
Pour la CGT, ce projet ne peut constituer une base de négociation.
La réforme Delevoye/Macron ne ferait que des perdants : femmes, jeunes, salariés du privé comme agents publics, y compris les retraités actuels qui verraient la valeur du point fondre au soleil…
À l’ouverture de l’université d’été du Medef, le président de la République veut-il donner des gages au patronat qui ne veut plus payer de cotisations et reculer encore et toujours l’âge de la retraite ?
À l’inverse, la CGT porte des propositions de progrès social avec comme condition préalable l’augmentation du financement consacré à la retraite puisque le nombre de retraités va fortement augmenter d’ici les prochaines années.
Les richesses ne manquent pas alors que la France est championne du monde du versement des dividendes.
La CGT exige l’ouverture de négociations :
- pour améliorer les salaires, particulièrement en appliquant l’égalité salariale entre les femmes et les hommes ce qui fera rentrer de nouvelles recettes pour nos retraites (plus de 6,5 milliards d’euros pour la dernière mesure) ;
- sur les conditions et la réalité du travail, notamment sur les questions de pénibilité au travail comme le réclament depuis des mois, par exemple, les personnels soignants très mobilisés.
La CGT appelle tous les salariés, retraités et privés d’emploi à se mobiliser dès le 24 septembre pour obliger le gouvernement à renoncer à son projet de réforme et gagner une retraite à 60 ans sans décote et avec un minimum de pension à 1200 euros nets.