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ParThierry Duel

Congé maladie ordinaire : l’indemnisation passe de 100 % à 90 % à compter du 1er mars 2025

Congé maladie ordinaire : l’indemnisation passe de 100 % à 90 % à compter du 1er mars 2025

Suite à la promulgation de la loi de Finances 2025, l’indemnisation du congé de maladie ordinaire (CMO) diminue.

 

À compter du 1er mars 2025, l’indemnisation du congé de maladie ordinaire est réduite.
Vous êtes concernés par cette mesure si vous êtes :
• agents titulaires,
• stagiaires
que vous soyez à temps complet, temps non complet ou temps partiel.

Maintien de 90 % du traitement pour les 3 premiers mois (contre 100% jusqu’au 28/02/25)
Maintien de 50 % du traitement pour les 9 mois suivants (demi-traitement)

Les renouvellements de congés maladie ordinaire après le 1er mars 2025 sont également concernés.
Exemples :
L’agent est en congé maladie du 24/02/2025 au 02/03/2025 : son traitement est maintenu à 100 %. Il n’y aura aucun impact.
L’agent est en congé maladie du 05/03/2025 au 12/03/2025 : son traitement sera maintenu à 90 % .

les impacts sur la rémunération ?
Sont concernés par cette diminution d’indemnisation les éléments de rémunération suivants :
• La nouvelle bonification indiciaire (NBI)
• L’indemnité compensatrice de la hausse de la CSG (IHCSG)
• Le transfert primes/points (TPP)
• Le régime Indemnitaire*.
* selon la délibération adoptée par les collectivités, et s’il y est prévu que « les primes et indemnités suivent le sort du traitement pendant les congés de maladie ordinaire… ».

 

Par conséquent, le régime indemnitaire pourra également être impacté (90 % du RI contre 100 % précédemment).
L’ensemble de ces éléments sera versé à hauteur de 90 %.
En revanche, le Supplément familial de traitement (SFT) et l’Indemnité de résidence (IR) ne sont pas concernés par cette mesure.
Ils seront versés à hauteur de 100 % durant votre congé de maladie ordinaire (CMO).

À noter : La journée de carence le 1er jour du congé de maladie ordinaire continue de s’appliquer.

Quelques exemples :
Pour un arrêt de travail de 30 jours :
Avant la nouvelle réglementation : pour un salaire de 1 959 € nets (1 jour de carence + 29 jours à 100 %).

Avec la nouvelle réglementation : le montant sera de 1 704 € nets (1 jour de carence + 29 jours à 90 %).

Pour un arrêt de travail de 30 jours :
Avant la nouvelle réglementation : pour un salaire de 2 359 € nets (1 jour de carence + 29 jours à 100 %).

Avec la nouvelle réglementation : le montant sera de 2 053 € nets (1 jour de carence + 29 jours à 90 %).

Pour un arrêt de travail de 30 jours :
Avant la nouvelle réglementation : pour un salaire de 3 154 € nets (1 jour de carence + 29 jours à 100 %).

Avec la nouvelle réglementation : le montant sera de 2 747 € nets (1 jour de carence + 29 jours à 90 %).

Ne laissons pas passer cette régression sociale !

MOBILISONS-NOUS POUR NOS DROITS ! LA CGT exige :
• Le maintien de l’indemnisation à 100 % des arrêts maladie.
• Une vraie politique de santé et de prévention des risques professionnels.
• L’amélioration des conditions de travail plutôt que des coupes budgétaires injustifiées.

️ Réagissons ensemble ! Rejoignez la mobilisation et faites entendre votre voix pour défendre nos droits !

#TouchePasàNosSalaires #SantéDesAgent

ParThierry Duel

Pour le 8 mars, des réferences à partager & on passe à l’action

Pour le 8 mars, des références à partager & on passe à l’action !

 

ParThierry Duel

8 Mars : journée internationale de lutte pour les droits des femmes

8 Mars : journée internationale de lutte pour les droits des femmes

 

 

L’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas une réalité dans nos entreprises et administrations.

L’égalité professionnelle s’inscrit dans un projet de société et nécessite une volonté à la fois politique et budgétaire. Les législations successives ne suffisent pas.

Les chiffres sont têtus et illustrent ces inégalités au détriment des femmes : plus de moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Les femmes ne veulent plus de paroles en l’air, elles veulent des actes !

Plafonds de verre, planchers collants, parois de verre sont autant de termes qui qualifient les carrières des femmes. Elles ont plus difficilement accès aux postes à responsabilité, elles sont plus nombreuses à être dans les bas salaires et à y rester, elles sont concentrées dans des métiers à prédominance féminine sous-valorisés et mal rémunérés. Le poids de la parentalité, incluant la double journée et la charge mentale, le manque de structures publiques de la petite enfance, pénalisent quasi-exclusivement la carrière des mères, accentuant encore les inégalités salariales.

Enfin, les moyens alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont encore très en deçà des besoins. La convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail et la recommandation 206 associée sont appliquée à minima par la France.

Revendications nationales

  • l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes
  • la revalorisation des métiers à prédominance féminine la transposition ambitieuse de la directive européenne pour la transparence salariale et la révision en profondeur de l’index Egapro.
  • l’abrogation de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans qui pénalise en premier lieu les femmes.
  • des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite enfance

Revendications CGT MEL

  • Un congé menstruel et de ménopause.
  • L’occasion ce 8 mars de relancer le Président Castelain ! Certaines collectivités engagées dans ce progrès pour la santé au travail des femmes se sont faites attaquées par les Préfets. Si le cadre législatif freine la mise en place d’une tel dispositif dans la Fonction publique, c’est ce cadre législatif qu’il faut changer ! la CGT Mel a interpellé ainsi les parlementaires du territoire pour déposer une proposition de loi…à suivre….