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Archives de catégorie Vie de la MEL

ParCGT MEL

Bien être à la MEL : c’est 6 euros pour faire du sport !

 

Bien être à la MEL : c’est 6 euros pour faire du sport !

 

 

Une deliberation est prevue à l’ordre du jour du CT de mardi 3 octobre, et, si nous comprenons bien l’autorité territoriale va facturer chaque midi 6 euros par véhicule utilisé pour le sport, plus les frais en cas d’accident !! A quand la facturation des salles, de l’électricité ?? 

Bref, il s’agit d’une nouvelle remise en cause des acquis sociaux du CAS.

Un avenant est prévu à la convention liant la MEL et le CAS, qui precise, entre autres que :

Il est fait de la mise à disposition des véhicules une modalité de versement de la subvention au CAS déjà prévue.

L’usage des véhicules sera valorisé selon une modalité forfaitaire définie à hauteur de 6 euros pour l’utilisation de chaque véhicule durant la tranche horaire définie à l’article 9 complété. Il fera l’objet d’une participation des agents bénéficiaires auprès du CAS.

 

 

 

COURRIER ADRESSE à M. BERNARD :

 

A Monsieur Alain BERNARD Premier Vice-président de la MEL

Monsieur le Vice-président,

Vos services nous ont fait parvenir ce mardi 26 septembre différentes notes nous informant d’une facturation des véhicules communautaires dans le cadre du CAS.

Nous tenons à vous informer que nous dénonçons la méthode et les délais employés, ne laissant aucune possibilité d’action aux représentants au CTP mais aussi aux élus du Conseil d’Administration du CAS qui ne sont même pas informés ou consultés sur ces dispositions !

Cette façon de faire irrespectueuse des élus est en totale contradiction avec les discours de dialogue social et le souci de bien-être au travail affiché par la MEL.

Cette remise en cause de la gratuité d’usage des véhicules de service lors d’activités sportives est également en contradiction avec les multiples sollicitations de la MEL pour faire rayonner l’institution sur le territoire métropolitain et au-delà. D’ailleurs, certains de nos collègues ont été privés de leur activité sportive du midi. Ne venant pas en voiture au travail, ils ont tout bonnement arrêté la pratique du sport au Stadium suite à une note de service interdisant l’utilisation des véhicules communautaires pour s’y rendre.

Une fois de plus, l’autorité territoriale met en difficulté nos actions en diminuant nos moyens, voir supprimant nos libertés et notre indépendance inscrites dans nos statuts.

On peut aussi se demander pourquoi la délibération (Voir en p.j.) n’informe pas textuellement les élus métropolitains du prélèvement des sommes concernées sur le montant de la subvention ?

En plus, nous constatons dans la notice explicative, jointe au dossier « CT du 3 octobre 2017 », que l’administration met en avant le caractère « illégal » de l’usage des véhicules de service alors que nous avions acquis cette autorisation.

En fait, faut-il craindre qu’il s’agisse là d’une décision supplémentaire visant, à terme, la disparition du CAS ?

Monsieur le Vice-président, nous vous demandons le retrait des dispositions prévues en l’état.

Nous demandons le retrait de ce point de l’ordre du jour du CTP pour permettre une concertation des élus CTP et aussi ceux du Conseil d’Administration du CAS.

Ces nouvelles dispositions ne pourront en aucun cas réduire le montant de la subvention du CAS dont nous demandons toujours une revalorisation.

Nous restons à votre disposition, et vous prions d’agréer, Monsieur le Vice-président, l’expression de nos salutations distinguées.

Pour le syndicat CGT MEL
Le secrétaire général
Stéphane DUMEZ
Copie à la direction du syndicat CGT, aux élus CGT du conseil d’administration du CAS

 

 


Mise à jour, 3 septembre :

 

Recul de l’autorité territoriale sur la facturation des véhicules pour le sport.

Après suspension de séance, l’ensemble des OS ont demandé une réécriture du projet de délibération. L’action a payé puisque l’autorité territoriale s’est engagée à la réécriture du projet de délib qui indiquerait une valorisation du coût d’usage au bénéfice du CAS et non une facturation.

Une fois de plus, la démonstration est faite que l’on n’a jamais rien sans lutter en ayant confiance dans l’action syndicale et esprit de conquête. Il est évident que nous allons suivre ce sujet avec une très grande attention.

ParCGT MEL

20% de salaire en moins ! Ça vous tente ?

20% de salaire en moins !

Ça vous tente ?

 

 

Une réforme d’Etat portant un nom barbare (le RIFSEEP) vient d’être appliquée en mairie de Loos.

Certains agents ont perdu 20% de leur revenu mensuel soit 400 €

 

Cette réforme sera bientôt appliquée à la Mel.

 

La MEL travaille sur nos fiches de poste et sur nos métiers. Chacun d’entre nous a vu sa fiche analysée et transformée quant à son expertise ou ses fonctions. Les fiches de poste ont été revues pour l’application du « RIFSEEP » (Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel).

