Archives de catégorie Actu nationale

ParThierry Duel

Le 13 mai, on met les services publics à l’arrêt ! 

Le 13 mai, on met les services publics à l’arrêt ! 

 

 

Alors qu’une nouvelle cure d’austérité imposée à la fonction publique pour 2025 par le gouvernement, dans sa construction d’une économie de guerre, a des conséquences concrètes partout sur le territoire, pour l’ensemble des agent·es et des usager·es : fermeture de services, renvoi de contractuels, arrêt des formations, fin des recrutements, coupes drastiques des lignes budgétaires impactant tous les services à la population, des prestations sociales à la culture…François Bayrou a annoncé, lors de sa conférence de presse, les premières grandes lignes du prochain budget 2026. Une conférence de presse tenue sur les bases d’une formule ahurissante affichée sur son pupitre : « la vérité permet d’agir ». Sa « vérité » n’est sûrement pas la nôtre !

Comment peut-on prétendre agir sur les bases d’une vérité construite sur des mensonges coupables ?
Comment envisager la construction d’un « dialogue social » fondé sur des échanges qui devraient être sincères et loyaux lorsque les principales causes du déficit ne sont pas pointées et que nous, salarié·es et fonctionnaires, sommes les seules variables d’ajustement ?
Par cette communication démagogique, le Premier Ministre tente de camoufler la responsabilité de sa politique, mise en œuvre par ses prédécesseurs et lui-même, qui n’est ni plus ni moins que celle du Président Macron.

Les mesures du budget de 2026 seront désastreuses et il faut s’attendre à des coupes franches en raison de l’économie de guerre à assumer et des prétendus déficits. Ils annoncent déjà 40 milliards d’euros supplémentaires, qui seront pris sur la sécurité sociale, les services publics et les collectivités locales.
Les services publics seront particulièrement touchés et les collectivités territoriales devraient en être les principales impactées.

Les conséquences seront terribles sur le terrain, tant pour les agent·es que pour les usager·es.
Alors qu’aujourd’hui l’ensemble de celles et ceux qui œuvrent quotidiennement à assurer les missions des collectivités territoriales souffrent de conditions de travail et salariales particulièrement dégradées, renforcées par les dernières mesures : réduction de 10 % de l’indemnisation en cas d’arrêt maladie, de non-reconduction de la GIPA depuis 2024, la poursuite du gel du point d’indice, François Bayrou entend nous faire serrer encore plus la ceinture.

Or, de l’argent, il y en a ! C’est bien vers les actionnaires et le patronat qu’il faut se diriger pour les voir partager les richesses produites. Nous n’avons que faire de leur prétendue économie de guerre et des fausses solutions qu’ils nous imposent.

Ce qui est aujourd’hui vital, c’est bel et bien de répondre aux besoins des usager·es par le renforcement des services publics territoriaux et de prioriser l’amélioration des conditions de travail et salariales des agents et agentes.
Plus que tout, nous avons besoin de faire entendre notre voix, la voix de millions d’agent.es invisibilisé.es dans les discours et les décisions, et qui pourtant, permettent de faire fonctionner notre pays.


Le 13 mai, chaque agent·e est invité·e à se mobiliser pour exiger :

  • L’augmentation du point d’indice des fonctionnaires à 6 € et l’augmentation générale des salaires ;
  • Le maintien de l’indemnisation des CMO à 100 % et l’abrogation du jour de carence pour le droit de se soigner.
  • L’égalité salariale qui permettrait l’entrée de 6 milliards d’euros de cotisations salariales pour notre système de protection sociale afin de le conserver voir de le renforcer ;
  • L’abrogation de la réforme des retraites Macron- Borne et le retour à la retraite à 60 ans (avec départs anticipés pour les catégories pénibles et insalubres) ;
  • L’abrogation de la loi dite de transformation de la Fonction publique, qui n’est rien d’autre qu’une vaste machine à précariser les agent·es et à préparer le terrain des privatisations.

