Archive annuelle 31 mars 2017

ParCGT MEL

Les retraité-e-s se mèlent de la campagne

 

Les retraité-e-s se mèlent de la campagne

 

 

Pari risqué mais pari réussi. Une manifestation de retraité-e-s en pleine campagne des présidentielles ! Plus de 120 rassemblements dans le pays recensés dans 75 départements, des manifestations dynamiques, des mots d’ordre qui traduisaient une forte détermination. Les retraité-e-s ont voulu rappeler aux candidats et au futur président ce qu’ils ne supportaient plus : l’austérité et ce qu’ils voulaient : la revalorisation des pensions et retraités. A bon entendeur….

 

Les candidats à l’élection présidentielle devront en tenir compte, dans leurs propositions aujourd’hui et demain, dans l’exercice de leur mandat.

 

 

Non et non, les retraités ne sont pas une charge pour la société !

Assez de ces ministres qui, depuis des années, maltraitent les retraités à coups de réformes, de Balladur en 1993 à Fillon en 2003 et 2010, qui ont conduit à une baisse géné- ralisée des retraites de plus de 20 %, sans oublier Wauquiez, alors ministre de Sarkozy, qui n’hésitait pas à qualifier le Revenu de Solidarité Active de «dérive de l’assistanat» où se «nicherait le cancer de la société française»! Ce sont les mêmes qui veulent supprimer l’impôt sur la fortune.

Assez de voir le gouvernement Hollande/Valls perpétuer cette politique en bloquant une augmentation des retraites depuis plus de 1400 jours en ce début d’année 2017.

En fait, ils ont tous une même et seule logique : il est intéressant de racketter les retraités et les pauvres, car ils sont très nombreux.

En procédant ainsi, ils assèchent une source de dynamique économique et sociale. Ils oublient que les retraités, malgré leurs petites retraites, paient la TVA comme tout le monde, paient les marchandises comme tout le monde, paient des impôts comme tout le monde, cotisent aussi à la Sécu, paient cher les assurances et mutuelles…

C’est vrai, les retraités ne produisent plus directement de richesses, mais elles/ils l’ont fait pendant des années de travail. Aujourd’hui, elles/ils réinvestissent massivement le montant de leurs retraites dans les rouages de la société, que ce soit familialement, socialement, mais aussi économiquement.

 

 

Le pouvoir d’achat des retraités : ce sont des millions d’emplois

280 milliards, c’est le montant des retraites au niveau national. Cette manne financière est réinvestie dans l’économie (nationale) au travers de la consommation des retraités. Par exemple : 60 % pour l’alimentation, 51 % pour le logement, 49 % pour la communication et 50 % pour l’automobile… sans compter le transport, les loisirs et les activités sportives.

Ce sont ainsi des millions d’emplois qui, directement, dépendent du pouvoir d’achat des retraités. Quant à la question de la santé, les retraités sont régulièrement dénoncés comme des boulets et pourtant, là encore, ce sont des millions d’emplois dans les maisons de retraite, les services à domicile, les services de santé… et l’industrie pharmaceutique qui se fait d’énormes profits sur le dos des malades et de la Sécu…

Pubs à la télé, dans la presse, colloques, confé- rences… les retraités sont devenus une cible pour l’industrie, le commerce, les loisirs, le tourisme, les services, à tel point d’ailleurs que le pouvoir d’achat des retraités a trouvé une appellation la «Sylver Economie» ou encore «l’Economie Argentée» (la couleur de nos cheveux ou notre portemonnaie?) qui voit son chiffre d’affaires atteindre près de 100 milliards d’euros.

 

 

Alors, en 2017, soyons exigeants !

Rejetons toutes les culpabilisations, dénigrements, nous ne sommes pas des nantis ni une charge pour la société.

Exigeons :

– Tout de suite une augmentation des retraites et pensions de 300 euros pour rattraper des dizaines d’années de retard.

– Le retour à l’augmentation des retraites sur l’évolution des salaires (et non sur le pseudo indice des prix) et cela au 1er janvier de chaque année.

– L’annulation de toutes les mesures fiscales qui ont entrainé des pertes de pouvoir d’achat. xUne présence syndicale dans tous les lieux où se discute la situation des retraités.

 

Voir l'article de liberté-hebdo sur la manif ici :

ParCGT MEL

La CGT vote pour le progrès social

Elections présidentielles

Déclaration de la CGT

 

La CGT vote pour le progrès social

 

A l’approche des élections présidentielles, la CGT souhaite continuer de porter des exigences économiques, sociales et environnementales durant cette campagne. C’est plus que jamais l’enjeu de la période et l’exigence des salariés, des retraités, des privés d’emploi et de la jeunesse. Cette campagne électorale s’éloigne trop régulièrement de ces attentes et des vrais problèmes, minée par des affaires ou des débats bien loin du quotidien et de la réalité du monde du travail.

Nous nous félicitons que les luttes de centaines de milliers de salariés, permettent qu’aujourd’hui, les questions du travail, de la précarité, de la protection sociale, de l’égalité femmes-hommes, des salaires, de l’industrie, des services publics, et de paix trouvent une place dans le débat public. Elles doivent s’imposer dans cette campagne politique.

 

 

Depuis plusieurs mois, la CGT porte des propositions alternatives économiques et sociales en adéquation avec les exigences, les possibilités de notre époque et les aspirations des travailleurs, retraités, privés d’emplois.
Elle porte au cœur de sa démarche, la question du travail. Derrière ce mot, nous parlons de son organisation, du paiement des qualifications et de l’expérience, de la formation initiale et continue, des souffrances qu’il peut générer sur la santé.

