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ParThierry Duel

Pour le 8 mars, des réferences à partager & on passe à l’action

Pour le 8 mars, des références à partager & on passe à l’action !

 

ParThierry Duel

8 Mars : journée internationale de lutte pour les droits des femmes

8 Mars : journée internationale de lutte pour les droits des femmes

 

 

L’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas une réalité dans nos entreprises et administrations.

L’égalité professionnelle s’inscrit dans un projet de société et nécessite une volonté à la fois politique et budgétaire. Les législations successives ne suffisent pas.

Les chiffres sont têtus et illustrent ces inégalités au détriment des femmes : plus de moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Les femmes ne veulent plus de paroles en l’air, elles veulent des actes !

Plafonds de verre, planchers collants, parois de verre sont autant de termes qui qualifient les carrières des femmes. Elles ont plus difficilement accès aux postes à responsabilité, elles sont plus nombreuses à être dans les bas salaires et à y rester, elles sont concentrées dans des métiers à prédominance féminine sous-valorisés et mal rémunérés. Le poids de la parentalité, incluant la double journée et la charge mentale, le manque de structures publiques de la petite enfance, pénalisent quasi-exclusivement la carrière des mères, accentuant encore les inégalités salariales.

Enfin, les moyens alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont encore très en deçà des besoins. La convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail et la recommandation 206 associée sont appliquée à minima par la France.

Revendications nationales

  • l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes
  • la revalorisation des métiers à prédominance féminine la transposition ambitieuse de la directive européenne pour la transparence salariale et la révision en profondeur de l’index Egapro.
  • l’abrogation de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans qui pénalise en premier lieu les femmes.
  • des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite enfance

Revendications CGT MEL

  • Un congé menstruel et de ménopause.
  • L’occasion ce 8 mars de relancer le Président Castelain ! Certaines collectivités engagées dans ce progrès pour la santé au travail des femmes se sont faites attaquées par les Préfets. Si le cadre législatif freine la mise en place d’une tel dispositif dans la Fonction publique, c’est ce cadre législatif qu’il faut changer ! la CGT Mel a interpellé ainsi les parlementaires du territoire pour déposer une proposition de loi…à suivre….
ParThierry Duel

« Primes CIA » : Avec la CGT MEL, une première victoire pour les agent-e-s qui voient leurs revendications satisfaites mais des Injustices persistent !

 

« Primes CIA » : Avec la CGT MEL, une première victoire pour les agent-e-s qui voient leurs revendications satisfaites mais des Injustices persistent !

 

 

Notre tract aux vœux du Président  » Les félicitations c’est bien, les rémunérations c’est mieux ! » cette année a fait grand bruit, et a fortement contrasté avec les félicitations orales du Président.

De nombreux agent-e-s se sont rapproché-e-s de la CGT MEL pour témoigner du non versement de la prime JO ou autre CIA 2025 alors qu’ils y étaient éligibles.

Certain-e-s avaient imaginé que l’affaire était pliée, et d’autres se sont dit : « je vais aller voir la CGT, on ne sait jamais, je ne suis peut-être pas tout-e seul-e ! ». Bon réflexe !

La CGT s’oppose fermement aux dispositifs comme le RIFSEEP et les primes. Les primes sont versées de façon discrétionnaires et n’entrent pas dans le calcul de la retraite, le RIFSEEP est très volatile car adossé à la fonction, c’est-à-dire au fauteuil qu’on occupe ! En matière de carrières et rémunérations, nous portons au contraire une approche collective des traitements, avec l’exigence d’un point d’indice au minimum à 6 euros minimum adossé à l’inflation, une révision plus favorable des grilles, la remise en place de la GIPA ou encore la prise en compte de années d’études pour la retraite.

Mais la CGT est aussi le syndicat de la feuille de paie. Après la mascarade de 10 mois de réunions trompeuses qui ont abouti à …rien du tout, évidemment, quand un complément de salaire est offert aux agent-e-s on ne va pas cracher dans la soupe !

Or cette année, de nombreu-x-ses collègues pourtant éligibles aux différents CIA (la prime JO notamment mais pas que) ont été laissé-e-s pour compte ! Par exemple, parce qu’ils ou elles étaient en arrêt maladie lors de l’EPA qui formalise l’octroi de la prime, ou que l’EPA avait bien été réalisé mais en hors délais…

 

Nous avons donc rencontré les agent-e-s, communiqué pour qu’ils-elles se manifestent massivement, et déployé notre organisation tout azimut. Une analyse des différentes situations individuelles, la mise en place d’un collectif, une alerte urgente auprès du VP, des contacts avec les services, une réunion urgente avec le DGA RH suivi d’un retour immédiat en présentiel et visio envers les collègues, la sollicitation du DGS, et surtout le coup de pression final à l’occasion des vœux avec un tract spécifiquement tourné sur cette injustice.

En un temps record – et la CGT salue au passage l’investissement des encadrant-e-s -, des EPA ont été organisés en moins d’une semaine pour remettre en conformité la situation des agent-e-s et verser les primes sur la prochaine feuille de paie.

 

 

De l’amertume quand même car subsiste le cas de plusieurs collègues dans une situation particulière qui n’a pas abouti et que nous continuerons à défendre auprès de l’administration.

Nous félicitons les collègues d’avoir fait confiance à la CGT au sein d’un collectif sans lequel nous n’aurions certainement pas abouti.

Rappelons-nous Bertolt Brecht : « Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu »

Ce malheureux épisode de notre Métropole bureaucratique de Lille démontre l’iniquité de ce dispositif de primes à la gueule du client. Le risque est grand d’engendrer des tensions entre les collectifs de travail et par conséquences, des impacts sur le service public. Si nous continuons à soutenir auprès du ministre Marcangelli le rattrapage et le dégel du point d’indice, nous revendiquons auprès de l’exécutif de la MEL une révision à la hausse du RIFSEEP pour toutes et tous. Mais pour ce faire, il faudra être un peu plus nombreux. Car c’est ensemble, que tout devient possible !

Fred Parisot et Thierry Duel