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Inondations dans le Pas-de-Calais : la CGT présente au coté des sinistrés

Inondations dans le Pas-de-Calais

 

Après les premières inondations en novembre, les habitants du Pas-de-Calais pensaient avoir un peu de répit mais c’était sans compter sur un nouvel épisode pluvieux qui allait anéantir les efforts fait par toutes et tous pour panser la première plaie encore béante.

En effet, c’est une nouvelle fois une partie de la côte d’Opale et de l’Audomarois, le Béthunois, qui se sont retrouvés impuissants devant la montée des eaux dans les habitations et les entreprises du territoire.

Par son association de solidarité, L’Avenir Social, la CGT a engagé une aide financière auprès de ses adhérents sinistrés mais, aussi, via ses militants mutualistes qui se sont associés, lors des passages des experts, pour débloquer des premières aides d’urgence.

Au-delà de la situation catastrophique pour les habitants, il nous faut aussi regarder la situation des entreprises du secteur qui sont impactées et qui ont actionné le mécanisme de chômage partiel, au regard de l’impossibilité de faire fonctionner l’outil de production.

 

Pour la CGT, il est inconcevable que les salariés, déjà impactés moralement par ces catastrophes climatiques, le soient financièrement.La CGT revendique donc, dans ce cadre, la prise en charge totale de la perte de rémunération mais, aussi, des aménagements de travail pour parer au plus pressé et sécuriser les familles.

Alors que les épisodes climatiques se multiplient, il est urgent d’avoir, enfin, des travaux d’ampleur sur les infrastructures dans les territoires à risques, pour se prémunir des épisodes successifs de changement climatique, dans l’intérêt général.

ParCGT MEL

En 2024, on s’organise

En 2024, on s’organise !

 

En 2023, la mobilisation contre la réforme des retraites a ramené le syndicalisme à sa place légitime, redonnant la voix aux travailleurs

Si Macron a imposé sa réforme par la force, ignorant le parlement, la rue et l’opinion, son mandat est maintenant entaché d’une grave faute politique et démocratique.

Pour détourner l’attention des questions sociales, il suit désormais l’agenda de l’extrême droite.

Cette tendance s’observe à l’échelle de la planète où les conflits armés se multiplient, les budgets militaires explosent. Aussi, la CGT tient à exprimer sa solidarité avec les peuples ukrainiens et Palestiniens actuellement sous les bombes.

Nous ne laisserons pas faire.

Les mots liberté, égalité et fraternité ne sont pas là pour décorer nos mairies.

La loi sur l’immigration rompt avec les principes républicains, instaurant la préférence nationale et remettant en cause le droit du sol, stigmatisant les étrangers et occultant leur contribution essentielle.

Les héros de la première ligne pendant la pandémie sont maintenant présentés comme des délinquants, une injustice que la CGT refuse d’accepter. La CGT combattra toujours le racisme et l’antisémitisme.

L’année 2024 sera donc celle de la résistance contre l’extrême droite et le pouvoir de l’argent.

 

Tout en polluant le plus, les plus riches bloquent toute transformation environnementale pour préserver leurs privilèges.

Ouvrir de nouvelles perspectives en s’organisant

Alors que cette année, le programme national de la résistance fête ses 80 ans, la CGT encourage à s’organiser pour répondre au défi environnemental et construire une société plus juste.

Des perspectives qui appellent à s’organiser avec la CGT pour reprendre le contrôle sur le travail et les conditions de vie.

D’Eurotunnel à Onet en passant par Grand Frais, Vertbaudet, ST Microelectronics, la grand hôtel du Carlton…Ces luttes ont permis de gagner des augmentations de salaires mais aussi et surtout de gagner la dignité et la solidarité sur nos lieux de travail.

« Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes » dit la chanson. En 2024, soufflons nous-mêmes notre forge, soyons tout.

En 2024, la CGT souhaite une année de paix, de justice, de solidarité et de lutte pour transformer le travail et atteindre un monde plus juste.

 

ParCGT MEL

LA CGT APPELLE À LA MOBILISATION ET À LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE CONTRE LA LOI DE LA HONTE

LA CGT APPELLE À LA MOBILISATION ET À LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE CONTRE LA LOI DE LA HONTE

 

La loi sur l’immigration vient d’être adoptée au Parlement grâce aux voix de la droite et de l’extrême droite. Son contenu reprend les principales propositions du Rassemblement national et remet en cause nos principes républicains, comme l’illustrent notamment ces mesures :

  • le principe de préférence nationale est appliqué et conduira à exclure les étrangers de l’accès aux allocations familiales et aux allocations logement ;
  • le droit du sol est remis en cause et l’acquisition de la nationalité française ne sera plus automatique pour les enfants nées en France mais dont les parents sont étrangers ;
  • les étudiants étrangers devraient fournir une caution pour avoir accès à un titre de séjour ;
  • une réforme de l’aide médicale d’État est annoncée.

