentration,

  • La présence de bureaux dos aux fenêtres (même protégés par des stores) risque de limiter la vision de loin des agents et d’augmenter leur fatigue visuelle.

Secafi préconise de :

  • Réduire la densité des espaces de travail : en supprimant les bureaux individuels, étudiant la possibilité d’utiliser les espaces de début de promenade pour y placer des salles de réunion ou bulles et donc de redonner de l’espace à la Fabrik, ou en étudier la possibilité de louer des surfaces de bureaux supplémentaires aux alentours,

  • Préserver les ambiances lumineuses à préserver : en retirant les postes de travail dos aux fenêtres, en limitant l’emploi des stores afin de garantir une vision de loin nécessaire au repos oculaire, et en conservant un éclairage d’appoint, sans prescription médicale,

  • Poursuivre les mesures acoustiques, notamment au sein des fabrik et adopter les mesures correctives appropriées.

 

 

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Rencontre avec le Vice Président en charge des Ressources Humaines

Rencontre avec le Vice Président en charge des Ressources Humaines

 La CGT à l’offensive pour vos conditions de travail !

 

Le jeudi 17 septembre dernier, la CGT a rencontré Christian MATHON, nouveau Vice-président en charge des RH et de l’Administration à la MEL. Elle était représentée par Frédéric PARISOT, Sébastien POLVECHE et Thierry DUEL.

 

Cette rencontre s’est déroulée dans un esprit d’écoute et de respect mutuel. Cela représente déjà une évolution en soi par rapport au mandat politique précédent !

Un PRA raplapla ?

 

 

S’agissant du Plan de Reprise d’Activité (PRA), nous avons obtenu que ce document fasse l’objet d’un avis préalable du CHSCT, le 28 septembre, avant sa mise en œuvre.

Concernant le contenu du PRA, nous avons alerté l’employeur sur la contradiction entre les constats dressés par le document (augmentation du nombre de contamination, prévalence des clusters dans les administrations publiques) et la volonté de porter la « jauge » sur les sites centraux (Biotope et Euralliance) et sites externes à 70 %. Concrètement, le taux d’occupation de ces sites serait porté à 70 % pour les agents dont les postes sont télétravaillables (ils combineraient travail en présentiel et télétravail), tandis que les agents dont les postes ne sont pas télétravaillables reprendraient en présentiel à 100 %, avec rappel progressif des agents placés en confinement préventif.

La MEL nous propose désormais que cette jauge de 70 % constitue un plafond et non plus un plancher, et que les situations soient appréciées sites par sites. Cette jauge nous semble déraisonnable, alors que le département du Nord a été classé en zone rouge, que plusieurs contaminations ont été recensées à Biotope et Euralliance et que le CER d’Armentières a été fermé préventivement pendant plusieurs jours suite à 3 contaminations à la COVID 19, …

Conditions de travail à Biotope

De notre point de vue, la situation sanitaire de la MEL est très préoccupante : certains sites, dont le nouveau siège Biotope, sont inadaptés du fait de la sur-densité des espaces de travail et de la saturation du restaurant, pourtant partiellement exploité.

C’est pourquoi, la CGT a exigé que la visite du CHSCT prévue pour finaliser l’expertise produite par le cabinet SECAFI, mandatée par les élu·es de l’instance, ait lieu rapidement, de manière à pouvoir être restituée lors du CHSCT du 28 septembre 2020.

Notre syndicat propose au contraire :
> De limiter la jauge de présentiel à un plafond de 50 %, révisable sur avis du CHSCT ;
> De faire participer les représentants du personnel au CHSCT à la cellule de
veille hebdomadaire ;
> D’accompagner la reprise des personnes en confinement préventif par une visite au Centre Médico-Social, permettant par
exemple de proposer un test de dépistage pour la Covid19.

En effet, il faut selon nous, dès à présent, appliquer les préconisations contenues dans cette expertise, notamment celles visant à réduire la densité des espaces de travail et à garantir les conditions de travail des agents.

De fait, il nous faut obtenir de l’employeur le budget et les travaux nécessaires au réaménagement des locaux de Biotope. Il s’agit d’appliquer les préconisations de l’expertise.

Sur tous ces points, le syndicat CGT MEL a mis en garde l’employeur : si nous constatons que les décisions ou atermoiements de la MEL sont de nature à entraver le fonctionnement du CHSCT ou à mettre en péril les conditions de travail des agents, nous saisirons les autorités de tutelle : Préfecture, Inspection du Travail, voire le Procureur de la République s’il le faut. Nous attendons que l’employeur se positionne. Le Vice-président MATHON s’est engagé, à tout le moins, à prendre rapidement contact avec SECAFI (le prestataire ayant produit l’expertise sur Biotope). Il s’est également engagé à garantir la présence du syndicat CGT MEL au sein du comité de pilotage de la mission. Nous avons initié la démarche et nous entendons bien la finaliser !

Troubles Sociaux-Psychiques

Notre délégation a rappelé le bilan désastreux du précédent mandat sur le plan de risques psycho-sociaux : réorganisation permanente, mise à la vacance des postes, mise en concurrence des agents, perte d’efficacité des services faisant l’objet de réorganisations répétées, augmentation des pressions sur les agents, des dépressions, …

Le Vice-président MATHON s’est voulu rassurant et a indiqué vouloir mettre fin au processus de réorganisation permanente, sans pour autant renoncer à la mise en œuvre d’ajustements ponctuels.

Nous avons profité du rendez-vous pour attirer l’attention du Vice-président MATHON sur plusieurs situations préoccupantes : réintégration d’agents après un congé de longue maladie, agents en dépression, agent victime de discrimination syndicale, …

Là encore, nous attendons des réponses claires de la MEL et sommes prêts à saisir les autorités de tutelle en cas d’inaction ou de décisions portant grief.

Attribution de la prime COVID

 

Nous avons abordé la question de la prime COVID. Cela engendre des incompréhensions et un légitime sentiment d’injustice pour nos collègues mobilisés durant le confinement et qui ne l’ont pas obtenue ! Dans certain services, en effet, les agents perçoivent la distribution de la prime comme une prime clientéliste. Pour Frédéric Parisot c’est une prime contre-productive qui exclut et divise au lieu de récompenser et motiver. Nous demandons par conséquent de la clarté et l’équité pour tous les agents ayant travaillé pendant la crise sanitaire ! En un mot, la prime pour tous ceux-là.

Mise en place de Tickets-Restaurant à la MEL

 

D’ores et déjà, nous constatons que le restaurant est largement sous-dimensionné. Dans les faits, il y est impossible de respecter la distanciation sociale. Dans ces conditions, plus aucun agent des sites extérieurs ne vient déjeuner au restaurant. La CGT insiste pour que son document revendiquant la mise en place de TicketsRestaurant à la MEL, remis officiellement le 30 janvier 2020 à Damien CASTELAIN, soit enfin étudié par l’employeur.

 

Dans la foulée de cet entretien, nous remettrons au Vice-président MATHON un cahier de revendications beaucoup plus complet, qui abordera toutes les problématiques de notre établissement et de ses agents.