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Archives de catégorie Actu nationale

ParCGT MEL

La préférence nationale n’est pas compatible avec le syndicalisme !

 Déclaration commune  des organisations syndicales régionales  Nord Pas de Calais

CFDT-CGT-FSU-SOLIDAIRES-UNSA

  

 

La préférence nationale  n’est pas compatible

avec le syndicalisme !

 

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La situation sociale est grave : 5 millions de demandeurs d’emploi, 8 millions de français vivant sous le seuil de pauvreté, accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées…

 

La région Nord Pas de Calais n’est pas épargnée : le taux de chômage y est plus élevé qu’en France Métropolitaine. Certaines zones d’emploi atteignent un taux proche de 15%.

 

 L’accroissement des inégalités et des injustices mine la cohésion sociale. L’absence de perspectives, un dialogue social insuffisant, provoquent interrogations et désarroi face à l’avenir.

 

Dans ce contexte, le désarroi peut-être grand pour les salariés et la population alors que des solutions existent pour répondre aux aspirations du présent et construire un avenir solidaire.

 

 Le Front National  fait du Nord Pas de Calais un enjeu particulier. Les organisations syndicales, ne peuvent rester indifférentes à l’utilisation de la situation sociale pour promouvoir certaines thèses dans le débat public comme le fait le Front national. La thèse de la préférence nationale est antinomique avec les valeurs fondamentales du syndicalisme. L’exclusion, le rejet de l’autre, le repli de la France sur elle-même et la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l’histoire en témoigne, ne peuvent conduire qu’au pire.

 

Les organisations syndicales agissent quotidiennement pour rechercher et exiger des réponses face à cette situation sociale ; en matière d’emploi, de pouvoir d’achat, d’égalité des droits… Leur action est portée par les valeurs qui sont celles du syndicalisme au cœur desquelles figurent la solidarité entre tous les salariés et la lutte contre toutes les formes de discrimination.

 

Les organisations syndicales régionalesCFDT-CGT-FSU-SOLIDAIRES-UNSA   sont déterminées à empêcher l’instrumentalisation du syndicalisme par le Front National. Celui-ci n’est pas un parti comme les autres car ses orientations sont à l’opposé des valeurs que portent les organisations syndicales.

 

Les organisations syndicales sont aussi garantes du respect de ces valeurs au sein de leurs organisations et par leurs militants.

 

Le 22 mars 2011

 

ParCGT MEL

Le Medef mène huit milliards à zéro

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a déploré vendredi ’absence de décisions concrètes du chef de l’Etat pour les salariés, jugeant que "le Medef menait huit milliards à zéro" et qu’il fallait "poursuivre la mobilisation" avant le rendez-vous du 18 février.

"Le 18 c’est le numéro des pompiers… Le 18 février on ne jouera pas le rôle de pompiers, en tout cas, pas la CGT", a prévenu M. Thibault sur Europe 1, réagissant à l’intervention de Nicolas Sarkozy jeudi soir. Notant "une évolution après une phase où le président de la République décidait de tout de manière unilatérale", il a estimé en revanche que "s’agissant des décisions concrètes, le Medef mène huit milliards à zéro". "Huit milliards, c’est la suppression de la taxe professionnelle (annoncée pour 2010, ndlr). Par contre s’agissant des revendications des salariés, on renvoie à des discussions ultérieures", a-t-il souligné.

Or, la CGT sait "d’expérience que les discussions avec le gouvernement et le patronat ne sont pas systématiquement synonymes de succès". "Il est clair qu’il faut poursuivre la mobilisation, sinon on reste dans ce flou", a-t-il poursuivi. "Tout ce qui peut être fait, avant le 18, dans les entreprises ou les branches professionnelles pour réinsister sur le fait que les salariés exigent des mesures concrètes d’application immédiate, sur la base de la plate-forme des huit syndicats, sera autant de points d’appui lorsque nous nous retrouvons à la table des négociations", a-t-il lancé.

Comme le journaliste évoquait une inflexion du chef de l’Etat, M. Thibault a jugé que "non"."On ne peut pas à la fois dire, "nous sommes devant une crise précédent", et dire dans le même mouvement "les réformes que j’ai décidées il y a un an ou six mois, je continue de les faire", a fait valoir le numéro un de la CGT. Il a aussi reproché à Nicolas Sarkozy de vouloir agréer le projet de convention d’assurance chômage "approuvé par un seul syndicat sur cinq" car ce faisant, "il prend parti et nous empêche d’obtenir d’autres améliorations", notamment pour les jeunes.