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Budget 2014 : Le choix de l’austérité

Budget 2014 :

 

Le choix de l’austérité

 

 

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15 milliards d’euros de dépenses publiques de moins, 9 milliards d’économies sur les dépenses de l’Etat et des collectivités et 6 milliards sur les dépenses sociales : voilà le résumé du budget 2014 tel que présenté par les ministres chargés de l’économie et du budget.

 

Il s’agit d’un budget d’austérité.

 

Les dépenses de l’État, hors charge de la dette, vont diminuer de 1,5 milliard d’euros. 13 000 postes de fonctionnaires seront supprimés, y compris au ministère de l’Economie et des Finances et cela alors même que la lutte contre la fraude fiscale nécessite d’augmenter les moyens des services fiscaux.

 

3 milliards d’euros seront économisés sur les dépenses d’assurance maladie et 3 autres sur les retraites, retraites complémentaires, politique familiale et assurance-chômage.

 

Le budget 2014 prévoit de nouveaux cadeaux au patronat et aux actionnaires au nom de l’amélioration de la compétitivité :

• Le crédit d’impôt compétitivité emploi qui coûtera 20 milliards d’euros aux contribuables. Les patrons ne peuvent qu’y voir un motif de satisfaction. Les ministres inscrivent ainsi le budget dans la logique patronale.

• Le crédit impôt recherche n’est pas remis en cause malgré les critiques justifiées dont il fait l’objet par la Cour des comptes.

• C’est également le cas de l’allègement de l’imposition des plus-values de cession des valeurs mobilières qui ne profite qu’aux spéculateurs et actionnaires.

 

En revanche, les ménages et particulièrement les foyers à revenu modeste seront encore mis à contribution, notamment par la hausse de la TVA.

 

 

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L’austérité n’est pas la solution. Elle est le problème. D’autres voies et d’autres choix sont indispensables.

 

Pour la CGT Il faut : dynamiser l’emploi, l’activité économique, réduire la pauvreté et les inégalités sociales qui ont augmenté avec la crise en mettant en place une réforme profonde de la fiscalité avec l’objectif de valoriser le travail et la production des richesses, réduire l’injustice et mettre à contribution les hauts revenus et les détenteurs de capitaux. Cela passe par la lutte contre la fraude fiscale et les paradis fiscaux ; ce qui pose également la question des moyens des services fiscaux.

 

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Sécurité sociale : Malade d’un manque de recettes

Sécurité sociale

Malade d’un manque de recettes

 

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Une nouvelle fois, la cour des comptes sort de ses prérogatives d’analyses des politiques publiques et se permet de se substituer aux politiques afin de justifier la fameuse règle d’or sur la réduction des dépenses publiques, dont celles de la Sécurité sociale et de l’hôpital public.

 

Elle affirme que la Sécurité sociale est garante de la cohésion sociale. Si nous partageons ce point de vue, la CGT réaffirme que la Sécurité sociale ne souffre pas de trop de dépenses mais d’un manque de recettes.

 

A ce sujet, la Cour des comptes pointe les niches sociales qui entrainent une perte de recettes importantes. Au-delà des niches sociales, ce sont toutes les exonérations et allégements de cotisations qu’il faut supprimer et notamment faire participer les revenus financiers.

 

Pour la CGT, les inégalités de santé, les difficultés grandissantes d’accès aux soins, l’importance des dépenses non remboursées imposent de revenir à l’ambition première de la Sécurité sociale garantissant une prise en charge revalorisée de haut niveau.

 

Au lieu de prendre appui sur l’une des options du Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM) de réintroduire la prise en charge de l’optique et du dentaire dans les régimes de base, la cour reprend les revendications ultra-libérales du MEDEF : réduire la place de l’hôpital public, désengager de l’Assurance maladie au profit des complémentaires santé.

 

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Le HCAAM a en effet démontré qu’au regard de l’écart des coûts de gestion entre la Sécurité sociale (4%) et les complémentaires (25%) cette option serait possible .Le coût engendré pour l’Assurance maladie représenterait en valeur le coût de gestion de l’ensemble des complémentaires.

 

Notre système de santé a besoin d’être réorganisé autour de l’idée d’une prise en charge cohérente et globale des patients et non à être privatisé. Il faut donc une remise à plat de l’ensemble du système pour le décloisonner : repenser l’articulation ville et hôpital, sortir du paiement à l’acte pour un suivi médical qui intègre la prévention, l’éducation en santé, l’accompagnement social, développer les centres de santé publics polyvalents offrant une réponse pluridisciplinaire des soins accessibles financièrement par le respect des tarifs conventionnels et la pratique du tiers payant.

 

Les attaques contre l’Hôpital et la Sécurité sociale ne servent qu’à protéger le lobby des groupes pharmaceutiques et du secteur libéral pour conserver leur liberté d’installation, le paiement à l’acte, les dépassements d’honoraires et les marges bénéficiaires du secteur marchand (cliniques lucratives, assurances et industries de santé…).

 

Elles accompagnent aussi les offensives du MEDEF contre la rémunération du travail.

Pour la CGT, l’Assurance maladie obligatoire, l’hôpital public et les centres de santé sont les meilleurs garants du droit à la santé.

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Le CGT INFOS de septembre est en ligne !

A mettre entre toutes les mains,

 le CGT INFOS de septembre

 

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