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Archives de catégorie Salaires

ParCGT MEL

27 octobre – 10 novembre : Une mobilisation pour gagner !

27 octobre – 10 novembre : Une mobilisation pour gagner !

 

 

Lois de finances austéritaires, réforme de l’assurance chômage, recul de l’âge légal du droit au départ à la retraite à 65 ans voire plus, austérité budgétaire adoptée à coups de 49-3 au titre des lois de finances et de financement de la sécurité sociale, et après ???

Trop, c’est trop !

La CGT Fonction Publique persiste et signe ! De l’argent, il y en a !

D’un côté, la hausse vertigineuse des profits, des dividendes versés aux actionnaires, des fonds publics alloués aux entreprises sans aucune contrepartie…
De l’autre, un nombre toujours plus conséquent de salarié.es, de retraité.es, de privé.es d’emploi, de jeunes, qui s’appauvrissent et ne disposent plus des moyens de vivre décemment alors que l’inflation atteint les 6 % et que les prix des produits alimentaires et énergétiques ne cessent de flamber…

L’urgence est donc à l’augmentation généralisée des salaires et des traitements, des retraites et des pensions !

Dans la Fonction publique, c’est une toute autre politique salariale qui doit se mettre en place avec, notamment, 10 % au moins et tout de suite d’augmentation, l’indexation de la valeur du point d’indice sur l’inflation, l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes.

Pour travailler toutes et tous, mieux et moins, la CGT Fonction publique revendique aussi et tout de suite, au moins 10 % de création d’emplois de fonctionnaires intégrant un plan massif de titularisation des agents non-titulaires, et 10 % de réduction du temps de travail avec les 32 heures.

Contrairement à l’instrumentalisation des travaux et du dernier rapport du Comité d’orientation des retraites, la CGT Fonction publique réitère qu’il y a moyen de financer un droit au départ à la retraite à taux plein à 60 ans et des départs anticipés pour celles et ceux qui exercent des missions et travaux pénibles.

La période montre que des victoires sont possibles à l’image, notamment, des revalorisations salariales conquises dans différents secteurs professionnels. C’est aussi possible dans la fonction publique !
La CGT Fonction publique appelle les personnels, fonctionnaires et agents non-titulaires, actif.v.es et retraité.es à se mobiliser les 27 octobre et 10 novembre prochains.

Partout, convoquons et réunissons-nous en assemblées générales pour débattre et porter nos revendications ! Interpellons les pouvoirs publics et les élu.e.s ! Faisons des 27 octobre et 10 novembre prochains de nouvelles étapes de la mobilisation interprofessionnelle, par la grève et dans les manifestations.

 

Manifestation à Lille, le 27 octobre, 14h30 porte de Paris.

ParCGT MEL

18 octobre : Exigeons partout des hausses de salaires !

Ce sont les salaires, les rémunérations qu’il faut débloquer !

 

La fédération CGT des services publics apporte son soutien total aux grévistes dans les raffineries et à la fédération nationale des industries chimiques (FNIC-CGT). Alors que les salariés de la pétrochimie réclament des négociations salariales depuis un mois, et que les actionnaires du secteur viennent de percevoir 2,6 milliards d’euros de dividendes supplémentaires, le refus de leur direction, soutenue par le gouvernement est la seule et unique raison du blocage.

La grève nationale dans les raffineries est l’expression culminante d’une situation d’ensemble. En ce qui nous concerne, dans de trop nombreuses collectivités, malgré le dépôt d’un préavis, l’employeur refuse de négocier et la grève devient souvent la seule solution pour combattre des mesures injustes. Des syndicats se voient interdire de se rassembler devant le parvis de leur mairie, des grévistes se voient opposés aux usagers, des arguments fallacieux sont toujours déversés à la pelle pour salir les intentions des grévistes, mille et un bâtons sont mis dans les roues du syndicalisme CGT, nos droits syndicaux sont remis en cause, souvent niés par les employeurs publics. Il faudrait accepter sans rien dire les dispositions brutales de la loi de Transformation de la fonction publique, accepter la dérèglementation, les bas salaires, les conditions de travail dégradées…

 

LA GRÈVE NATIONALE MASSIVE DES RAFFINERIES MONTRE LA VOIE ! IL Y EN A ASSEZ DE SUBIR !

