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DAMIEN CASTELAIN : Des contre-vérités et de la poudre de perlimpinpin

ALLOCUTION DE DAMIEN CASTELAIN

Des contre-vérités et de la poudre de perlimpinpin

 

 

Lors de sa vidéo du 7 juin, Monsieur Castelain s’est permis beaucoup, voire trop de choses.

Dire que le dialogue social a été exemplaire relève de la tromperie. Dès le début, toutes les organisations syndicales hormis une avaient bien compris que ce dialogue était biaisé. Tout était joué d’avance et les rencontres avec les syndicats n’étaient là que pour faire croire à un « dialogue ». Preuve en est, l’attitude de M. Bernard envers notre syndicat : 35 minutes de retard lors de la première entrevue et un silence méprisant  devant nos propositions lors de notre seconde rencontre.

Quoi qu’il en dise,  les agents n’ont que très peu répondu aux sondages et encore moins d’agents ont pu réellement faire entendre leurs refus de cette réforme lors de rencontres.

Monsieur Castelain nous aurait donc fait quelques « concessions ».

Mais,

  • Sur la prime « télétravail »: Celle-ci n’est pas une prime et encore moins une augmentation de salaire. Elle est censée compenser les dépenses supportées par les agents dans le cadre du travail à son domicile. Cela est donc un devoir pour l’administration et non pas une avancée sociale. Et quid d’une prime transport pour les agents dits « non-télétravaillables » ?
  • Sur la « monétisation » du CET: les CET ne sont rien d’autre que le décompte d’heures supplémentaires effectuées pour compenser une désorganisation et des effectifs insuffisants. De plus, c’est une solution peu coûteuse pour la Mel.
  • Sur la restauration des sites extérieurs : D. Castelain entérine l’arrivée des salades décongelés, des sandwichs Sodebo et des plats microondables. Les agents des sites extérieurs doivent pouvoir accéder à la même qualité qu’à Biotope. Seul réel moyen, l’obtention pour tous les agents des titres restaurants.

 

 

Plus que jamais nous exigeons le report de la réforme, rien n’oblige le conseil métropolitain à précipiter la délibération sur les 1607h.

Nous demandons une entrevue avec Damien Castelain rapidement. Rappelons qu’il n’a jamais daigné nous recevoir en 7 ans de mandats.

Enfin, nous réclamons  l’ouverture de réelles négociations.

ParCGT MEL

NON aux 1607 heures ! Pas une minute de plus !

NON aux 1607 heures ! Pas une minute de plus !

 

A l’appel de l’intersyndicale CGT- FSU- Autonomes, nous étions nombreux-ses, le 25 mai dernier, à montrer notre refus d’une augmentation de notre temps de travail. Par la grève ou, simplement, par la présence devant le siège de la MEL, au-delà des pseudo-sondages internes ou réunions à sens unique, nous avons collectivement montré au Président Castelain que nous n’étions pas prêts à accepter ce recul historique.

A l’initiative de nos 40 000 collègues de la ville de Paris, et de nombreuses autres collectivités, une brèche s’est ouverte pour éviter une diminution de nos jours de congés sur la base de sujétions particulières (pénibilité, bruit, pollution….).
L’expertise en cours du cabinet SECAFI sur Biotope apporte de nombreux points d’appui pour, légitimement, prendre en compte au siège ces sujétions particulières. De même, dans les sites extérieurs de la MEL (UT, ENM, SEER…), il est possible d’arguer que les conditions de travail justifient de ne pas appliquer l’augmentation stricte du temps de travail.

Mais pour cela, il faut avoir en face de nous un exécutif prêt à discuter, c’est-à-dire qui ne s’arc-boute pas sur l’aubaine que la loi dite de transformation de la Fonction publique lui offre (économie annuelle de 6,3 millions d’euros sur le dos des agents, suppression de 130 ETP, individualisation des organisations du temps de travail, absence de prise en compte des heures supplémentaires et du « travail au gris »….).

A aucun moment, le Président Castelain n’a pris en compte nos arguments : libre administration des collectivités en matière de gestion du personnel, report de l’application de l’article 47 de la loi de transformation de la FP…

Il faut donc exiger du Président Castelain qu’il change d’angle de vue et demande à ses services de prendre en compte les sujétions particulières de l’exercice de nos métiers et des conditions de travail, pour justifier devant le préfet le maintien des 1533 heures à la MEL. C’est ainsi que la délibération doit être écrite !

PAS UNE MINUTE DE PLUS. Partout, les agents publics s’organisent et luttent autour de ce mot d’ordre. A Paris, une première victoire a permis de diviser par deux les jours de congés supprimés.

Mais compte tenu de l’idéologie qui anime l’employeur depuis le début des négociations, il va falloir intensifier la lutte.

Nous vous donnons à nouveau rendez-vous le jeudi 10 juin,
à partir de midi, devant la Mel pour un rassemblement
et demandons qu’une délégation soit reçue par le Président

 

Nous déposerons un préavis de grève pour la semaine du 10 au 15 juin.

En effet, le 15 juin s’organisera, à l’initiative de la CGT, FSU, Fédération Autonomes, Sud une journée nationale de mobilisation. C’est aussi le jour où le Comité technique doit examiner / entériner le passage aux 1607 heures. Nous déciderons ainsi ensemble, en Assemblée générale, des suites à donner au mouvement.

Alors plus que jamais, nous comptons sur la présence du plus grand nombre pour peser sur l’exécutif et l’empêcher de nous supprimer nos droits.

Nous demandons à tous les collègues déjà en lutte de mobiliser, dans leurs services, les collègues. Les UT et les sites extérieurs peuvent venir, nous sommes toutes et tous couvert-e-s par le préavis de grève.

Ensemble, nous pouvons nous faire entendre !

ParCGT MEL

Contre les 1607h, le combat continue !

Contre les 1607h, le combat continue !

 

 

 

Nous étions près d’une centaine réunis ce mardi 25 mai devant Biotope contre l’application scélérate de notre administration de la loi de transformation sociale.

 

Fort de ce premier rassemblement, les organisations syndicales CGT-Autonomes-FSU se rencontreront rapidement pour envisager les suites de cette mobilisation.