Archive annuelle 22 novembre 2021

ParCGT MEL

Le 25 novembre, dites STOP aux violences sexistes et sexuelles !

Le 25 novembre, dites STOP aux violences sexistes et sexuelles !

Venez à notre rencontre à la MEL !

 

A l’occasion de la prochaine Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui a lieu tous les 25 novembre, notre collectif « Femmes – Egalités » vient à la rencontre des agents et agentes de la MEL.

 

Les camarades du collectif s’engagent dans une démarche d’information et de sensibilisation des agents.

 

Vous pourrez les retrouver sur leur stand le jeudi 25 novembre de 12 heures à 14 heures sur la place du village (2ème étage de biotope).

 

Vos ressentis, vos interrogations, votre détermination à vouloir que cela change et à le faire sont bienvenus !  

 

Venez les partager autour du stand et des animations, arrêtez-vous un instant devant nos posters, et prenez le temps de répondre à notre sondage sur le dispositif interne de signalement voté par le conseil de la Métropole le 18 décembre 2020, lequel vise à prévenir tout acte de violence, de harcèlement, de discrimination et tout agissement sexiste.

 

 

Vous y trouverez notamment l’ensemble des numéros d’urgence à composer, le dispositif MEL dans cette lutte contre les violences mais également une enquête ouverte à tous, hommes ou femmes.

 

N’hésitez pas à participer à ce sondage portant sur la nécessité de créer une cellule d’écoute pour les victimes de violences.

 

Au plaisir de vous y retrouver !

 

 

ParCGT MEL

Augmentation du temps de travail à la MEL : faible mobilisation des cadres ou l’écran de fumée des RTT

 

Augmentation du temps de travail à la MEL

La faible mobilisation des cadres ou l’écran de fumée des RTT.

 

L’ex Communauté urbaine de Lille devenue Métropole européenne de Lille avec la loi MAPTAM, a été avec Pierre Mauroy, la première collectivité à mettre en place les 35 heures en 1984.

C’est aussi la collectivité qui fut présidée par Martine Aubry entre 2008 à 2014, dont le nom est bien sûr associé aux 35h.

Pourtant, la MEL a décidé d’avoir une lecture très stricte et très libérale de l’article 47 de la loi dite de transformation de la Fonction publique. Dans les faits, les négociations ont tourné court. On allait nous couper la main, et on avait le droit de choisir par quel doigt on souhaitait commencer.

La CGT, syndicat majoritaire avait pourtant tenté de contrer la suppression de  notre régime dérogatoire de 1533H, en proposant de faire reconnaître les sujétions particulières. Pour les cadres notamment, la pénibilité pouvait légitimement être invoquée depuis le déménagement dans un nouveau siège, le Biotope, organisé en open space. Le bruit, des surfaces de travail d’à peine 5m² par personne, le stress par exemple sont le quotidien des cadres désormais qui payent cher dans leurs conditions de travail l’image d’une Métropole 3.0 fièrement inscrite dans la start up nation.

 

 

La CGT a demandé également à l’occasion de ces « négociations » que la question du temps de travail soit appréhendée dans sa globalité, c’est a à dire en reposant sur la table le dossier télétravail, le travail au gris, et la mise en place d’un droit effectif et opposable à la déconnexion.

L’ensemble de ces sujets a été balayé d’un revers de main de fer sans gant de velours. La CGT  a quitté les « négociations » et tenté de faire entendre ses revendications par la mobilisation.

Cette mobilisation n’a pas eu l’effet escompté notamment dans le contexte sanitaire qui limitait très largement la présence sur site des collègues. Mais la quasi absence de réactivité des cadres se trouvent ailleurs. En effet, jusque-là, quel que soit leur temps de travail effectif, à la MEL ou à domicile, les heures supplémentaires n’étaient non seulement pas rémunérées, mais n’ouvraient droit qu’à douze jours maximum de récupération. Pour beaucoup, ces douze jours de travail supplémentaires étaient réalisés en quelques mois, le reste des heures supplémentaires dégagées ensuite devenaient du travail au gris, c’est-à-dire du travail effectif mais hors cadre légal et non rémunéré.