 

 

Dans ce contexte, marqué par l’arrestation de camarades électriciens par la DGSI, placés en garde à vue pendant 96 heures, comme des terroristes suite à une action syndicale,
Dans ce contexte marqué par une multiplication des grèves sectorielles et locales dans notre champ fédéral (ATSEM, petite enfance, animation, temps de travail, effectifs, régime indemnitaire…) et bien au-delà.
Dans un contexte où les conditions d’existence d’une large majorité de la population sont devenues insupportables, où l’inflation s’envole et les salaires de fait stagnent ou régressent, où la vie est toujours plus chère, la question qui se pose de plus en plus largement est : Comment faire pour en finir avec cette politique de régression sociale. C’est pourquoi nombre de nos militants ont d’ores et déjà décidé de participer à la Marche contre le vie chère, le 16 octobre à Paris. C’est pourquoi la grève nationale dans les raffineries nous donne également des éléments de réponse.

 

Non aux réquisitions ! L’arbitraire ça suffit !
Face à la grève, la logique répressive du gouvernement, qui entend réquisitionner les grévistes, c’est-à-dire envoyer les gendarmes les chercher chez eux un par un, ne nous surprend pas. La répression, les menaces, la violence d’Etat : Macron n’a jamais agi autrement face aux mobilisations ouvrières.

 

Par leur grève et leur détermination, les raffineries montrent la voie. Afin de créer les conditions du rapport de force général, partout réunissons les personnels, convoquons les heures d’info, les AG, pour discuter de la grève, de l’élargissement de la mobilisation aux agents, salariés et retraités de notre champ fédéral, ainsi que pour inscrire la campagne des élections professionnelles dans laquelle nous sommes investis, dans ce processus de mobilisation.

 

 

C’est pourquoi la fédération invite l’ensemble de ses syndicats, de ses militants, à s’inscrire dans la journée de grève du 18 octobre, décidée aujourd’hui par la CGT pour soutenir les actions décidées par les grévistes dans les raffineries, pour réaffirmer nos revendications salariales (10% d’augmentation du point d’indice tout de suite), notre rejet de la réforme des retraites voulue par Macron et notre attachement au droit de grève et aux libertés syndicales. Un préavis fédéral couvre la journée du 18 octobre et s’étend jusqu’à la fin du mois.

ParCGT MEL

Pétition pour une revalorisation du RIFSEEP et des embauches

 

PRIMES + 10% – 100 euros minimum 

Et des embauches !

 

 

Le pseudo dégel du point d’indice de 3.5 % de cet été dans un contexte d’inflation galopante n’est pas à la hauteur des attentes des agents d’autant qu’il fait suite à une augmentation sans contrepartie du temps de travail avec les 1607 heures.

La MEL a pourtant déplafonné en juin la prime RIFSEEP liée aux fonctions jusqu’à 3500 pour les postes de direction supposés en tension (uniquement pour les nouveaux recrutés). Pour faire passer la pilule, Le Vice-président Christian Mathon s’est engagé à revoir les régimes indemnitaires de l’ensemble des catégories rapidement. Mais à ce jour, rien n’a été fait malgré l’urgence sociale à protéger le pouvoir d’achat des agents métropolitains.

Par ailleurs, l’inflation qui grignote les rémunérations accentue le déficit d’attractivité des emplois publics. On constate des difficultés à recruter et un sous-effectif chronique tant dans les sites extérieurs qu’au siège.

 

 

Nous demandons une revalorisation immédiate des rémunérations des agents métropolitains pour faire face à la crise inflationniste. Nous demandons une augmentation de 10% des primes liées au grade et aux fonctions pour l’ensemble des agents avec une augmentation d’au moins 100 euros nets pour chacun d’eux au final sur la fiche de paie.

Nous demandons également qu’un travail de fonds soit rapidement engagé avec les organisations syndicales pour mieux identifier les besoins de recrutement et adapter le régime indemnitaire pour permettre de résorber le sous-effectif chronique auquel sont confrontés certains services métropolitains.

 

Pour signer la pétition : > ICI <