La Fédération CGT des Services publics appelle l’ensemble des agent·es publics à construire et à se saisir de toutes les formes d’actions sur le territoire (HIS, rassemblements, préavis de grève, manifestations) afin de faire valoir leurs revendications.
Le 13 mai, on se mobilise et on fait grève pour exiger le respect de nos droits et pour des services publics territoriaux forts !

PETITION INTERSYNDICALE : pour le maintien de la rémunération en cas de maladie et pour l’abrogation du jour de carence 

https://www.lespetitions.fr/petition/org/intersyndicale/maintien_remuneration_cmo

ParThierry Duel

MUNITIONS OU RÉMUNÉRATIONS ?! LE 3 AVRIL, ENTRONS EN RÉSISTANCE !

MUNITIONS OU RÉMUNÉRATIONS ?!
LE 3 AVRIL, ENTRONS EN RÉSISTANCE !

 

Après l’instauration d’un jour de carence, après le vol des congés (passage aux 1607 heures), après le vote de la loi honteuse sur la retraite à 64 ans, en passant par les mesures contre la Sécu, les soins de moins en moins remboursés… le gouvernement décide de punir les agent·es malades !

Maintenant, au prétexte d’une économie de guerre, l’argent qui « n’existait pas » pour augmenter les salaires et le point d’indice des fonctionnaires, sort magiquement des caisses de l’État pour alimenter les 800 milliards d’euros pour financer l’industrie militaire.

Le problème, c’est qu’on connait la musique ! Quelle que soit la situation c’est toujours aux mêmes qu’on demande de passer à la caisse : aux fonctionnaires, aux salarié·es, aux retraité·es !

Attaques sur nos rémunérations !

Depuis le 1er mars, les agent-es malades subissent une baisse de 10 % du taux de remplacement de la rémunération pendant les arrêts maladies, après le premier jour de carence (0 € de trai- tement).

 

Voici quelques exemples pour mesurer l’impact financier sur nos salaires :

 

L’impact des 10 % de moins sur nos rémunérations entraîne également une baisse du régime indemnitaire, une baisse des cotisations pour la retraite et constitue une attaque de plus sur le financement de notre caisse de retraite la CNRACL.

Attaques sur nos retraites !

Comme le dit le Comité d’Orientation des Retraites (COR), notre système de retraite n’est pas du tout hors de contrôle et les déficits, produits des politiques budgétaires de l’Etat, peuvent être très facilement résorbés.

La CGT a des solutions rapides pour augmenter les recettes :

  • Il faut l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. En parallèle de cette proposition, il faut aussi travailler sur les temps partiels, qui sont bien souvent occupé par des femmes avec des salaires inférieurs au seuil de pauvreté. Ces temps partiels ou temps non complet sont le plus souvent imposés et au dessous des 28 heures hebdo, échappant aux cotisations pour la CNRACL, alors qu’ils sont simplement le choix d’une flexibilité pour nos collectivités. Il faut aussi revaloriser les filières majoritairement féminines : cela enferme les femmes dans la précarité et ça contribue à creuser le déficit.
  • Arrêter les ristournes fiscales : c’est près de 200 milliards de cadeaux, sans condition ni contrepartie, qui vont chaque année dans la poche des grosses entreprises multinationales. Il faut, avec les petites entreprises notamment, travailler pour une meilleure répartition des richesses.
  • Rejeter l’économie de guerre dans laquelle Macron veut nous entraîner et refuser l’asphyxie des services publics, gommer les inégalités et lutter efficacement contre les idées d’ex- trême droite qui se nourrissent de l’effondrement de nos conditions d’existence.

 

 

La Fédération CGT des services publics revendique :

  • L’abrogation de la réforme des retraites Macron-Borne et le retour à la retraite à 60 ans (avec départs anticipés pour les catégories pénibles et insalubres) ;
  • Le retour de la sécurité sociale à 100 % fondée sur le salaire socialisé et les cotisations ;
  • La suppression de toutes les mesures qui entravent l’accès aux soins, le droit de se soigner ;
  • L’augmentation du point d’indice des fonctionnaires à 6€ et l’augmentation générale des salaires ;
  • L’abrogation de la loi dite de transformation de la Fonction publique, qui n’est rien d’autre qu’une vaste machine à précariser les agent·es et à préparer le terrain des privatisations.

