cnracl

Archives de catégorie Retraité-e-s

ParCGT MEL

URGENCE POUR LES SALAIRES, URGENCE POUR LA FONCTION PUBLIQUE

 

 

 

Avec une inflation de plus de 6 % sur un an, la situation salariale atteint un niveau insupportable. La fin de l’insouciance et de l’abondance, nous y sommes confronté·es depuis longtemps !

L’augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice au 1er juillet a marqué une rupture indispensable avec l’absurde politique de gel menée par les gouvernements successifs. Mais le niveau de cette augmentation est clairement insuffisant, d’autant que la montée de l’inflation devrait continuer (jusqu’à frôler les 10 % fin 2022 selon certaines estimations). Dans de nombreux secteurs, en France et dans le monde, les grèves et mouvements sociaux se développent pour l’augmentation des salaires. Après plus d’une décennie de refus obstiné d’augmentation générale pour tou·tes les agent·es de la Fonction publique, les annonces de dégel — très insuffisantes, donc — sont aussi un encouragement à agir pour obtenir plus !

De l’argent disponible pour d’autres choix

De même que le «quoiqu’il en coûte » et ses dizaines de milliards versées sans condition aux grandes entreprises et aux plus riches, la loi « Pouvoir d’achat » et ses plus de 20 milliards démontrent une nouvelle fois qu’il n’y a pas de pénurie de moyens financiers dans notre pays. Mais cette loi reste fondée sur une logique de mesures parcellaires et non contraignantes pour les employeurs. Macron, son gouvernement et sa majorité relative vont devoir finir par accepter la nécessité d’augmenter tous les salaires, seul moyen de faire face à l’inflation et de reconnaître le travail à sa juste valeur!

SALAIRES : LA VÉRITÉ DES CHIFFRES

Le gouvernement affirme que 3,5 % d’augmentation de la valeur du point représenteraient un coût de 7 milliards d’euros. En incluant les effets sur les impôts et les rentrées de cotisations sociales, ce coût est en fait de l’ordre de 4,5 milliards pour plus de 5 millions d’agent·es. Pour moins de 400000 contribuables concerné·es, la suppression de l’ISF voulue par Macron représente, elle, 3,5 milliards de manque à gagner fiscal! Parmi ces privilégiés, on trouve les 500 plus grosses fortunes françaises dont le patrimoine représente 1000 milliards d’euros.

Agissons pour gagner !

  • Une augmentation d’au moins 10 % de la valeur du point d’indice avec un effet rétroactif au 1er janvier 2022 ;
  • L’indexation de l’évolution de la valeur du point sur celle de l’inflation ;
  • Le SMIC à 2 000 € brut;
  • Un plan de rattrapage des pertes cumulées ;
  • La revalorisation des grilles ;
  • L’égalité femmes-hommes avec notamment la revalorisation des métiers et filières à prédominance féminine ;
  • L’intégration des primes dans le calcul de la retraite ;
  • L’augmentation des pensions à la hauteur des pertes subies ;
  • La construction d’une rémunération plus juste pour les agent·es non titulaires ;
  • La confirmation des engagements quant à l’effectivité de l’extension du Complément de traitement indiciaire à tou·tes les «oublié·es du Ségur » ;

 

 

ALERTE SUR LES RETRAITES !

Le gouvernement ne renonce pas à son projet régressif sur la retraite, avec l’objectif de repousser l’âge de départ au nom de la «nécessité de redresser les comptes publics ». Alors que le financement des retraites n’est pas menacé, il s’agit en réalité de réduire la part financière reposant sur le capital en faisant davantage travailler les salarié·es. N’oublions pas que la réforme combattue en 2019 répondait aux attentes des fonds d’investissement capitalistes comme BlackRock. La CGT milite, elle, pour le maintien des retraites par répartition, le départ à 60 ans à taux plein avec maintien du calcul de la retraite des fonctionnaires sur les 6 derniers mois, pour qu’aucune pension ne soit en dessous du SMIC.

 

ALERTE SUR LES MISSIONS PUBLIQUES !

La pandémie, le dérèglement climatique (incendies, sécheresse, orages extrêmes…) ont remis en pleine lumière le manque d’effectifs, d’investissements dans les services publics, les conditions de travail dégradées. C’est particulièrement criant à l’hôpital, l’ONF, les SDIS, Météo-France, mais c’est toute la Fonction publique qui est impactée. Cumulée à la perte d’attractivité de la Fonction publique, cette situation entrave la capacité des services publics à répondre aux besoins de la population. Pour nos concitoyen·nes, pour les personnels, il faut investir massivement dans la Fonction publique!

 

C’EST POURQUOI LA CGT FONCTION PUBLIQUE APPELLE PARTOUT À CONSTRUIRE LA JOURNÉE D’ACTION DANS LA SANTÉ LE 22 SEPTEMBRE ET LA JOURNÉE DE GRÈVE ET DE MOBILISATION INTERPROFESSIONNELLE DU 29 SEPTEMBRE.

 

ParCGT MEL

Salaires et retraites I Courrier de l’intersyndical CFE-CGC-CFTC-CGT-FA-FO-FSU Solidaires et UNSA

Salaires et retraites :

Courrier de l’intersyndical CFE-CGC-CFTC-CGT-FA-FO-FSU Solidaires et UNSA Fonction publique au Président de la République et à la Première ministre

 

 

Monsieur le Président,
Madame la Première ministre,

Ces deux dernières années en particulier, la nécessité des services publics pour la population et l’engagement sans faille des agents publics ont été reconnus et salués. Pour autant, force est de constater que la traduction concrète et à la hauteur nécessaire de cette reconnaissance n’est pas au rendez-vous.

