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Archives de catégorie Actu nationale

ParCGT MEL

8 mars, Grève féministe : Pour une meilleure prise en charge de la santé des femmes

8 mars, Grève féministe : Pour une meilleure prise en charge de la santé des femmes

 

 

Pénibilité minimisée, risques sous-estimés, affections spécifiquement féminines niées, facteurs de risques secondaires sous évalués, cancers professionnels non reconnus… Les risques professionnels des travailleuses sont « majoritairement invisibles et silencieux » alertait, en juin dernier, un rapport du Sénat. Ces inégalités ont de graves conséquences sur la santé des femmes.

 

 

 

ParCGT MEL

Mobilisé·es les 8 et 19 mars pour l’égalité, le pouvoir d’achat et les conditions de travail

Mobilisé·es les 8 et 19 mars pour l’égalité, le pouvoir d’achat et les conditions de travail

 

 

Pour soi disant relancer son quinquennat, Emmanuel Macron a donc remercié Élisabeth Borne, nommé Gabriel Attal et adoubé un nouveau casting gouvernemental. Changement de casting, avant tout pour faire comme avant… voire pire!

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre en a fait une pathétique démonstration en reprenant scrupuleusement la commande politique de Macron.

C’est vrai pour l’ensemble des salarié·es. Ça l’est pour les millions d’agentes et d’agents des trois versants de la Fonction publique.

Le cap sur l’austérité est solidement maintenu, voire renforcé, les indispensables créations d’emplois réduites à peau de chagrin et les nécessaires augmentations générales de salaires renvoyées aux calendes grecques!

En revanche, est confirmée la future loi Fonction publique devant accroître, encore et toujours, la part des rémunérations versée selon le supposé mérite des un·es et des autres et dont Gabriel Attal s’est fait le chantre le 30 janvier.

Un tel projet est pernicieux et discriminatoire.

Pernicieux car une minorité sera « récompensée » au détriment de la majorité et ce, à partir de critères le plus souvent quantitatifs contraires aux missions publiques.

 

 

Discriminatoire car le paiement de la méritocratie s’effectuera par un nouvel accroissement des primes, au caractère aléatoire et modulées dans les méandres de la hiérarchie. Une fois de plus, les femmes seront les premières victimes, elles qui sont principalement lésées par les parties variables des rémunérations.

Les luttes sont nombreuses… et elles permettent de gagner!

Des milliers d’agentes et d’agents des trois versants de la Fonction publique n’ont pas attendu la frénésie toujours plus libérale d’Emmanuel Macron pour se mobiliser.

Depuis des mois, des actions se multiplient, se développent, s’inscrivent dans la durée.

C’est vrai dans les hôpitaux, les collectivités, les ministères.

Des territoriaux de Draveil (91) en passant par les personnels de l’Éducation nationale le 1er février, des agentes et agents de l’action sociale de la ville de Paris le 24 janvier, à celles et ceux du Centre Pompidou depuis des semaines, les secteurs en lutte sont nombreux et les salarié·es déterminé·es, pour ne citer que quelques exemples.

 

 

 

Et les succès sont au rendez-vous.

C’est le cas, par exemple, des médecins étrangers (les PADHUE) exerçant dans les hôpitaux. Après des mois de combat unitaire, la ministre vient d’annoncer, le 22 janvier, que la situation d’un nombre significatif d’entre eux va être régularisée. Cette solution transitoire appelle, comme le réclame la CGT, à des dispositifs pérennes intégrant l’ensemble des personnels concernés.

À Saint-Étienne, suite à une forte mobilisation à la fin 2023, le maire a été contraint de répondre aux revendications de la CGT, avec notamment l’attribution de la « prime pouvoir d’achat » à son niveau maximum, la mise en place de tickets-restaurants et la prise en charge intégrale par la mairie de l’augmentation des frais liée aux cotisations mutuelle.

C’est vrai également pour les salarié·es du Mont-Saint-Michel qui, après un mouvement de près de trois semaines, ont obtenu des avancées majeures, officialisées dans un protocole de fin de grève signé le 13 janvier par la CGT, la CFDT et SUD.

