Archives de catégorie Vie de la MEL

ParCGT MEL

Elections professionnelles, courrier aux agents

JE VOTE CGT:

ESSENTIELLE POUR VOS DROITS

ESSENTIELLE POUR LE SERVICE PUBLIC

 

 

Chères et chers collègues

Titulaires ou contractuels,

 

Les dernières réformes gouvernementales ont particulièrement fragilisé la plupart des conquis sociaux. Le désengagement de l’État s’est accentué au détriment de la cohésion sociale et des besoins fondamentaux des populations. Cette politique libérale va s’intensifier pendant le mandat qui s’ouvre, notamment avec la volonté du gouvernement de supprimer la partie indiciaire des rémunérations des fonctionnaires.

A la MEL, toujours « bon élève » ou véritable laboratoire, le Président Castelain n’a montré que mépris envers les agents avec une application zélée et sans contrepartie de la loi dite de transformation de la Fonction publique, allant jusqu’à la suppression de la demi-journée de Noël. 

Pris entre la volonté de garantir un service public égalitaire et les objectifs de réduction des budgets, les encadrant-e-s de la MEL ont été maltraité·e-s, et par conséquent ils-elles ont parfois maltraité leurs équipes. L’amplification d’un « management made in MEL », leur a fait souvent perdre le sens de leur travail.

Et les catégories C, les agent-e-s d’exécution sont toutes et tous confronté-e-s à la même réalité : ils se sentent sacrifiés et les effectifs souvent insuffisants, rendent de plus en plus difficile l’exercice de leur métier.

Quant aux cadres d’expertises, ils-elles se sentent souvent relayé-e-s au second rang, peu reconnu-e-s, en comparaison des fonctions des « managers ».

 

 

Au CHSCT, nous avons par exemple obtenu une expertise, qui a conduit l’employeur à améliorer les conditions de travail à Biotope (aménagement d’espace de travail cloisonnés sur les promenades, isolation phonique). Dans les instances et au travers du CAS, nous avons défendu bec et ongles le maintien de la demi-journée de Noël et été porteurs de propositions constructives, que l’employeur a rejeté d’un revers de la main.

Au sein des CAP, vous avez été nombreux-x-ses à être défendu-e-s par vos élu-e-es dans les trois catégories.

Nous avons également obtenu du VP un engagement oral à revoir le cadre du télétravail à la MEL dans l’objectif de gagner de nouveaux droits.

Or, à la MEL, si la CGT a toujours pris ses responsabilités au sein des instances du dialogue social, mais aussi en proposant chaque fois que nécessaire des mobilisations, force est de constater qu’il nous faudra amplifier collectivement le rapport de force dans les quatre années du prochain mandat.

Face à l’urgence climatique, nous portons haut l’idée d’un plan de rupture CGT plutôt qu’un plan de relance libéral, et pensons que la MEL est un territoire pertinent pour le décliner.

Durant le mandat qui s’achève, votre CGT a été au quotidien à proximité des agents. Nous avons mené un travail sérieux et constant. Participé à toutes les luttes qui impactaient la situation des agents en activité ainsi que notre système de retraites et la CNRACL.

C’est dans le même état d’esprit que nous avons constitué nos listes composées de l’expérience d’élu-e-s sortant-e-s mais très largement renouvelées également. Alors donnez-vous le droit d’être bien représenté-e-s, d’être bien défendu-e-s !

Pour une CGT puissante dans vos instances de représentation nationale (Conseil supérieur de la FPT, Conseil commun, CNFPT), pour une CGT en proximité de tou-te-s les agent-e-s à la MEL, et avec tou-tes-s les agent-e-s quelle que soit la catégorie et le statut, pour une CGT qui défend l’intérêt général au cœur des services publics de la MEL.

Frédéric PARISOT, Secrétaire général,

Et l’ensemble de vos candidat-e-s

 

ParCGT MEL

Accusations offensantes de M. Mathon contre notre Secrétaire General, réaction de la CGT

Accusations offensantes de M. Mathon contre notre Secrétaire General, réaction de la CGT

 

A l’attention de M. Christian MATHON

Vice- Président RH de la MEL

Objet : CHSCT du 21 octobre/

réponse à votre courrier du 21 novembre 2022

 

Monsieur le Vice-président,

 

Je fais suite à votre courrier du 21 novembre 2022 dans lequel vous revenez sur mon intervention au CHSCT du 21 octobre exclusivement dédié au plan de sobriété énergétique.