Nos collègues de la mairie de Loos (qu’une délégation de la CGT-Mel est allée soutenir lors d’une manifestation devant leur Hôtel de ville) n’ont rien vu venir. Tout s’est fait dans le dos des syndicats. Nous ne sommes pas à l’abri de ce genre de méthode à la MEL.

Ceci n’est pas une fiction : c’est une réalité.

Mêmes méthodes, mêmes résultats

Ce tract a pour but de vous alerter !

Nos primes régimes indemnitaires, Nbi … sont en danger !

 

 

Une délibération mettant en application le « RIFSEEP » sera proposée en conseil très prochainement.

L’autorité territoriale reste muette sur le sujet. Cela pose question.

Il faut nous préparer à défendre et protéger nos salaires. 

Une réalité qui interpelle 

Le passage au « régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel » (RIFSEEP) doit s’appliquer dans toutes les communes. À Loos, la CGT estime que la mise en place s’est faite sans tenir compte de l’avis des agents.

Témoignages d’agents de la mairie de Loos

Ces témoignages sont tirés d’un article de la voix du nord du 8 septembre 2017

« Je n’ai jamais connu une telle ambiance. Il y a plein de collègues qui sont au Prozac » 

Participation aux manifestations d’un agent dépité : « Je vais avoir 30 € en plus par mois, mais on va retirer plusieurs centaines d’euros à mes collègues » 

Un collègue spolié : « J’ai reçu un courrier fin août pour me dire que désormais ma prime allait passer de 572 € à 129 €, soit 443 € en moins chaque mois, ce qui correspond à 20 % de mon salaire »

 

 

Récapitulons la réalité (rien que la réalité) :

Le RIFSEEP s’applique d’abords dans les petites collectivités. Il s’appliquera ensuite à la Mel.

On nous dira après coup que l’on ne peut avoir de régime indemnitaire indécent. On comparera nos régimes indemnitaires aux régimes indemnitaires atrophiés de nos collègues en mairie.

 

La méthode est connue :

On s’attaque au plus petit nombre pour éviter d’affronter le plus grand nombre.

Nous sommes des milliers. Ils sont des dizaines et des centaines.

Les soutenir serait le début d’un combat qui nous concerne.

Défendons nos collègues et nous nous défendrons nous-mêmes !

 

Le « RIFSEEP » s’appliquera sans concertation dans quelques mois à la Mel !

 

 

Nos revenus seront revus à la baisse ! Nos crédits en cours, les études de nos enfants, nos difficultés à finir le mois, tout cela est en jeu ! Nous perdrons des dizaines voire des centaines d’euros ! Comme les agents de la mairie de Loos !

Nous reviendrons vers vous pour vous écouter, pour vous informer et si cela s’avère nécessaire pour vous proposer des modes d’action.

Chacun d’entre vous compte quand il s’agit de défendre l’intérêt général.

 

ParCGT MEL

Loi travail XXL : Un véritable succès pour une mobilisation exigeante et appelant des suites !

LOI TRAVAIL XXL

 

Un véritable succès pour une mobilisation exigeante et appelant des suites !

 

Avec cette journée d’action, les salariés ont réaffirmé leur exigence pour un droit du travail porteur de justice sociale et de progrès. Ils ont refusé des ordonnances ringardes inspirées par les exigences du Medef depuis des décennies ; exigences qui n’ont jamais éradiqué le chômage et la précarité.


Les 200 manifestations, avec près de 500 000 personnes, sont aussi le reflet de nombreux arrêts de travail dans les entreprises privées comme dans les établissements publics et, bien souvent, ces arrêts de travail ont été lancés à l’appel de plusieurs organisations syndicales.


Les salariés du secteur public étaient, eux aussi, très nombreux dans l’action à partir de leurs propres revendications qui convergent avec celles des salariés du secteur privé.
La jeunesse a également participé en masse à cette première mobilisation. Elle refuse la précarité à vie, les conditions d’étude actuelles et exprime son besoin d’autonomie et d’épanouissement au travail.


Les retraités refusent, entre autres, qu’on leur ponctionne leur maigre pouvoir d’achat à travers l’augmentation de la CSG.
Partout, c’est bien l’urgence de plus de justice sociale qui s’est exprimée et le refus de l’exploitation grâce au renforcement des droits et des garanties collectives. Cela passe aussi par l’amélioration significative des conditions de travail et de véritables augmentations de salaires.

 

 


La CGT va poursuivre son travail d’information et de mobilisation de tous les salariés, privés d’emploi et retraités sur les ordonnances « Macron ». Elle portera sa proposition d’un code du travail du 21ème siècle et d’un nouveau statut du travail salarié avec sa sécurité sociale professionnelle.


Elle va tout faire pour unir et élargir le rassemblement du monde du travail avec toutes les organisations syndicales et de jeunesse.


Notre ambition reste de construire des mobilisations encore plus fortes pour s’opposer à toutes les régressions sociales du gouvernement « Macron ».


Dès à présent, la CGT appelle à la mobilisation le 21 septembre prochain, veille du Conseil des ministres sur les ordonnances.