Or, avec la mise en place des 1607H, le Président Castelain supprimait dix jours de congés par ans, en plus des congés d’ancienneté et de la demi- journée de noël pour les agents en charge d’enfants. Mais il proposait sournoisement en contrepartie un choix entre trois cycles possible : 35 h, 37, 5 H et 12 RTT, 39H et 23 jours.

Vu ainsi, les cadres ont eu le sentiment d’une aubaine qui leur permettait de récupérer deux fois plus de jours qu’avec l’ancien système, oubliant trop vite les jours de congés sacrifiés et la volatilité des RTT ;

Pourtant la CGT portait haut les revendications d’un droit à la deconnexion, de la charge de travail nécessitant un débat sur les effectif, la question des rémunération totalement déconnectée des gains de productivité chez les cadres, ou la prise en compte de la pénibilité dans un environnement de travail largement dégradé,  afin que la question du temps de travail ne soit pas circonscrite à de simples modalités organisationnelles.

Mais si certains cadres ne sont toujours pas résignés, beaucoup ont déjà intériorisé les pseudo valeurs inculquées au sein du « campus MEL management » ou des clinquants et coûteux séminaires  servant au système de menaces-sanctions et récompenses déployé par le new public management.

 

 

 

Bien éloigné d’un statut qui conférait jusqu’ici des droits et des devoirs, ils sont devenus eux-mêmes les instruments de leur propre aliénation, considérant l’inadmissible comme acceptable, et voyant dans l’appartenance à la « communauté des managers » l’ultime reconnaissance de leur épanouissement professionnel et personnel confondus .

Il y aura donc matière à l’occasion de la campagne des élections professionnelles qui s’ouvre de susciter le débat et de tenter de déconstruire leur propre représentation du rôle d’un cadre.

Frédéric PARISOT

Secrétaire général CGT MEL

ParCGT MEL

La CGT s’adresse aux employeurs territoriaux.

À l’occasion du Congrès des maires et présidents
d’intercommunalité de France, la Fédération CGT des services
publics s’adresse aux employeurs territoriaux.

 

Le contexte actuel est particulièrement anxiogène pour les agents territoriaux. Leur engagement, leur grande conscience professionnelle qui ont prévalu pendant la période de la pandémie et des confinements, auraient dû rappeler aux pouvoirs publics l’importance que ces agents occupent dans la réponse aux besoins sociaux quotidiens les plus fondamentaux.

Pourtant, les dispositions de la loi dite de Transformation de la fonction publique s’appliquent les unes après les autres comme autant de remises en cause du statut des fonctionnaires : vol des congés, remise en cause des instances paritaires, codification du statut et mesures d’individualisation…

Pourtant, le gel du point d’indice depuis plus de 10 ans, aujourd’hui gravé dans le marbre par le gouvernement, plonge des centaines de milliers d’agents dans un appauvrissement et une précarité salariale qui n’est plus supportable.

Autant de mesures qui génèrent l’indignation et la colère des territoriaux.

 

Une récente enquête de la Gazette des Communes et de la MNT indique que « le niveau de stress des agents reste important et lié à leur contexte professionnel pour 80% d’entre eux », que « la tension ressentie au travail est essentiellement due à la hiérarchie, selon 63% des répondants », seuls 13% des répondants se déclarent optimistes concernant l’évolution du statut. Autre aspect de cette enquête « la
rémunération se trouve toujours en tête des motifs d’insatisfaction des agents (71%), alors qu’elle est l’un des premiers critères cités par les agents en tant que moteurs de leur épanouissement professionnel ». L’insatisfaction, l’indignation, le sentiment d’être méprisés se confondent à la colère. Nos dirigeants devraient en prendre conscience.

Salaires, emplois, conditions de travail, formation, retraites : nos revendications sont celles des personnels. Le gouvernement et nos employeurs doivent entendre nos revendications. Elles sont socialement indispensables et économiquement réalistes.

Vous trouverez ci-dessous l’adresse qui sera au  Congrès des maires et présidents d’intercommunalité de France.