Tout d’abord, vous considérez que j’ai manqué de respect vis-à-vis des collègues en charge du patrimoine et de la sécurité, en faisant référence à un incendie causé par Enedis à l’UTTA.

Or, dans mon intervention, je ne faisais que rappeler qu’un incendie avait eu lieu à l’UTTA, sans incriminer les collègues, ni dans la cause de cette incendie, ni dans la gestion des suites de cet incendie. Effectivement je n’avais pas l’information sur la cause. Et alors ?

Mon intervention : Quand on voit la situation désastreuse des UT, de véritables passoires thermiques, quand ce n’est pas le système électrique qui prend feu comme à Tourcoing, il est indécent de mettre en valeur le nouveau bâtiment, certes exemplaire à Ronchin, alors que la situation du patrimoine ancien de la MEL est connue et qu’on laisse les agents depuis des lustres se dépatouiller dans ces conditions de travail déplorables.

Vous écrivez pourtant : « vous avez notamment attribué à tort aux services métropolitains la responsabilité de l’incident électrique ayant touché l’unité territoriale de Tourcoing Armentières (…) ».

Il s’agit là d’une accusation inacceptable et diffamatoire.

Vous poursuivez plus bas : « (…)Je tiens à souligner au contraire la qualité du travail mené au quotidien par les équipes en charge de ces dossiers, (….) Je sais votre organisation sensible à la problématique des risques psycho-sociaux. Je souhaite donc attirer votre attention sur l’effet néfaste de ce type d’intervention sur les équipes qui travaillent d’arrache-pied pour améliorer les conditions de travail des agents. »

 

Si vous relisez mon intervention, vous verrez qu’elle porte avant tout sur une critique politique, et les choix du gouvernement Macron.

Comment dois – je interpréter de telles accusations, alors que les élections professionnelles sont organisées dans moins de deux semaines ?

 

 

S’agit-il d’une manœuvre visant à discréditer la CGT à la veille des élections professionnelles ?

Pire encore, en fin de lettre, vous rédigez « Je sais votre organisation sensible à la problématique des risques psycho6sociaux ; je souhaite donc attirer votre attention sur l4effet néfaste de ce type d’intervention sur les équipes qui travaillent d’arrache-pied pour améliorer les conditions de travail des agents (…) ». Nous félicitons très souvent dans les instances le travail réalisé par les collègues, et leurs présentations instructives, vous le savez très bien, ce qui ne nous empêche pas ensuite de donner notre avis sur les choix qui sont faits. Comment peut-on affirmer que ce sont les propos de la CGT qui sont générateur de troubles, alors même que l’enquête de Technologia ou la recrudescence des agents en difficultés nous présentent une tout autre réalité. Nous sommes régulièrement dans les services pour des heures d’informations syndicales, ou la distribution de tract et n’avons aucun souci à recueillir leurs avis sur nos expressions. C’est tout simplement ce que nous appelons la « bataille des idées ». Mais une bataille démocratique et bien entendue non violente !

Notre organisation, la CGT, se revendique comme une organisation politique, et que c’est donc bien sur le champ politique que nous avons des choses à dire. Il n’est aucunement question d’un quelconque reproche, voire d’une négation du travail de nos collègues comme vous l’affirmer de façon offensante. Vous mettez dans votre courrier au même niveau de responsabilité et ce n’est pas la première fois d’ailleurs, les agents et les élu-e-s. C’est une erreur grossière et une manœuvre malveillante.

Au contraire, je suis conscient de l’engagement de nos collègues. Je ne remets pas en cause leur investissement, leurs qualifications ou leur capacité à travailler ensemble.  Cela ne peut pas avoir été mal compris !

J’ai d’ailleurs précisé en début de séance que le plan de sobriété du Gouvernement comme celui que l’autorité territoriale ici  se résumaient à une succession de mesures techniques de portée limitée. Je vous invite à prendre connaissance de notre déclaration sur le sujet : https://www.cgt.fr/actualites/france/energie/ecologie/lheure-de-la-sobriete-sonne-et-la-planification-dans-tout-cela

J’ai ajouté non seulement que je n’étais pas compétent pour apprécier ces mesures techniques, mais surtout que vous n’aviez pas besoin de la CGT pour valider ou pas l’efficacité de telle ou telle mesure, et que mon intervention ne porterait pas là-dessus.

