Archive annuelle 1 mars 2017

ParCGT MEL

Le service public, moi j’y tiens. Arrêtons la casse !

 

 

Le service public, moi j’y tiens.

Arrêtons la casse !

 

 

Les organisations syndicales de la Fonction publique territoriale CGT, FO, FAFPT et SNUTER-FSU, dans la continuité des actions menées depuis plusieurs mois (Lois MAPTAM, NOTRe, El Khomri, ATSEM) appellent l’ensemble des personnels à participer à la journée de grève et de manifestations du 7 mars 2017.

La casse des services publics s’amplifie partout avec :

– La mise en place de la réforme territoriale, qui s’accompagne de mutualisations des services, de mobilité forcée, de remise en cause du temps de travail, de privatisations de services, etc. ;

– La baisse des dotations de l’état (DGF), qui entraîne notamment pressions sur les effectifs, suppressions de postes (non-remplacement de départ à la retraite, fin de contrats de non titulaires…), fermetures de services, dégradation de nos conditions de travail, etc. ;

– La mise en place du RIFSEEP, qui accentue l’individualisation de la rémunération ;

– La revalorisation du point d’indice largement insuffisante, qui ne compense pas les pertes de rémunération accumulées depuis de trop nombreuses années ;

– La remise en cause des droits conquis, des primes, de l’action sociale, du 1% CNFPT, etc..

 

 

Dans nos collectivités, tout cela conduit à une situation historiquement catastrophique causée par les politiques d’austérité menées depuis plusieurs années par les différents gouvernements coupés de l’ensemble des salariés.

Depuis le 1er janvier la situation des agents se détériore encore plus avec :

La fusion des Établissements Publics de Coopération Intercommunale (40% de disparitions), la création de nouvelles métropoles et la création de communes nouvelles, qui interviendront en 2017.

Des dizaines de milliers de postes sont menacés ! Les modalités d’organisation du temps de travail sont remises en cause pour en allonger la durée !

Depuis plusieurs mois les mouvements de grève se multiplient, ils s’inscrivent dans la durée.

Comme dans les hôpitaux, les maisons de retraite, l’enseignement ou la Sécurité sociale, ces conflits dans nos collectivités viennent confirmer notre constat, que toutes ces remises en cause s’attaquent au service public, qui est un gage d’égalité de traitement de tous les citoyens, et à l’ensemble des salariés qui le servent.

 

Nous nous devons d’organiser la résistance face à ces attaques concertées contre le service public local.

Les Fédérations CGT, FO, Sud Santé et Action sociale appellent elles aussi à la grève le 7 mars sur le champ social, sanitaire et médico-social, dans le public comme dans le privé, pour la défense d’une santé publique accessible à toutes et à tous et pour la défense de la protection sociale. Ce combat pour notre système de soins solidaire est évidemment aussi le nôtre.

D’autres appels à l’action ont été lancés à l’État, dans le secteur de la protection sociale et chez les retraités pour le 7 mars.

Pour mettre un coup d’arrêt aux attaques et porter les revendications, nos organisations ont décidé de prendre leurs responsabilités et appellent les agents territoriaux à participer massivement aux côtés de nos collègues hospitaliers et de l’État à la mobilisation nationale du 7 mars dans la Fonction publique.

 

 

Et parce qu’au-delà des attaques actuelles, les propositions et annonces qui émergent du débat électoral et qui remettent en cause nos acquis collectifs (emplois, statuts, protection sociale) nous imposent, agents publics, de prendre la parole et d’exprimer notre profond attachement au service public et à la Fonction publique.

Contre la casse de la Fonction publique territoriale, des services publics et de la protection sociale, pour l’augmentation des salaires, pour l’égalité professionnelle femmes/hommes, pour la défense des garanties statutaires, pour les créations de postes indispensables, pour de meilleures conditions de travail, pour le droit à la formation professionnelle.

Montreuil, le 9 février 2017

 

La CGT MeL appelle l’ensemble des agents à faire grève au minimum 1 heure.

Un préavis de grève national de 24 heures a été déposé.

 

NB : vous n’avez pas à informer l’autorité territoriale de votre intention de faire grève.