 Contrairement à ce que le gouvernement prétend, cette loi ne cette loi ne facilite en rien les régularisations par le travail. 

En effet, l’arbitraire des préfet·es sera renforcé sans aucune garantie pour les travailleuses et les travailleurs. Nous notons d’ailleurs que les 500 travailleurs sans papiers qui, grâce à leur grève lancée il y a plusieurs mois par la CGT, ont contraint leurs employeurs à leur donner toutes les preuves de leur travail.

Cette loi est un naufrage politique et moral

Cette loi et les débats qui l’entourent depuis six mois sont une violence pour toutes celles et ceux qui sont étrangers ou d’origine étrangère. Elle repose sur un énorme mensonge : non, l’immigration n’est pas responsable de l’insécurité !

Au contraire, l’immigration est une richesse pour notre pays.

Chaque année, les travailleuses et travailleurs étrangers font rentrer 60 milliards de cotisations sociales et d’impôts. En Île-de-France, 20 % des emplois sont occupés par des étrangers. 20 % des thèses qui sont soutenues dans les universités le sont par des étrangers. Sans travailleuses et travailleurs étrangers, il y aura beaucoup moins de médecins dans nos hôpitaux, d’aides à domicile, de cuistots, de livreurs ou de maçons par exemple.

Les premières lignes, encensées pendant le Covid, pour beaucoup, ce sont elles et eux ! 

Et on leur explique maintenant qu’il faudrait qu’elles et ils continuent à travailler en baissant la tête sans vivre avec leur famille ni avoir accès aux droits sociaux ? La CGT exige la régularisation de toutes et tous les travailleuses et travailleurs sans papier sur simple preuve de travail. Il s’agit d’une mesure de justice mais aussi d’un moyen indispensable pour lutter contre le dumping social.

Rien de tel pour le patronat que d’avoir une main-d’œuvre sans papier donc corvéable à merci, obligée d’accepter des conditions de travail indignes. Les régulariser, c’est leur permettre de faire respecter leurs droits, de gagner des augmentations de salaires et ainsi d’empêcher le patronat de tirer tous nos droits vers le bas !

Comme le reconnaît le président de la République, cette loi est contraire à notre constitution sur de nombreux points. Il doit en tirer toutes les conséquences et ne pas la promulguer.

Cette loi qui déshonore notre pays ne doit pas s’appliquer.

D’ores et déjà, la CGT appelle toutes celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans cette France lepenisée à la résistance et la désobéissance civile à l’image de ce qu’ont déjà lancé 32 conseils départementaux qui annoncent qu’ils n’appliqueront pas cette loi de la honte.

Montrons que la France, c’est la liberté, l’égalité et la fraternité.

Montrons que la France, c’est la solidarité que chaque jour nous faisons vivre sur nos lieux de travail en nous entraidant entre travailleuses et travailleurs quelle que soit notre religion ou notre nationalité.

Montrons que la France c’est l’humanité que nous faisons vivre dans nos écoles en nous mobilisant pour refuser l’expulsion d’enfants, et en nous battant pour que toutes les familles puissent avoir un toit.

 

 

La CGT prend toutes les initiatives pour contribuer à une riposte la plus large possible pour enterrer ce texte de la honte.

 

La double peine pour
les femmes étrangères

Cette loi précarise, fragilise et met
particulièrement en danger les
femmes étrangères.

Les travailleuses sans papier qui occupent majoritairement les métiers du soin et du lien,
sous-payés, très souvent à temps partiel, seront d’autant plus précarisées par cette loi
qui ne permet pas leur régularisation.
Les femmes étrangères en situation monoparentale seront davantage fragilisées par
la suppression des droits sociaux (APL) et celle de l’accès aux centres d’hébergement
d’urgence universel.
Les jeunes filles et femmes migrantes sont encore plus mises en danger par cette loi :
surexposées aux violences sexistes et sexuelles et victimes de réseaux de traite
humaine et de prostitution, elles seront d’autant plus des proies faciles.