J’ai aussi rappelé que le même Président Macron s’est vu condamné par deux fois pour son inaction climatique. Vous comprendrez donc bien qu’un plan qu’il soit de relance, ou de sobriété énergétique qui se revendique des préconisations du gouvernement Macron ne peut qu’être suspect à nos yeux. Comme disait Einstein « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème ».  Vous comprendrez donc bien qu’un plan qu’il soit de relance, ou de sobriété énergétique qui se revendique, comme vous le faites, des préconisations du gouvernement Macron ne peut être que suspect à nos yeux. .  Sur le plan climatique et énergétique, la notion de transition est dépassée c’est une véritable rupture qu’il nous faut. Et un capitalisme vert comme un capitalisme sobre ne sont que des oxymores pour que rien ne bouge.

Au contraire, nous sommes convaincus à la CGT, qu’aucune solution ne viendra de l’idéologie libérale. Car elle est justement à l’origine du mal qu’elle prétend soigner. Notre organisation est partie prenante du collectif « Plus jamais ça ! ». La CGT porte également un plan de rupture, véritable alternative politique au plan de relance du gouvernement.

En tant que responsable politique je vous invite donc à regarder du côté de la CGT et des organisations avec lesquelles nous convergeons plutôt que d’essayer de bâillonner un des responsables en l’opposant artificiellement aux collègues.

 

A notre tout petit niveau, nous avons fait des propositions concrètes qui pourraient efficacement contribuer à la crise énergétique et à l’impératif besoin d’augmentation du pouvoir d’achat :

  • L’augmentation substantielle de la prime télétravail,
  • La prise en charge totale par l’employeur des abonnements de transports en commun pour offrir une véritable alternative à la voiture et à l’augmentation du prix de l’essence,
  • La baisse du temps de travail.
  • Sur le plan national, nous revendiquons un véritable pôle public de l’énergie.

 

Enfin, je vous informe que je porte votre courrier à l’ordre du jour de la Commission Exécutive du 2 décembre de la CGT MEL, lors de laquelle nous regarderons en lien avec notre avocate, Maître Policella, les suites à donner à vos propos.

Mais dès maintenant, dans l’objectif de rétablir la vérité sur les propos que j’ai tenus, et de défendre mon honneur, je fais copie de la présente à l’ensemble des directions et services de la MEL ayant de près ou de loin été concernés par ce sujet.

 

Puisque nous sommes dans le domaine de l’énergie, je porte à votre connaissance cette belle phrase du camarade de la CGT Marcel Paul, résistant et ministre de l’énergie du Général de Gaulle : « ce sont ceux qui luttent malgré les coups, lesquels ne sont jamais ménagés aux lutteurs qui ont le sort le plus digne d’être connu. Je considère d’ailleurs comme un honneur pour un militant d’être l’objet d’une haine inextinguible de l’ennemi ».

Je vous prie, Monsieur le Vice- président, d’agrée l’expression de mes sentiments distingués.

 

Le Secrétaire général de la CGT MEL

 

 

Frédéric PARISOT

ParCGT MEL

Cinq ans après #MeToo, les femmes ne sont pas mieux protégées

Cinq ans après #MeToo, les femmes ne sont pas mieux protégées

 

#MeToo, lancé le 15 octobre 2017 avec l’affaire Weinstein, a provoqué une onde de choc internationale, et libéré la parole des femmes contre les violences sexistes et sexuelles. Mais le sujet n’est toujours pas pris au sérieux par le gouvernement et les employeurs. La CGT appelle à une semaine de mobilisation dans les entreprises et la fonction publique du 21 au 25 novembre.

 

Journée de mobilisation internationale contre les violences sexistes

 

La vie des femmes ne sera plus classée sans suite. L’heure des comptes a sonné. Mobilisation du 21 au 25 novembre sur vos lieux de travail !

Avec les marches de ce samedi 19 novembre à Paris (départ place de la République à 14h) et partout en France avec le Collectif #NousToutes, auxquelles la CGT appelle l’ensemble des travailleurs.euses à participer, l’heure est à l’action dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Et du 21 au 25 novembre, la CGT appelle les salarié.e.s à se mobiliser sur leurs lieux de travail pour interpeller les employeurs en exigeant la mise en place immédiate de mesures contre les violences sexistes et sexuelles.

À l’issue de cette semaine de mobilisation professionnelle dans le privé comme dans le public, la CGT, à l’appel de son Collectif Femmes Mixité, organise un webinaire vendredi 25 novembre pour échanger et répondre à cette question :

      • Metoo 5 ans après où en est-on en France sur les violences sexistes et sexuelles au travail ?
      • Quel est l’état du droit ?
      • Quelles avancées et quels blocages sur les lieux de travail ?

