Archives de catégorie Actu nationale

ParCGT MEL

Le 1er mai, tous ensemble pour le progrès social – Non à la retraite à 65 ans

Non à la retraite à 65 ans

Pour la retraite à 60 ans à taux plein

Le 1er mai, tous ensemble pour le progrès social

 

Depuis près de 30 ans, tous les gouvernements successifs ont multiplié les contre-réformes des retraites :
1993 : Contre-réforme Balladur
1995 : Contre-réforme Chirac/ Juppé
2003 : Contre-réforme Chirac/ Fillon
2010 : Contre-réforme Sarkozy
2014 : Contre-réforme Hollande/ Touraine
2019 : Contre-réforme de Macron/ Philippe

A chaque fois, les gouvernements nous ont assommé avec le même discours : « il faut travailler plus et plus longtemps pour sauver nos régimes de retraites ».

Les 1ères victimes de ces réformes, ce sont les femmes qui ont eu des carrières hachées.

A chaque fois, la CGT a été le fer de lance de la mobilisation contre les contre-réformes des retraites.

Et pendant ce temps, les jeunes sont dans la galère, ont des boulots précaires et des salaires au lance-pierre.

Bref : les seuls objectifs de ces réformes, c’est :
1. Nous faire travailler jusqu’à crever au boulot
2. Verser des retraites de misère pour ceux qui partiront à la retraite
3. Favoriser le système des retraites privées (les fonds de pension) pour enrichir les actionnaires et la spéculation

MACRON, c’est le président des fonds de pension.

Le 25 avril, le lendemain de son élection, son ministre de l’économie Bruno Lemaire déclare : « la retraite à 65 ans, c’est non négociable. Il n’y a aucune garantie qu’on ne passera pas la réforme au 49.3 ».

En 2019, la mobilisation intersyndicale a permis de faire reculer Macron.

Le 1er mai, soyons nombreux dans toutes les manifestations pour dire :
Non la retraite à 65 ans. Non à la réforme des retraites de Macron
Pour la retraite à 60 ans à taux plein
Maintien des régimes spéciaux – le régime des fonctionnaires avec 75% sur les 6 derniers mois
Abrogation de toutes les contre-réformes des retraites

 

 

ParCGT MEL

Déclaration de la CGT 2eme tour présidentielles 2022

Déclaration de la CGT 2eme tour présidentielles 2022

Face aux urgences sociales et environnementales, mobilisons-nous !

 

 

 

L’extrême droite a été battue dimanche, c’est une bonne nouvelle pour la démocratie et pour nos libertés individuelles et collectives.

Pour autant, son score ainsi que sa progression par rapport au scrutin de 2017, sont sans équivoque. C’est là le signe d’une profonde fracture de la société, d’un désarroi et d’une grande colère de nombreux citoyens et citoyennes confrontés à l’injustice sociale, à la précarité et à la misère. Cela renforce la responsabilité de notre organisation syndicale dans la lutte qu’elle mène contre les idées racistes et fascistes, contre l’imposture de l’Extrême droite et la division du monde du travail.

Emmanuel Macron a été réélu, il porte, avec le patronat, une lourde responsabilité dans la situation que connait notre pays. Sa politique et celle des gouvernements précédents ont accru les inégalités sociales, territoriales et augmenté la pauvreté. Le vote des habitants de l’Outre-mer en est une des démonstrations.

Sa réélection est majoritairement l’expression d’un rejet de l’Extrême droite qui se traduit, aussi, dans la progression de l’abstention, des bulletins blancs et nuls. Le président de la République ne peut et ne doit ignorer cette réalité, en se targuant d’un vote d’adhésion. Ses premières prises de parole ainsi que celles de beaucoup de ses soutiens, hier soir, démontrent pourtant l’inverse… envisageant même de passer en force une nouvelle réforme des retraites !

 

 

La CGT saura rapidement rappeler au Président et à son nouveau gouvernement qu’il existe une opposition majoritaire à ses projets notamment d’allongement de l’âge de la retraite à 65 ans rejeté par près de 70% de la population.

La volonté du monde du travail est de gagner une véritable transformation sociale et environnementale de notre société. C’est au travers de mobilisations sociales larges et unitaires des travailleurs et travailleuses comme de la jeunesse et des retraité.e.s, tant au sein des entreprises, des services que des territoires, que nous l’imposerons !

C’est en étant présente et en agissant au quotidien aux côtés de toutes celles et ceux qui souffrent que la CGT compte amplifier ces mobilisations.
Le 1er-Mai doit être le premier rendez-vous revendicatif de ce nouveau quinquennat, pour se faire entendre et exiger de véritables changements !

