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Declaration de la CGT-MEL suite aux articles de Médiacités

ParCGT MEL

Declaration de la CGT-MEL suite aux articles de Médiacités

 

 

La CGT, première organisation syndicale de la Métropole Européenne de Lille, a été interpellée par différents médias concernant des « affaires » relatées dans Médiacités concernant le Président Damien Castelain.

La CGT a pris connaissance des articles au même titre que l’ensemble des agents de la MEL. Comme tous les agents et les habitants de la MEL, la CGT attend bien entendu avec impatience les explications qui pourront être données sur ces allégations. Dans l’attente, notre organisation syndicale ne souhaite pas faire de commentaires à ce stade.

 

 

Nous rappelons que notre organisation est avant tout engagée dans le champ de la défense du service public et des agents qui le mettent en œuvre.

A ce titre, nous souhaitons profiter du l’intérêt médiatique qui est porté sur la MEL pour dénoncer  vigoureusement la dégradation sans précédent des conditions de travail à la MEL. Derrière les fastes d’une communication de grande envergure et parfois douteuse,  visant à donner de notre établissement l’image idéale d’une collectivité moderne et dynamique, la réalité est toute autre pour les agents qui y travaillent :

Réorganisations permanentes, suppressions de missions, de postes, mobilités forcées et mise en concurrence des agents qui doivent repostuler en interne, pressions sur les représentants syndicaux…

Pour ce faire, la Direction générale impose un management par la terreur, et exige des encadrants la plus grande disponibilité, docilité et servilité.

Le 15 juin dernier, le Conseil de Métropole votait la révision du régime indemnitaire (rémunérations) répondant en partie à l’objectif politique d’accroître l’attractivité de la MEL sur le marché de l’emploi public. Loin d’être équitable, ce nouveau système de récompense individualisé, renforce encore l’asservissement pour les managers.

 

 

De plus, les catégories les moins valorisées par l’administration (catégories C et filière technique) sont les grands perdants de cette réforme, nombre d’entre eux ne touchant que des peccadilles, voire même verront leur salaire diminué en fin de carrière !

Par ailleurs, au-delà de ce climat délétère, notre organisation syndicale constate également un changement inquiétant de méthode et de gouvernance au sein de la MEL, puisque dans le champ des ressources humaines,  comme du dialogue social, l’exécutif politique a totalement abandonné ses responsabilités au profit d’une gestion purement technocratique.

Jamais depuis le début de son mandat le Président Castelain n’a rencontré les organisations syndicales. Jamais nos courriers n’ont reçu de réponse.

A la MEL, c’est la démocratie sociale qui est bafouée !

 

 

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