 

ParCGT MEL

Ateliers « Unis contre l’Extrême droite », organisés à Courrières

Ateliers « Unis contre l’Extrême droite », organisés à Courrières

 

Les Ateliers « Unis contre l’Extrême droite », organisés en intersyndicale par la CGT, la FSU, Solidaires, l’Unef et la FIDL, se tiendront au Centre culturel à Courrières, rue Aristide Briand, le 28 février 2017 de 9h00 à 17h00.

 

 Atelier 1 : L’extrême droite employeur et acteur économique local


Après les municipales de 2014, l’extrême droite administre près d’une vingtaine de municipalités et gère plusieurs milliers d’agents territoriaux. Elle est également donneuse d’ordres au travers notamment de passations de marchés publics. Ces pratiques en tant qu’employeur et acteur de la vie économique locale permettent d’éclairer les conséquences de la mise en œuvre de ses propositions et conceptions politiques.

 

 

Atelier 2 : Éducation – Jeunesse – Tissu associatif et culturel


La gestion des municipalités par l’extrême droite impacte les enfants et les jeunes : crédits alloués aux écoles primaires, subventions aux associations et centres sociaux, restauration et garderie scolaire, pressions sur les personnels communaux travaillant dans les écoles ou le périscolaire… Les décisions municipales ont des conséquences souvent importantes sur les conditions d’apprentissage des élèves et sur les conditions de travail des personnels.
La politique menée dans les municipalités gérées par des équipes d’extrême droite impacte particulièrement le tissu associatif. Qu’elles soient à vocation culturelle ou en direction de la jeunesse, les associations sont un défi pour l’extrême droite, qui révèle là un enjeu majeur de la réalité concrète de sa conception du « vivre ensemble ».

 

 

 

Atelier 3 : Comment le langage des organisations progressives est détourné


La reprise dans les discours oraux et écrits de termes, expressions présents dans des tracts syndicaux interpelle. Il y a une stratégie de déguiser le fonds de leur projet politique en le travestissant avec des reprises de constats, revendications portés par nos organisations. Se placer sur ce terrain leur permet de s’étendre à un électorat populaire déboussolé par une austérité violente et furieux de l’ampleur des dégâts sociaux.

 

ParCGT MEL

Règlement intérieur : Circulez, il n’y a rien à voir !

 

 

Règlement intérieur :

Circulez, il n’y a rien à voir !

Voter n’est pas gagner !!!

 

 

 

 

 

Malgré les remarques des organisations syndicales et les alertes sur l’illégalité de certaines parties du projet de règlement intérieur, le conseil de la MEL a finalement adopté dans une même délibération :

 

 

« Le principe de mise en place d’un règlement intérieur et la mise en place d’un règlement intérieur ».

 

 

Adopter sans adopter, tout en adoptant : c’est ce qu’on appelle de la « dialectique politique ». Il est vrai que l’heure du vote était tardive (21h45 !)

 

 

Malgré la désapprobation de nombreux collègues et le souhait des organisations syndicales de voir un véritable dialogue social, la MEL 2017 affiche une nouvelle posture : « Circulez, il n’y a rien à voir » !

 

 

Cette façon de faire, inconnue jusqu’alors à la MEL, nous interroge : Où va notre administration ? Pour quel objectif ? Dans l’intérêt de qui ?

 

 

 

Certains veulent ils, à marche forcée, mettre en place le « new public management » à travers les conditions de travail qui se dégradent, les droits et les acquis sociaux remis en cause ?

 

 

Alors qu’il symbolise la solidarité et la convivialité, notre Comité d’action sociale est lui aussi dans le viseur : les locaux du Comité seraient éclatés sur plusieurs sites et certaines activités seraient remises en cause !

 

 

Quel paradoxe pour une collectivité qui se veut être « un employeur exemplaire » et qui dit « agir pour le bien-être de ses agents » !

 

 

Les élus syndicaux de la CGT mesurent parfaitement votre mécontentement : vous avez été nombreux à l’exprimer. Vous avez également été nombreux à agir et réagir, à travers votre mobilisation sur la situation du Bâtiment Luxembourg.

 

 

Mais il arrive un moment où le mécontentement doit s’exprimer avec plus de force et d’unité.

 

 

 

Dans une période où certains responsables politiques parlent beaucoup de justice sociale et parce que nous sommes des agents territoriaux mais aussi des citoyens conscients, faisons nous entendre et respecter !