Il est insupportable que certains perdent leur vie au travail, pendant que d’autres la perdent parce qu’ils n’en n’ont pas.

C’est pourquoi, nous revendiquons notamment une augmentation des salaires et des pensions avec, comme référence, le SMIC à 1800 euros, une réduction du temps de travail avec, comme référence, une durée de 32 heures hebdomadaire, un nouveau statut du travail et une sécurité sociale professionnelle, une protection sociale de haut niveau, des moyens supplémentaires pour les services publics, comme par exemple la santé, la culture et l’éducation, et la construction d’une véritable Europe sociale.

 

 

Nous nous félicitons que, pour une part, ces propositions soient reprises par certains candidats.

Dans un pays où les 40 plus grandes entreprises viennent de dégager 75 milliards d’euros de bénéfices et de verser à leurs actionnaires près de 500 milliards en 10 ans, les moyens existent.

Nous alertons le monde du travail contre ceux, à l’extrême droite, dont le FN est l’un des porte-drapeaux, qui prônent la division des travailleurs du fait de leur origine, leur statut ou leur situation sociale. Diviser pour mieux régner, c’est un vieux dicton toujours d’actualité aux yeux de certains. C’est aussi une façon de ménager et de servir les véritables responsables de la crise qui continuent de s’enrichir de façon insolente. Alors qu’au contraire les salariés ont besoin d’être unis.

Ceux qui veulent faire porter au syndicalisme la responsabilité des problèmes de notre pays, jouent à un jeu dangereux. Restreindre le rôle et la place du syndicalisme en imposant de nouvelles règles de démocratie sociale, en favorisant la création de pseudo syndicats ou d’associations pour accompagner les décisions patronales ou gouvernementales, ce n’est pas un signe de modernité et cela dessert l’intérêt des salariés.

Il faut d’abord renforcer le rôle et la place des syndicats en faisant respecter une liberté essentielle, le droit de se syndiquer, de militer et de revendiquer sans peur des représailles.

La liberté syndicale fait partie des droits fondamentaux.

Voter est un droit dont beaucoup de citoyens dans le monde, sont privés. C’est la marque de la démocratie, les travailleurs doivent s’en saisir. Les exigences et les choix du peuple doivent être respectés avant, pendant et après les élections. Les salariés doivent être entendus lorsqu’ils se mobilisent, lorsqu’ils revendiquent et qu’ils proposent des alternatives.

Nous refusons d’avoir le choix entre le pire et le moins pire. Nous voulons le meilleur.

 

 

ParCGT MEL

PPCR, nouvelles dispositions

18 mai 2017

PPCR, nouvelles dispositions

 

Nous vous informons sur les textes essentiels,

Aujourd’hui, nous vous parlerons des avancements dans la Fonction publique.

Le Statut de la fonction publique a consacré la notion de carrière pour les fonctionnaires.

Pour ce faire, trois sortes de progressions dans la carrière existent.

 

L’avancement d’échelon

L’avancement d’échelon est élément essentiel car il permet la progression dans la carrière.

L’avancement d’échelon se fait de façon continue d’un échelon à l’échelon immédiatement supérieur. Le saut en une fois de plusieurs échelons n’est pas possible. Cet avancement a une conséquence immédiate qui est c’elle d’une augmentation du salaire de base.

Les anciennes dispositions d’ancienneté minimum, maximum ou intermédiaire ont été supprimées. L’article 78 de la loi 84-53 du 26 janvier 1984 prévoit que l’avancement d’échelon est de plein droit.

L’avancement de grade

Contrairement à l’avancement d’échelon, l’avancement de grade n’est pas de droit (n’est pas accordé automatiquement). En effet, les statuts particuliers prévoient que l’agent « peut » accéder à un grade supérieur.

L’avancement de grade se fait dans le même cadre d’emploi et d’un grade à l’autre.

L’avancement de grade est conditionné par des conditions à remplir par le fonctionnaire. Les conditions varient selon les statuts particuliers de chaque cadre d’emploi. Cela peut être une durée dans l’échelon occupé. Ou bien une durée déterminée dans le grade ou dans le cadre d’emploi.

 

Promotion interne

Cela consiste à être nommé sur un grade qui se trouve dans un cadre d’emploi supérieur. Elle peut être conditionnée par la réussite à un examen ou bien par un accès direct par inscription sur une liste d’aptitude.

Le nombre de fonctionnaires sur les listes d’attentes en promotion interne est important. Car ce passage avec cette disposition-là se fait en dérogation du recrutement par concours. Ce qui signifie des limitations d’accès par des quotas qui limite l’accès.

 

Appréciation de la valeur et de l’expérience professionnelles

Le 4 mai 2017 est paru du JO (Journal Officiel) le décret 2017-722 du 2 mai 2017 relatif aux modalités d’appréciation de la valeur et de l’expérience professionnelles de certains fonctionnaires éligibles à un avancement de grade. Ce dernier complète l’article 3 du décret 2014-1526 relatif à l’appréciation de la valeur professionnelle des fonctionnaires territoriaux.

Il prévoit que les perspectives d'avancement au grade supérieur des agents justifiant de plus de trois ans d'ancienneté dans le dernier échelon du grade détenu fassent l'objet chaque année, lorsque l'accès à ce grade ne résulte pas d'un avancement de grade, d’un concours ou d’une promotion interne d'une appréciation particulière de leur supérieur hiérarchique direct au cours de l’entretien professionnel. Cette appréciation est portée à la connaissance des membres de la commission administrative paritaire compétente.

Ce décret s’appliquera à compter de l’établissement des tableaux d’avancement de grade de l’année 2019.