Le succès de la mobilisation du 19 mars a rassemblé plus de 350 000 manifestants dans toute la France et s’est concrétisé par de nombreuses grèves et actions dans les entreprises, les services, l’éducation, etc.
Elle illustre la détermination des salariés, retraités, privés d’emplois à faire entendre leur voix et leurs revendications pour pouvoir vivre de leur travail, de leur retraite, pour plus de justice sociale.
Le patronat et le gouvernement ignorent la juste colère qui s’exprime et répondent par le mépris, la répression ou la restriction des libertés. En cela, ils portent une responsabilité historique dans l’épisode de crise majeure traversée par le pays.
Ça suffit ! Après le temps du blabla gouvernemental, il faut maintenant répondre aux légitimes revendications qui s’expriment tous les jours.
Cette colère porte bien des revendications précises et des perspectives de progrès social, pour l’amélioration des conditions de vie et de travail, pour l’augmentation du Smic, des salaires, des points d’indice et des pensions, pour la défense et le développement des emplois, du potentiel industriel et des services publics, etc.