En ce tout début de quinquennat, nos organisations syndicales CFE CGC, CFTC, CGT, FA, FO Etat, FSU, Solidaires et UNSA de la Fonction publique estiment que des mesures importantes doivent être prises sans attendre.
C’est pourquoi, dans le cadre d’une démarche unitaire inédite justifiée par la hauteur des enjeux, elles ont décidé de vous solliciter en ce début de mandat.


La première des urgences est celle des salaires et du pouvoir d’achat. La situation actuelle en la matière est inacceptable. Le traitement minimum court après le SMIC, les personnels émargeant aux plus faibles rémunérations sont de plus en plus nombreux·ses, les qualifications sont peu ou mal reconnues et les déroulements de carrière sont dégradés, voire n’existent tout simplement plus.

 

La cause principale de cet état de fait résulte de la quasi-absence d’augmentation et de mesures générales depuis douze ans. Pierre angulaire des salaires des agent·es et agents de la Fonction publique, le point d’indice doit en conséquence être fortement revalorisé et dans les plus brefs délais. Par ailleurs, nous considérons que la mise en place d’un dispositif d’indexation de la valeur du point sur l’évolution du coût de la vie aurait toute sa pertinence.
L’amélioration de tous les niveaux de la grille indiciaire et des carrières par des mesures générales est également un impératif du début du quinquennat.

Au titre des urgences, compte tenu des pistes évoquées durant la campagne électorale, nous vous confirmons notre hostilité à tout nouveau recul de l’âge légal pour pouvoir partir à la retraite.
De même, nous défendons sans ambiguïté le régime particulier des fonctionnaires notamment le code des pensions civiles et militaires (CPCM) et la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL).


Ces deux priorités, dont le caractère immédiat motive leur mise en exergue dans ce courrier, ne sont évidemment pas les seules questions qu’il convient d’aborder et auxquelles il sera nécessaire d’apporter des réponses satisfaisantes. Attachées aux valeurs et principes portés par le Statut Général et à la Fonction publique de carrière comme garanties pour les usagers de missions publiques de qualité exercées de manière impartiale, nos organisations syndicales souhaitent pouvoir faire évoluer d’autres dossiers tout à fait structurants.

Il en est ainsi, notamment, des mesures à prendre pour avancer plus vite vers l’égalité professionnelle, des dispositions à mettre en œuvre pour restaurer la grille indiciaire et redonner de l’amplitude aux carrières, celles permettant de réduire la précarité de l’emploi ou encore des moyens pour le service public, ainsi que des conditions d’exercice de la démocratie sociale et de la représentation des personnels.

Cette mandature étant annoncée avec une large dimension sociale, nous ne pourrions comprendre que cette lettre n’ait pas de réponse concrète dans les délais les plus brefs.

Pour notre part, nous sommes d’ores et déjà disponibles afin de négocier les réponses positives qui ne sauraient être différées.


Veuillez agréer, Monsieur le Président, Madame la Première ministre, l’expression de nos salutations respectueuses.

ParCGT MEL

Le 1er mai, tous ensemble pour le progrès social – Non à la retraite à 65 ans

Non à la retraite à 65 ans

Pour la retraite à 60 ans à taux plein

Le 1er mai, tous ensemble pour le progrès social

 

Depuis près de 30 ans, tous les gouvernements successifs ont multiplié les contre-réformes des retraites :
1993 : Contre-réforme Balladur
1995 : Contre-réforme Chirac/ Juppé
2003 : Contre-réforme Chirac/ Fillon
2010 : Contre-réforme Sarkozy
2014 : Contre-réforme Hollande/ Touraine
2019 : Contre-réforme de Macron/ Philippe

A chaque fois, les gouvernements nous ont assommé avec le même discours : « il faut travailler plus et plus longtemps pour sauver nos régimes de retraites ».

Les 1ères victimes de ces réformes, ce sont les femmes qui ont eu des carrières hachées.

A chaque fois, la CGT a été le fer de lance de la mobilisation contre les contre-réformes des retraites.

Et pendant ce temps, les jeunes sont dans la galère, ont des boulots précaires et des salaires au lance-pierre.

Bref : les seuls objectifs de ces réformes, c’est :
1. Nous faire travailler jusqu’à crever au boulot
2. Verser des retraites de misère pour ceux qui partiront à la retraite
3. Favoriser le système des retraites privées (les fonds de pension) pour enrichir les actionnaires et la spéculation

MACRON, c’est le président des fonds de pension.

Le 25 avril, le lendemain de son élection, son ministre de l’économie Bruno Lemaire déclare : « la retraite à 65 ans, c’est non négociable. Il n’y a aucune garantie qu’on ne passera pas la réforme au 49.3 ».

En 2019, la mobilisation intersyndicale a permis de faire reculer Macron.

Le 1er mai, soyons nombreux dans toutes les manifestations pour dire :
Non la retraite à 65 ans. Non à la réforme des retraites de Macron
Pour la retraite à 60 ans à taux plein
Maintien des régimes spéciaux – le régime des fonctionnaires avec 75% sur les 6 derniers mois
Abrogation de toutes les contre-réformes des retraites