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Retraites : les profonds désaccords sont confirmés

Conseil commun exceptionnel sur les retraites : les profonds désaccords sont confirmés

 

 

Le Conseil Commun de la Fonction Publique était convoqué ce 3 octobre sous une forme exceptionnelle avec un point unique à l’ordre du jour : l’application aux agents de la Fonction publique de la réforme systémique des retraites portée par le pouvoir exécutif.

Pour cette occasion, le Haut Commissaire, Jean Paul Delevoye, était présent afin d’exposer le projet gouvernemental et répondre aux questions des organisations syndicales.

Dans sa déclaration générale , la CGT Fonction publique a réaffirmé, en plein accord avec sa confédération, son attachement au système par répartition, financé par les cotisations et à prestations définies, ainsi qu’à l’existence de régimes distincts reposant sur des réalités objectives.

Nous avons en conséquence rappelé notre ferme opposition au régime universel par points, porteur de lourds reculs pour tous les salariés.

Pour les agents de la Fonction publique, nous avons mis en évidence les graves dangers spécifiques que faisait courir la contre réforme du pouvoir exécutif.

Nous avons dit à nouveau que nous avions de nombreuses propositions visant à améliorer les systèmes actuels et assurer le financement de nos revendications.

 

 

Enfin, nous avons exprimé toute notre réserve sur le fait que de réels espaces de concertation soient ouverts par nos interlocuteurs.

C’est peu de dire que ni nos objections, ni les arguments que nous avons avancés, pas davantage que les questions que nous avons posées n’ont reçu de réponses du Haut Commissaire et du Secrétaire d’État.

Plus que jamais, l’heure est donc à déconstruire le discours gouvernemental, à populariser nos propositions alternatives et à élever le rapport de forces.

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Un petit Conseil pour la route !

 

Un petit Conseil pour

la route !

 

 

 

En ce jour de Conseil de Métropole de rentrée, la CGT interpelle les élu.es sur la rentrée particulièrement brûlante pour les agents de la MEL, mais qui comporte quelques lueurs d’espoir !

 

Les agents de la MEL vont subir, dans les mois qui viennent, les premiers effets de la loi dite de transformation de la Fonction publique, publiée en plein mois d’aout.

 

85% de ses mesures régressives sans précédent alimentent déjà l’agenda social.  Et la question de l’augmentation du temps de travail, ou de la généralisation du recours aux contrats accroissant la précarité des agents ne tarderont pas à faire sentir leurs premiers effets sur la situation des agents.

 

En cette rentrée, la réforme des retraites pointe également du doigt le régime des agents publics pour mieux justifier une réforme par le bas, où tout le monde sera perdant.

 

 

A la MEL, à peine mis en œuvre, le RIFSEEP ressemble de plus en plus à un grand tripatouillage que le DGS utilise au fil de ses réorganisations pour fragiliser certains agents et en valoriser d’autres, s’assurant ainsi leur servilité.

 

Les procédures de recours circonstanciés ont été un véritable fiasco, malgré l’intervention d’un cabinet qui a fait preuve soit d’un amateurisme exemplaire, soit d’une totale soumission au pouvoir qui le paye.

 

Hélas, la CGT avait raison ! Au fil des réorganisations permanentes, la valse des postes engendre des déclassements massifs pour de nombreux agents, alors que d’autres tirent leur épingle du jeu. Cette lutte des places remet en cause la cohésion des collectifs de travail, et suscite incompréhension, frustration et rancœur. Le système de menaces, sanctions et récompenses que nous avons déjà dénoncé semble désormais institutionnalisé avec ce dispositif.

 

Alors que le DGS et le Président sont régulièrement épinglés par la Voix du Nord pour des affaires à rebondissements, la campagne de répression s’accentue à l’encontre des agents. Nombreux à la MEL, agents comme élus s’indignent de cette différence de traitement ! La présomption d’innocence ne vaudrait elle pas pour chacun ?

 

BIOTOPE : la CGT entendue ?

 

 

Alors que le déménagement vers Biotope approche, la délibération relative à Biotope 2 a été retirée de l’ordre du jour du Conseil !

La CGT a rencontré les groupes politiques sur ce dossier et critiqué tant le concept retenu que les conditions de location ubuesques, pour ne pas dire suspectes. Le transfert de 1500 agents dans un bâtiment prévu pour 900 est un véritable coup porté aux conditions de travail. Au-delà, le parti pris des open spaces, servant un pseudo « vivre ensemble », est une nouvelle arme déguisée pour l’idéologie managériale dans ce laboratoire qu’est la MEL. Nous refusons d’être des cobayes en cages !