Le 3 avril je participe, partout sur le territoire, aux appels à la grève et à la mobilisation pour obtenir satisfaction sur nos revendications.

 

ParThierry Duel

Congé maladie ordinaire : l’indemnisation passe de 100 % à 90 % à compter du 1er mars 2025

Congé maladie ordinaire : l’indemnisation passe de 100 % à 90 % à compter du 1er mars 2025

Suite à la promulgation de la loi de Finances 2025, l’indemnisation du congé de maladie ordinaire (CMO) diminue.

 

À compter du 1er mars 2025, l’indemnisation du congé de maladie ordinaire est réduite.
Vous êtes concernés par cette mesure si vous êtes :
• agents titulaires,
• stagiaires
que vous soyez à temps complet, temps non complet ou temps partiel.

Maintien de 90 % du traitement pour les 3 premiers mois (contre 100% jusqu’au 28/02/25)
Maintien de 50 % du traitement pour les 9 mois suivants (demi-traitement)

Les renouvellements de congés maladie ordinaire après le 1er mars 2025 sont également concernés.
Exemples :
L’agent est en congé maladie du 24/02/2025 au 02/03/2025 : son traitement est maintenu à 100 %. Il n’y aura aucun impact.
L’agent est en congé maladie du 05/03/2025 au 12/03/2025 : son traitement sera maintenu à 90 % .

les impacts sur la rémunération ?
Sont concernés par cette diminution d’indemnisation les éléments de rémunération suivants :
• La nouvelle bonification indiciaire (NBI)
• L’indemnité compensatrice de la hausse de la CSG (IHCSG)
• Le transfert primes/points (TPP)
• Le régime Indemnitaire*.
* selon la délibération adoptée par les collectivités, et s’il y est prévu que « les primes et indemnités suivent le sort du traitement pendant les congés de maladie ordinaire… ».

 

Par conséquent, le régime indemnitaire pourra également être impacté (90 % du RI contre 100 % précédemment).
L’ensemble de ces éléments sera versé à hauteur de 90 %.
En revanche, le Supplément familial de traitement (SFT) et l’Indemnité de résidence (IR) ne sont pas concernés par cette mesure.
Ils seront versés à hauteur de 100 % durant votre congé de maladie ordinaire (CMO).

À noter : La journée de carence le 1er jour du congé de maladie ordinaire continue de s’appliquer.

Quelques exemples :
Pour un arrêt de travail de 30 jours :
Avant la nouvelle réglementation : pour un salaire de 1 959 € nets (1 jour de carence + 29 jours à 100 %).

Avec la nouvelle réglementation : le montant sera de 1 704 € nets (1 jour de carence + 29 jours à 90 %).

Pour un arrêt de travail de 30 jours :
Avant la nouvelle réglementation : pour un salaire de 2 359 € nets (1 jour de carence + 29 jours à 100 %).

Avec la nouvelle réglementation : le montant sera de 2 053 € nets (1 jour de carence + 29 jours à 90 %).

Pour un arrêt de travail de 30 jours :
Avant la nouvelle réglementation : pour un salaire de 3 154 € nets (1 jour de carence + 29 jours à 100 %).

Avec la nouvelle réglementation : le montant sera de 2 747 € nets (1 jour de carence + 29 jours à 90 %).

Ne laissons pas passer cette régression sociale !

MOBILISONS-NOUS POUR NOS DROITS ! LA CGT exige :
• Le maintien de l’indemnisation à 100 % des arrêts maladie.
• Une vraie politique de santé et de prévention des risques professionnels.
• L’amélioration des conditions de travail plutôt que des coupes budgétaires injustifiées.

️ Réagissons ensemble ! Rejoignez la mobilisation et faites entendre votre voix pour défendre nos droits !

#TouchePasàNosSalaires #SantéDesAgent