Résolument aux côtés des agentes et agents mobilisée·es, la CGT Fonction publique soutient activement toutes ces luttes. Elle appelle à les étendre et à les faire converger ensemble les 8 et 19 mars

En s’appuyant sur toutes ces mobilisations, la CGT Fonction publique travaille à leur convergence et à les inscrire dans un processus de lutte du plus haut niveau possible. C’est en ce sens que notre organisation appelle à s’emparer des 8 et 19 mars.

Loin d’être en concurrence, ces deux journées d’action sont complémentaires.

Se mobiliser pour les droits des femmes et contre les discriminations qui leur sont faites, c’est se mobiliser pour de meilleurs traitements et conditions de travail pour toutes et tous.

Se mobiliser pour le pouvoir d’achat via l’augmentation du point d’indice et contre les rémunérations au mérite, c’est se mobiliser pour l’égalité professionnelle mise à mal par les rémunérations aléatoires qui pénalisent systématiquement les femmes.

Dans l’unité la plus large possible, la CGT Fonction publique appelle les agentes et les agents, fonctionnaires comme non-titulaires, les retraité·es des trois versants de la Fonction publique à se mettre en grève massivement les 8 et 19 mars et à manifester nombreuses et nombreux.

 

ParCGT MEL

CGT Fonction publique : Le Président confirme ses orientations néfastes

CGT Fonction publique : Le Président confirme ses orientations néfastes

 

 

Le lundi 16 janvier, Emmanuel Macron s’est livré, à l’occasion d’une conférence de presse, à un long plaidoyer en faveur de sa politique libérale.

Prônant l’austérité accrue pour le plus grand nombre et les plus démuni.e.s, justifiant toutes les régressions sociales et atteintes à la vie démocratique qu’il a mises en œuvre, il a confirmé être avant tout le président d’une minorité de privilégié.e.s.

Dans un exercice de plus de deux heures au ton toujours donneur de leçons, il a abordé de manière brève la Fonction publique, ses agentes et ses agents.

Etait-ce pour annoncer les milliers de créations d’emplois indispensables au bon accomplissement des missions publiques et à l’amélioration des conditions de travail ? Pas du tout.

Etait-ce alors pour envisager un plan visant à résorber la précarité ? Pas davantage.

Etait-ce enfin pour faire savoir qu’une négociation allait s’ouvrir sans délai pour aboutir dès 2024 à de significatives augmentations générales de salaires avec, en particulier, une forte revalorisation du point d’indice, comme le demandent toutes les organisations syndicales ? Pas le moins du monde.

Non, persistant dans ses visées régressives et de mise à mal de la Fonction publique, Emmanuel Macron a plaidé pour l’accentuation de la rémunération dite au mérite, via le projet de loi porté jusqu’à présent par Stanislas Guerini.

La CGT l’affirme à nouveau : ce n’est surtout pas de cela dont ont besoin les agente.s des trois versants de la Fonction publique, titulaires comme non-titulaires.

Nous ne savons que trop ce qui se cache autour de la méritocratie : des parties de salaires aléatoires, des rémunérations discriminatoires, contraires au principe d’égalité et source d’inéquité dans le service rendu aux usagers, le creusement des inégalités entre les femmes et les hommes.

C’est l’exact contraire de ce qu’il convient de faire.

Ce qui est nécessaire et urgent, c’est de mettre en œuvre des mesures transversales visant à mieux reconnaitre les qualifications, c’est de procéder immédiatement à une augmentation de la valeur du point d’au moins dix pour cent, c’est de redonner de l’amplitude aux carrières, c’est de revaloriser les métiers à prédominance féminine……

Attachée à l’intérêt général et au progrès social, c’est ce que la CGT va continuer à mettre en avant.

Face aux projets porteurs de nouveaux reculs du Président, la CGT entend élever le rapport de forces, dans l’unité la plus large, pour obtenir de réelles avancées.