Archives de l’auteur CGT MEL

ParCGT MEL

Avec Avia ça plane, pour moi !

Avec Avia ça plane, pour moi !

Avec LREM, 1984 devient réalité

 

 

Il y a un mois, les députés de la République en Marche ont profité du déconfinement progressif pour faire voter une nouvelle loi scélérate à l’Assemblée.

Non contents de donner davantage de fric aux riches (suppression de l’ISF, instauration de la flat tax, cadeaux fiscaux comme s’ils en pleuvaient…) et d’en enlever aux pauvres (réforme des retraites, de l’hôpital, des indemnités chômage…) nos chers députés en marche vers toujours plus de dictature s’attaquent aux libertés fondamentales :

La loi Avia, votée le 13 mai, a pour but, sous couvert de lutter contre la haine, de restreindre la liberté d’expression sur Internet en obligeant les hébergeurs, plateformes et moteurs de recherche à supprimer tout contenu haineux sous 24h sous peine d’amendes allant jusqu’à 1,25 million d’euros !

Cette réforme compliquée à mettre en œuvre concrètement a surtout un contenu très discutable : en effet qu’est-ce que la haine ? Haïr Macron et ses ministres incompétents pour la politique qu’ils mettent en œuvre et pour les milliers de victimes qu’elle cause, notamment en période de crise comme avec le COVID, est-ce de la haine ou de la raison ?

Et si c’est de la haine, n’est-elle pas amplement justifiée ?

De plus, cette loi exclut toute intervention d’un juge en faisant appel à l’autocensure du privé (Facebook, Twitter, Google, Youtube…) et au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) qui n’est pas un juge et dont le président est nommé directement par le Président de la République.

Le Conseil Constitutionnel vient heureusement, ce jeudi 18 juin, de censurer toutes ces dispositions liberticides et qui marquent une volonté de Macron et de sa clique de museler toute forme d’opposition.

On pourra également s’amuser du fait que la députée qui porte cette loi, Laetitia Avia, s’y connait bien en matière de haine, elle qui a mordu un chauffeur de taxi car son terminal de paiement par carte bancaire était hors service et qui est sous le coup de procédures judiciaires pour avoir harcelé, maltraité ses collaborateurs et pour avoir proféré des insultes homophobes et racistes, comme le rapporte Médiapart.

 

On espère bien que cette personne souffrant de troubles du comportement et de grave dissonance cognitive se fera vite soigner à moins qu’elle ne soit condamnée par la justice, au nom de cette même haine qu’elle prétend combattre, tel l’arroseur arrosé !

 

Pépé Roquet

ParCGT MEL

Alice au pays des merveilles d’Alain Bernard

ALICE AU PAYS DES MERVEILLES

 

« Il faut être objectif. Les agents vont être émerveillés de leur nouveau cadre de travail »

Alain Bernard, La Voix du Nord, 30 /12/19

 

 

Alice est rentrée à la CUDL au milieu des années 80. Tranquille, sérieuse et appliquée, elle a fait son petit bout de chemin rue du Ballon : de services en services, elle a toujours fait son boulot avec sérieux et engagement. Un élément sur qui on sait pouvoir compter quand on lui confie des missions.

Toujours disponible, jamais absente. Tiens, je me rappelle l’avoir croisée dans les couloirs du siège. Une jambe dans le plâtre, une béquille sous le bras gauche et des dossiers sous l’autre bras. Une mauvaise chute l’avait forcée à l’arrêt 32  jours. Pour la remercier d’avoir passé outre l’avis de son médecin en reprenant le travail trop tôt, on lui avait refusé une augmentation de grade au prétexte de ces 2 jours d’arrêt de trop dans la même année (A la CUDL, plus de 30 jours d’arrêt signifiait pas d’avancement, pas d’échelon, et baisse de la prime de fin d’année). Mais bon, Alice, elle a continué à faire le boulot sans rechigner.

