Archives de catégorie Vie de la MEL

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Retour sur le Comité technique du mardi 1er octobre

L’écho CGT du CT

 

 

Retour sur le Comité technique du mardi 1er octobre

 

Télétravail 

A l’occasion de l’adoption du PV du dernier Comité technique, la CGT souhaite obtenir des réponses sur des éléments présentés dernièrement sur le télétravail, notamment :

Dotation matériel informatique : les agents qui n’avaient pas d’ordinateur portable n’ont pas pu bénéficier de l’expérimentation, dans un premier temps. L’Administration affirme que 72% des agents de la MEL seront dotés d’un ordinateur portable et qu’il n’y aura donc plus d’empêchement au fait qu’ils puissent télétravailler.

Instance d’arbitrage : nous réaffirmons notre volonté qu’une instance d’arbitrage soit créée pour définir des critères objectifs qui permettent d’accepter ou refuser le télétravail à un agent.

PAS DE VOTE mais retour dans un prochain CT

 

Convention CAS-MEL  

La CGT se félicite de la signature de cette convention. Le travail accompli par les élus du CAS et notamment par le bureau a permis d’obtenir de nombreuses avancées pour les agents.

La CGT vote POUR.

 

 

RIFSEEP 

Nous réaffirmons notre désaccord avec ce dispositif inique. Nous nous demandons où en sont les 90 recours engagés par les agents contre leur classification RIFSEEP. Selon l’Administration, ils seront traités avant la fin du mois de décembre. Par ailleurs, nous demandons des précisions sur le Complément Indemnitaire Annuel (CIA). La réponse évasive de l’Administration mentionne le caractère individuel et exceptionnel du CIA. Tous les pôles devraient pouvoir en bénéficier.

La CGT s’abstient sur ce sujet

 

Rémunération des apprentis 

Grâce à l’intervention de la CGT, un travail de réécriture de la délibération, en lien avec les RH, a été effectué. Il a permis qu’aucun apprenti ne voie sa rémunération diminuer.

La CGT vote POUR

 

Plan de déplacements de l’Administration 

La CGT rappelle son opposition au Biotope, prévu initialement comme siège de l’Agence Européenne du Médicament, et demande des précisions sur le nombre de places de parking pour les agents. Elles seront en forte baisse au Biotope : 710 places occupées aujourd’hui, contre 450 dans le projet soit 260 places en moins. Même question pour le pool auto : 250 places aujourd’hui, 100 demain !

 

Par ailleurs, la CGT s’interroge sur la gestion future (publique ? privée ? loyer payé à la MEL ?) du Parking des Géants et s’étonne des travaux récents sur les rampes d’accès, dont ne bénéficieront plus les agents de la MEL.

La seule réponse donnée par l’Administration concerne le pool : il y a moins de 250 véhicules au pool auto actuellement et de nombreux véhicules seront répartis dans les sites extérieurs.

Nous attendons les réponses complémentaires de l’Administration lors d’un prochain CT.

Pas de vote

 

Vos élu.es CGT au Comité technique :

Frédéric PARISOT, Stéphanie GADAUT, Jean-Marc LECOURT, Julie GAYRAUD-VAISSIERES, Christian LOUVET, Vincent MACE, Hélène BERGES, Christophe RIETSCH

 

 

ParCGT MEL

Courrier au Président de la Mel, préavis de gréve pour le 24 septembre

Courrier au Président de la Mel

préavis de gréve pour le 24 septembre

 

Monsieur le Président,

Je vous prie de trouver en pièce jointe le préavis de grève de notre fédération CGT des Services publics déposé pour la journée de mobilisation interprofessionnelle nationale du 24 septembre prochain.

La CGT Mel s’associe, bien entendu, à cette initiative en relayant ce préavis pour la journée du 24 septembre 2019 de 00h à 24H. 

 

Elle invitera les agents à participer à une heure d’information syndicale le même jour, à 13 heures (salle Patio C) puis à se mettre en grève pour participer à la manifestation lilloise.

Pour notre fédération, parmi les mots d’ordre, nos revendications portent principalement sur les conséquences immédiates de la loi dite de « transformation » de la Fonction publique, le maintien de notre protection sociale et de nos retraites, l’augmentation des salaires et le rattrapage immédiat du gel du point d’indice.

 

Nul ne doute qu’à la MEL, les nouvelles dispositions de la gestion des ressources humaines contenu dans la loi, avec le recours massif aux contractuels, la remise en cause des 35 heures, ou encore la facilitation des licenciements déguisés par l’ouverture des ruptures conventionnelles à la Fonction publique viendra encore accroître l’insécurité des agents de votre collectivité.

 

Ces derniers sont déjà mis à rude épreuve avec les réorganisations permanentes, les classifications Rifseep qui n’ont fait qu’introduire de l’incompréhension et de la concurrence entre les agents, des conditions de travail dégradées avec la perspective d’un déménagement à Biotope, nouvelle arme au service de l’idéologie managériale portée par notre établissement.

Les élus de l’exécutif dont vous-même, sont malheureusement restés très silencieux sur ces sujets.

Après s’être attaqué aux conditions de travail des agents pendant leur activité, le gouvernement va plus loin, avec un système de retraites àpoints qui entrainera nécessairement une diminution drastique des pensions. C’en est trop.