Des militant.es de la CGT répondront à toutes ces questions.

Webinaire du 25 novembre de 14h à 16h

    • 14h00 – Animation (Sophie Binet, membre de la commission exécutive confédérale et pilote du collectif femmes mixité et Frédérique Bartlett, conseillère confédérale doits des femmes et discriminations) Présentation du Webinaire et outils CGT (Site, Affiches, Guide) Frédérique
    • 14h10 – 5 ans après on en est où sur les violences sexistes et sexuelles au travail ? (Raphaëlle Manière, membre du collectif confédéral femmes mixité)
    • 14h25 – À l’internationale : Rapport de Confédération Syndicale Internationale (CSI) sur la ratification de la Convention 190 et de la recommandation 206 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) (Sabine Reynosa, membre du collectif confédéral femmes mixité) (Raphaëlle)
    • 14h35 – Intervention d’une juriste (Marie Becker, juriste, spécialiste sur les questions d’égalité entre les femmes et les hommes et des violences sexistes et sexuelles et à la tête du cabinet, aequality)

Riche de son expérience de plus de 10 ans à la HALDE, au Défenseur des droits puis au Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, instance rattachée à la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, elle a rejoint un cabinet conseil pour accompagner en tant que Directrice des grandes entreprises et des administrations publiques (Ministères, Grandes écoles, Universités) à la mise en place de leurs politiques en matière d’Égalité professionnelle et de prévention en matière de violences sexistes et sexuelles. Aujourd’hui elle est à la tête du cabinet, aequality.
Marie Becker réalise des formations et des audits/questionnaires et proposent aux employeurs privés et publics et aux structures qui font appel à son cabinet de conduire des enquêtes internes en matière de harcèlement (moral, sexuel, discriminatoire) et de discrimination. Elle travaille avec une équipe de juristes et d’avocates partenaires

    • 14h50 – Qu’en est-il dans la Fonction Publique ? (Sandra Gaudillère, animatrice femmes mixité de la Fédération de l’Enseignement de la Recherche et de la Culture (FERC)
    • 14h55 – Questions / Réponses
    • 15h05 – Témoignages : avancées et blocages sur les lieux de travail
    • 15h45 – Conclusion (Sophie Binet, membre de la commission exécutive confédérale et pilote du collectif femmes mixité)

S’inscrire au webinaire

Si vous souhaitez participer une décharge syndicale peut vous êtes faite pour le permettre.

Toujours autant de violences au travail 5 ans après #Metoo

Car cinq ans après le début du mouvement #Metoo, les violences sexistes et sexuelles au travail et au quotidien n’ont jamais cessé. Et si les consciences s’éveillent grâce à des femmes qui osent parler, la majeure partie des victimes ne voient aucune suite donnée à leur signalement.

L’heure des comptes a sonné :

  • au travail, 80% de femmes sont victimes de sexisme,
  • 93% déclarent des conséquences sur leur sentiment d’efficacité personnelle,
  • une femme sur 5 est victime de harcèlement sexuel,
  • 90% des plaintes sont classés sans suite,
  • 97% des faits communiqués aux cellules de signalement de la Fonction publique d’État sont sans classées suite.

Hors de la sphère professionnelle, une femme meurt tous les trois jours des suites de violences, 65% des victimes de féminicides avaient saisi les forces de l’ordre ou la justice.

Toutes les six minutes, une femme est victime de viol ou tentative de viol, et seulement 0,6% des auteurs sont condamnés. 213 000 femmes sont victimes de violences conjugales, 80% des plaintes sont classées sans suite.

Le gouvernement doit respecter ses engagements internationaux

L’Organisation internationale du travail (OIT) a adopté en juin 2019 une norme mondiale contre la violence et le harcèlement à l’égard des femmes : la Convention 190 et la recommandation 206.

« Quand on sait que la France ne l’a toujours pas réellement ratifié, ça en dit long sur la volonté du gouvernement sur le sujet …», commente Sophie Binet, pilote du collectif « Femmes Mixité ».

La CGT demande que la France respecte ses engagements et que soient mises en place des sanctions pour toutes les entreprises et établissements qui n’ont pas de plan de prévention des violences sexistes et sexuelles et de dispositif de signalement négocié avec les syndicats.

Toutes les revendications de la CGT pour lutter contre le violences sexistes et sexuelles au travail : ici