35 ans à venir au siège en transport en commun. Alice, elle n’aime pas trop conduire et, après tout, elle est écolo avant l’heure. Pensez ! 20 minutes de marche pour rejoindre son bus et près d’une heure pour arriver rue du Ballon. Mais Alice, elle faisait ça tranquille, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige.

Puis vint l’émerveillement selon Alain Bernard. Allez hop ! Direction le Boulevard des cités unies : Emerveillage, sublimitude et bonheur !

Sauf qu’à Alice, on lui a dit : Ben toi on va te mettre au fin fond de Lomme parce que, tu comprends, il faut faire de la place pour les services indispensables à la MEL : la communication et les RH… Le reste des services, genre la voirie, le parc auto ou l’assainissement, c’est pas trop nouveau monde managerial !

 

 

Alice ça lui faisait juste 1h30 en plus de transport en commun. Et puis, là-bas, au fin fond de Lomme, son nouveau bureau, c’est un Algeco qui a presque son âge, bourré d’humidité, très mal chauffé. Alice, elle a eu beau essayer d’expliquer son mal être devant cette situation, on l’a, au mieux, à peine écoutée, au pire dit que c’est comme ça, tu te demmerdes, faut t’y faire et pour le transport, t’as qu’à t’acheter une bagnole ! Ils sont très compréhensifs ses directeurs… C’est l’école managériale comme on l’a bien apprise depuis 6 ans.

Et, ce qui devait arriver arriva, un sale après-midi de décembre, on a retrouvé Alice dans son Algeco allongée devant son bureau. Une crise de nerfs comme n’importe qui en aurait fait à sa place.

Évidemment, l’arrêt de travail fut obligatoire. Alice faisait une dépression sévère. Moi qui la connais, je peux vous dire que ce n’est pourtant vraiment pas son style.

 

Depuis, on l’a laissée bien seule à la MEL. Des coups de fils, polis certes, mais qui ne l’aident pas à s’en sortir. Alice, elle aurait aimé entendre «reviens nous vite, on a besoin de toi» ou « tu nous manques, on a besoin de ton expérience et de ton professionnalisme». Au lieu de ça, souvent, elle n’entendait que «reste chez toi..».

Alice aurait bien voulu connaître le pays des merveilles du nouveau siège selon Alain Bernard, mais depuis une semaine elle est dans un centre spécialisé pour dépression sévère. Je l’embrasse.

« La Reine avait une seule méthode pour résoudre toutes les difficultés, petites ou grosses.
-Qu’on lui coupe la tête ! dit-elle sans même lever les yeux. » … 

Lewis Caroll, Alice aux pays des merveilles

 

 

Thierry DUEL

ParCGT MEL

Pour une prime exceptionnelle COVID pour les agents mobilisés pendant la crise sanitaire

Signez la pétition !

 

Pour une prime exceptionnelle COVID pour les agents mobilisés

pendant la crise sanitaire

 

 

 

Le plan de reprise d’activité stipule qu’ «une prime exceptionnelle sera attribuée aux agents ayant été confrontés à des sujétions exceptionnelles en raison de la crise sanitaire, en présentiel ou en travail à distance »

L’implication des agents mobilisés lors du PCA a été sans faille durant cette période très difficile et anxiogène.

Les premiers temps du confinement (près d’un mois) se sont avérés difficiles.

Aucune dotation de protection « SANITAIRE » n’était disponible.

–       Pas de masques

–       Pas de gants

–       Pas de gel

–       Pas de désinfectant

Ce contexte a installé un climat fortement anxiogène et a perturbé l’ensemble du personnel en PCA.

 

 

Malgré ce contexte pandémique très anxiogène l’implication des agents est restée exemplaire et sans faille.

Tous ces éléments justifient amplement l’octroi de cette prime à tous les agents mobilisés dans le cadre du PCA.

De ce fait, Monsieur le Président, nous vous demandons d’octroyer cette prime exceptionnelle à l’ensemble des agents ayant participé au Plan de Continuité d’Activité.

 

 

https://chng.it/WJfJvtkTSL