Aussi, je vous informe que la direction syndicale est disposée à vous rencontrer ce 24 septembre au matin.

 

 

Je vous prie, Monsieur le Président, d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.

 

Copie : DGS, DRH, Dialogue social, A. Bernard, JL Frémaux, syndicats de la MEL, CGT UL, UD, CSD, Fédération CGT SP, UFICT

Transmission à l’ensemble des adhérents CGT MEL 

 Pour la CGT MEL, 

Le Secrétaire général, Frédéric PARISOT

ParCGT MEL

RETRAITES : UNE AUTRE RÉFORME EST POSSIBLE

RETRAITES : UNE AUTRE RÉFORME EST POSSIBLE.

LES PROPOSITIONS DE LA CGT

 

 

Deux français sur trois sont opposés à la réforme des retraites que prépare le gouvernement et 93% d’entre eux refusent la baisse de leur pension. C’est pourtant ce qui est envisagé, avec le régime par points préconisé par Emmanuel Macron et construit par Jean-Paul Delevoye.

L’entrée de ce dernier au gouvernement démontre d’ailleurs que c’est bien un projet Macron-Delevoye qui est en route avec, pour seul objectif, de nouvelles économies budgétaires sur « le dos » du monde du travail.

Le Premier ministre annonce une période de consultations alors que, depuis 18 mois, l’ex haut-commissaire Delevoye a bâti un projet sans prendre en compte aucune des nombreuses propositions de la CGT.


Il est indispensable d’augmenter le financement des retraites pour, d’une part, améliorer les pensions de tous les travailleurs et travailleuses et, d’autre part, revenir à un âge légal de départ à 60 ans. 
On vit plus longtemps aujourd’hui parce qu’on travaille moins longtemps. Changer cette tendance conduirait à l’effet inverse.
La CGT a chiffré les financements nécessaires en s’appuyant, par exemple, sur ce constat : plus les salaires et les pensions stagnent ou baissent, plus les dividendes versés aux actionnaires augmentent.


La relance de pseudos concertations, quelle qu’en soit la durée, dans la perspective d’échéances électorales à venir, sans volonté de changer radicalement le fond du rapport Delevoye, est inutile. Les questions essentielles sont en réalité, pour toutes et tous : « À quel âge je vais pouvoir partir et avec combien ? », « Combien d’années en bonne santé vais-je pouvoir espérer profiter de ma retraite ? »


Lors de la rencontre avec le Premier ministre, vendredi prochain, la CGT portera donc une nouvelle fois les propositions indispensables à une retraite assurant un départ de toutes et de tous à taux plein dès 60 ans.

Notre système actuel par répartition doit, certes, être amélioré pour prendre en compte la diversité et l’évolution du monde du travail actuel mais à qui fera-t-on croire que ce qui a été créé à la Libération dans un pays ravagé et ruiné par la guerre devrait se traduire, aujourd’hui, par une régression sociale dans une des plus grandes puissances économiques du monde ?
Ce qu’il faut, c’est un autre partage des richesses !

La CGT propose de renforcer la qualité des emplois, de garantir leur stabilité, d’améliorer le niveau des salaires et les conditions de travail. La retraite est bel et bien le reflet de la vie active.


La CGT exige des réponses immédiates sur des questions essentielles que le gouvernement se garde bien d’aborder.

  • La mise en œuvre d’une politique volontariste d’égalité salariale entre les femmes et les hommes, améliorant la retraite des femmes. Celle-ci est encore inférieure, à qualification égale en moyenne, de 20%. Cette décision permettrait d’abonder à hauteur de plus de 6 milliards d’euros  les ressources des différents régimes de retraite existants.
  • La validation de 3 années d’études, au moins, de formation initiale ou continue, de recherche du premier emploi ou période de précarité pour les jeunes qui, aujourd’hui, trouvent un emploi stable en moyenne à 27 ans. L’acquisition des droits par la jeunesse doit être assurée en partie par l’État, de même que ce dernier doit prendre en charge sa formation. L’autre partie doit être prise en charge sous forme de cotisations par les entreprises qui bénéficient de la qualification acquise par les salariés.
  • Le droit de travailler jusqu’à l’âge de la retraite. Moins d’un travailleur sur deux est en emploi à partir de 55 ans, alors que le nombre de chômeurs de plus de 50 ans a triplé depuis 10 ans. Dans ce contexte, le gouvernement veut reculer l’âge réel de la retraite à 64 ou 65 ans… La CGT propose de mettre en place une véritable sécurité sociale professionnelle favorisant le maintien et le retour au travail entre 55 et 60 ans.
  • Elle exige la reconnaissance de la pénibilité au travail, avec l’aménagement des fins de carrière et un droit à un départ anticipé à la retraite à taux plein à 55 ans, voire 50 ans pour les métiers les plus pénibles. C’est la garantie d’une espérance de vie en bonne santé pour toutes et tous.

 

D’ores et déjà, la CGT appelle l’ensemble des salariés, les retraités et les privés d’emploi à se mobiliser, dès le 24 septembre, pour imposer une amélioration des droits à la retraite de toutes et tous, pour qu’urgence sociale et urgence environnementale se conjuguent au présent.