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CADRES TERRITORIAUX, DÉFENDONS DES RETRAITES DÉCENTES POUR TOUS !

 

LE 5 DÉCEMBRE

DÉFENDONS DES RETRAITES DÉCENTES POUR TOUS !

 

 

À partir de 2025, la réforme gouvernementale envisage de faire disparaître les 42 régimes de retraite existants — dont la CNRACL — pour les remplacer par un système unique qui concernera tous les actifs : salariés du privé, fonctionnaires, indépendants. La réforme rentrerait en vigueur à partir de la génération née en 1963 qui partira en retraite en 2025 à l’âge de 62 ans. À partir de 2025, il est annoncé une conversion des droits acquis en points. L’objectif du gouvernement est de bloquer définitivement la part des richesses affectée aux retraites à son niveau actuel de 14 % du PIB. Avec une augmentation dans les prochaines décennies du nombre de salariés de 50 ans et plus, les cadres A, B et agents de maitrise de la Fonction publique territoriale sont principalement impactés par cette réforme.

POURQUOI CE PROJET DE RÉFORME EST-IL DANGEREUX POUR LES CADRES TERRITORIAUX ?

Parce que les moins bonnes années seraient désormais autant prises en compte que les meilleures années : en imposant un calcul des pensions sur l’ensemble de la carrière au lieu des 6 derniers mois, les cadres territoriaux qui bénéficient de carrières « ascendantes » verront une baisse de leurs pensions de plusieurs centaines d’euros.

Par voie de conséquence, c’est l’ouverture au recours systématique à des mutuelles ou à des assurances privées pour les seuls cadres qui en
auront les moyens, et au bénéfice du marché.

Parce que les retraites par capitalisation ne garantissent pas le versement de la pension : la baisse des pensions risque de contraindre les
cadres à épargner davantage. Le risque de faillite des banques, et donc de perdre tout ou partie de l’épargne d’une vie, est bien réel au regard des
scandales financiers et crises boursières de ces dernières années.

 

Parce que les jeunes qui font des études supérieures n’auront jamais de retraite décente : en effet, l’exigence d’une durée de cotisation
de 43 ans pénalisera toujours les jeunes qui font des études supérieures et qui trouvent un emploi stable de plus en plus tard.

Parce que cela va accentuer les inégalités pour les femmes 
Les femmes qui occupent des fonctions d’encadrement à temps partiel n’auront plus droit à la neutralisation des effets de la maladie, de la
maternité, du chômage et des inégalités de salaires sur le calcul de leur pension. La pension de réversion ne permettra plus au conjoint survivant
de dépasser 70 % de la somme des pensions des deux conjoints. En cas de décès du conjoint, les femmes verraient donc leur pension de réversion
limitée alors qu’aujourd’hui elle est versée sans condition de ressources. Les femmes qui travaillent principalement dans les filières sociale
et médico-sociale (+90 %) seront touchées avec « l’extinction progressive » des dérogations qui permettent actuellement aux personnes exerçant
des professions classées en catégorie active de partir à 55 ans en raison de la pénibilité de certaines fonctions.

Parce que cette réforme est incertaine sur l’intégration des primes dans l’assiette des cotisations
Les primes représentent 29,7 % de la rémunération brute des agents en catégorie A et 23,8 % pour les agents de catégorie B. On voit mal comment
le gouvernement va s’y prendre pour intégrer les primes dans l’assiette de cotisations sans augmenter de manière significative les traitements
indiciaires des professions n’en bénéficiant pas compte tenu de la complexité des conditions d’attribution et des inégalités de traitement entre
les collectivités.

 

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Décryptage du discours de Jean-Paul Delevoye

Les sophismes du haut-commissaire à la réforme des retraites

 

Dans cette vidéo tiré d’un extrait de l’émission Clique sur Canal +, Clément Viktorovitch qui est chroniqueur et professeur de rhétorique, décrypte le discours du haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye et décrit de façon pédagogique les éléments de langages qu’il utilise.

 

 

 

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Puissante mobilisation du secteur de la Santé : la ministre doit répondre aux revendications.

Puissante mobilisation du secteur de la Santé : la ministre doit répondre aux revendications.

 

Une nouvelle fois, les personnels de la Santé et de l’Action Sociale se sont mis en grève et ont manifesté dans l’unité à l’appel des organisations médicales et paramédicales : AMUF, APH, CFE- CGC, CFTC, CFDT, CGT, SNPHARE, SUD, UNSA et la Coordination Nationale de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité, les collectifs Inter blocs, Inter Hôpitaux, Inter Urgences et le Printemps de la psychiatrie.

Une nouvelle fois, le monde de la santé et particulièrement les hospitaliers ont exprimé leur colère face à la constante dégradation des conditions de travail qui se traduit au quotidien par un manque de place pour accueillir les patient.e.s et un manque de personnel pour les soigner. Les usagers et la population sont les premières victimes de cette situation.

Une nouvelle fois, les personnels demandent l’arrêt des fermetures de lits, l’embauche massive de professionnel.le.s, ainsi qu’une augmentation de salaire de 300 € minimum pour tou.te.s.

Le PLFSS est discuté au Sénat, l’ONDAM proposé ne prévoit que 2.1 % d’augmentation, alors que pour répondre aux revendications il faudrait une augmentation minimum de 5% et l’annulation de la dette des Hôpitaux.

 

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E.Macron renvoie sa réponse à un conseil des ministres qui se tiendra le 20 novembre 2019. C’est tout de suite que la ministre A.Buzyn doit répondre aux revendications urgentes !!

La manifestation parisienne du 14 Novembre a réuni aussi bien les médecins que les personnels, quels que soient leurs métiers. Elle a réuni plus de 30 000 professionnel.le.s avec leur syndicat, venu.e.s de toute la France. Pour exemple, étaient présents : le CHS du Rouvray, le CH de Toulon, le CH du Havre, le CHU de Rennes, Bourges…

Partout dans les territoires, des milliers de professionnel.le.s se sont rassemblé.e.s et ont manifesté dans leurs hôpitaux, devant les ARS, interpellant ainsi les directeurs et les tutelles : Toulouse, Clermont-Ferrand, Brest, Douai…

Des représentant.e.s des syndicats européens (EPSU) se sont joint.e.s à cette grande journée de grève. Les agents originaires d’Outre-Mer se sont aussi fortement mobilisé.e.s.

Les agents des finances publiques et les pompiers se sont aussi mis en grève sur leurs revendications, preuve que le mécontentement gagne tous les secteurs.

D’un coté, les conditions de travail se dégradent et deviennent de plus en plus pénibles, de l’autre le gouvernement nous annonce dans son projet de réforme des retraites qu’il faudra travailler plus longtemps : inacceptable !!

Le 5 décembre sera l’occasion pour tous les secteurs et donc pour les personnels de la santé et de l’action sociale de dire non à ce projet de réforme. Tou.te.s en grève le 5 décembre !

 

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