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Charte d’usage des moyens informatiques

Vous venez de recevoir un nouveau fascicule intitulé « Charte d’usage des moyens informatiques ».

 

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Ce long document ne rappelle que les textes législatifs en vigueur. La loi protège aussi bien l’employeur que l’employé dans le bon usage des moyens informatiques.

Pourquoi donc vouloir faire signer une déclaration solennel aux agents ? Et pourquoi donc la DSI ne s’engagerait elle pas ?

 

 

En signant la charte d’usage, l’administration ne cherche t-elle pas à vouloir faire porter sur les agents et uniquement sur les agents la responsabilité du bon fonctionnement des moyens informatiques ?

 

Quel est donc le besoin de notre administration de vouloir tout « charteriser » ?

 

A quand la « charte du bon usage du tournevis cruciforme » : 

  • Article 1 : Tout utilisateur s’engage à ne pas effectuer d’opérations qui pourraient avoir pour conséquences de visser alors qu’il fallait devisser et inversement.

 

Et celle de « l’emploi de la fourchette au restaurant communautaire :  

  • Article 1 : Il est expressément rappelé que la fourchette doit être posé à gauche de l’assiette, l’éventuel placement à droite étant sanctionnable par les règles du bon goût …

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Dans ces conditions, et même si notre syndicat est évidemment pour un usage des moyens informatiques respectueux des lois , la CGT appelle à ne pas signer cette charte en attendant  la conférence d’information prévue le 23 mai. 

 

Lors de cette conférence, la CGT cherchera à obtenir les éclaircissements nécessaires afin d’évaluer justement le contenu de la charte.

 


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Les missions de service public ne peuvent pas être assurées par le secteur privé lucratif

Les missions de service public ne peuvent pas être assurées par le secteur privé lucratif

 

La CGT a pris connaissance avec colère et consternation du projet du Ministère de la Santé, relayé par un amendement à la Proposition de Loi « Fourcade », de faciliter l’attribution de missions de service public aux cliniques privées à but lucratif.

 

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Alors que se multiplient des discriminations budgétaires réitérées au profit du secteur lucratif, et que la permanence des soins se trouve gravement amputée pour satisfaire les cliniques privées, cette nouvelle marque de défiance à l’égard des hôpitaux publics est particulièrement choquante.

 

La CGT ne peut accepter la généralisation d’une logique d’appel à projet permettant des interprétations hétérogènes selon les régions et favorisant clairement l’ouverture aux cliniques privées, sans contrôle réel du respect en leur sein des principes d’égalité d’accès, de permanence des soins et d’accessibilité financière.

 

La CGT est attachée à un service public hospitalier efficace disposant des moyens pour répondre aux besoins de la population dans le cadre des principes d’égalité et de solidarité. Elle demande que cessent les entreprises de démantèlement du service public et ne peut accepter des modifications de la loi HPST dans le seul intérêt des actionnaires du secteur d’hospitalisation privée lucrative.

 

 

La CGT s’est opposé à la loi HPST au motif qu’elle constituait une étape supplémentaire de démantèlement du service public hospitalier. Aujourd’hui, encore plus qu’hier, elle exige qu’un véritable débat national s’engage afin de discuter d’une nouvelle loi remplaçant la loi HPST, centrée autour d’un véritable service public de santé.

 

Montreuil, le 28 mars 2011