 

Le retrait de cette délibération montre que l’intérêt général que nous défendons dans ce dossier semble être également recherché par certains élus du Conseil de Métropole. Notre travail d’information et nos revendications ont été entendues. Nous nous en félicitons. Nous sommes disponibles pour les rencontrer à nouveau. 

 

Un projet alternatif semble en effet se dessiner : celui d’une nouvelle tour qui réponde intégralement aux besoins de relocalisation des agents. Dans ce cas, le bail de Biotope 1 devra être dénoncé et les conditions d’accueil dans  Biotope 2 devront être totalement repensées et regardées avec les agents et leurs représentants.

Cette fin de mandat politique serait-elle propice à une plus grande écoute de la part du Président Castelain et de son DGS ? Il était temps !

 

Alors pour l’intérêt des agents, de la MEL et du service public, profitons – en !

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Pour l’augmentation des pensions, tous en action le 8 octobre !

Pour l’augmentation des pensions, tous en action le 8 octobre !

 

 

 

 

« Le pouvoir d’achat des retraités en chute libre depuis 25 ans » !

C’est l’instance officielle Conseil d’Orientation des Retraites qui l’affirmait en 2017. Depuis, en 2017/2018, Emmanuel Macron a foncé tel un rouleau compresseur et a écrasé nos pensions par deux mesures complémentaires, le gel des pensions et l’augmentation de 25 % de la taxe CSG. Pendant le même temps, il supprimait l’ISF et la France devenait championne d’Europe de la distribution des dividendes !

 

Emmanuel Macron a été stoppé par les fortes mobilisations des retraitées et retraités !

Jusqu’à 200 000 dans la rue à l’appel de nos 9 organisations, et souvent la moitié des présences sur les ronds-points tenus par les gilets jaunes.

 

Emmanuel Macron a cédé en trois fois sur une partie de nos revendications !

Annulation de l’augmentation de la CSG en 2019 et fin du gel des pensions en 2020 … mais seulement pour une partie des personnes en retraite, pas pour les célibataires ayant plus de 2 000 €, les personnes en couple à plus de 1 500 €, qui cumulent tous les coups et les coûts …

Il promet le retour à une revalorisation des pensions pour tout le monde en 2021, ce qui n’empêchera pas la baisse du pouvoir d’achat des pensions contrairement à l’indexation des pensions sur les salaires que nous demandons.

Nous connaitrons bientôt l’évolution de nos pensions et l’ampleur des reculs du Président Emmanuel Macron : tout sera le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2020 que le Parlement votera en fin d’année.

 

Le Président Emmanuel Macron tiendra-t-il ses promesses ?

On se souvient que le candidat Emmanuel Macron s’est fait élire par les retraité-e-s en affirmant « Avec moi, le pouvoir d’achat des retraités sera préservé … ».

Le 8 octobre, soyons des centaines de milliers dans la rue, pour que le gouvernement décide enfin de maintenir notre pouvoir d’achat, de rattraper tout ce que nous avons perdu depuis 2013. C’est possible, nous avons déjà fait un peu céder le gouvernement, il nous faut continuer.

 

 

Nous avons ouvert la brèche, manifestons tous ensemble pour :

–  La suppression de la hausse de la CSG et la fin du gel des pensions pour toutes les retraites et pensions, avec rattrapage des pertes subies au 1er janvier 2020.

–  La revalorisation de toutes les pensions en fonction de l’évolution des salaires.

–  Un minimum de pension à hauteur du SMIC pour une carrière complète.

–  Le maintien et l’amélioration des pensions de réversion.

–  L’embauche immédiate de 40 000 personnes comme le demande le personnel des EHPAD et des soins à domicile. La prise en charge de la perte d’autonomie à 100 % par la Sécurité sociale et l’ouverture d’un droit universel dans le cadre d’un grand service public de l’aide à l’autonomie.

 

 

 

Rassemblement et manifestation départementale

 

 

MARDI 8 OCTOBRE 2019

 

14h30 – Place de la gare Lille – Flandres

 

Une délégation sera reçue en audience en Préfecture du Nord ce 8 octobre, à 11h00, pour le dépôt des revendications