ParCGT MEL

DÉCLARATION DE LA CGT – ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

DÉCLARATION DE LA CGT – ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

Pas une voix du monde du travail pour l’extrême droite ! Le progrès social comme seul objectif

 

Les réalités de la vie des travailleuses et travailleurs de ce pays, des jeunes, des privé.e.s d’emploi, des retraité.e.s, ont émergé difficilement dans un débat politique qui a tourné en boucle autour des thèmes imposés par l’extrême droite. La vie chère, les luttes et les mobilisations ont permis de parler salaires, pensions, emplois, conditions de travail. La première préoccupation de la population est de savoir comment remplir le réfrigérateur, faire le plein de la voiture, trouver ou garder un emploi, se projeter vers l’avenir, malgré la précarité et les conditions de travail difficiles.
Le taux d’abstention de 26 % du premier tour des élections présidentielles est inquiétant et révélateur de la difficulté pour une part importante de la population de penser que la vie quotidienne pourrait s’améliorer grâce à cette élection.

La situation est grave, en France ; l’extrême droite est aux portes de l’Élysée.

Le gouvernement et le président sortant portent une lourde responsabilité sur la perte de sens du débat politique et la banalisation des idées d’extrême droite. Le mépris du président, des ministres et des élus de l’actuelle majorité, pour la population de ce pays, s’est manifesté tout au long du quinquennat, dans les paroles comme dans les actes.

Il est de notre responsabilité de dire que la politique de régression sociale, en soutien permanent du patronat, menée durant ce quinquennat comme ceux qui l’ont précédé, porte en conscience la responsabilité de la montée de l’extrême droite. Malgré les applaudissements et les discours pompeux, le gouvernement a poursuivi la destruction des services publics alors que ceux-ci sont indispensables pour assurer l’égalité d’accès de toutes et tous à la santé, à l’éducation, à la culture. Ils ont systématiquement défendu les intérêts des plus riches plutôt que le bien commun et la lutte contre le réchauffement climatique.
Ne pas répondre aux légitimes exigences sociales des salarié.e.s d’augmenter les salaires comme les pensions ou encore s’entêter à maintenir le projet de retraites à 65 ans serait lourd de conséquence.

Surfant sur les divisions et la désespérance sociale, l’extrême droite, à travers le score de la candidate Le Pen mais aussi de Zemmour et de Dupont-Aignan, a cumulé au 1er tour à plus de 32% des suffrages exprimés.
La CGT réaffirme que ces partis et leur programme vont à l’encontre de l’intérêt du monde du travail. Au cours de l’histoire comme aujourd’hui dans de nombreux pays, les dirigeants se réclamant de cette idéologie, à l’image de Poutine, Bolsonaro, Orbàn, suppriment les libertés syndicales et démocratiques, cassent les garanties sociales, divisent les travailleurs et les travailleuses, brisent les solidarités. Partout dans le monde, l’extrême droite, en focalisant son programme sur de fausses explications de la crise, exonère le patronat et les vrais responsables en trompant la légitime colère sociale de la population.

 

 

L’extrême droite raciste, antisémite et xénophobe, est toujours la pire ennemie des travailleurs, des grèves et des syndicats.Toujours discriminante, c’est aussi l’ennemie des droits des femmes, des LGBT, de toutes les libertés démocratiques et de la paix. Leur proposition de mise en place de la préférence nationale, renommée priorité nationale, instaurerait un régime de discrimination systémique dans le pays. L’histoire le montre, il y a une différence de nature entre les partis républicains qui accèdent au pouvoir et le cèdent et l’extrême droite qui, une fois arrivée au pouvoir, le confisque.

À l’opposé, la CGT porte une histoire de luttes contre l’extrême droite et des valeurs universelles de solidarité, de fraternité, d’égalité entre les salariés, par-delà leur statut, leur origine, leur nationalité, leurs opinions philosophiques ou religieuses. La CGT n’est pas propriétaire des voix de ses syndiqué.e.s. Notre organisation est indépendante mais pas neutre, elle porte une histoire et des valeurs collectives opposées de celles de l’extrême droite. Pas une voix du monde du travail pour l’extrême droite, elle doit être combattue partout.

Avant comme après les élections, la CGT s’opposera aux reculs sociaux et construira avec les travailleurs et les travailleuses les luttes nécessaires à la défense de leurs intérêts. D’ores et déjà, pour nos salaires, nos retraites et nos emplois, la CGT appelle l’ensemble des salarié.e.s et des organisations syndicales à faire du 1er-Mai une journée de mobilisation unitaire exceptionnelle pour porter ces revendications, une journée de rassemblement pour les droits des travailleurs et des travailleuses, le progrès social, la liberté, l’égalité, la justice, la fraternité, la paix, la démocratie et la solidarité internationale.