Archives de catégorie Actu nationale

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Les congés payés et le billet de congé annuel fêtent leurs 85 ans

 

Les congés payés et le billet de congé annuel fêtent leurs 85 ans

 

7 juin 1936

Signature des accords de Matignon entre le nouveau Président du conseil, Léon Blum, la Confédération générale du patronat français et la C G T. Le projet de loi sur les congés payés est annoncé.

20 juin 1936

Le Journal Officiel publie la loi instituant 15 jours de congés payés annuels et la semaines de 40 heure. Cette année là, 600 000 personnes partent en vacances. Léo Lagrange négocie avec la compagnie de chemin de fer un billet populaire de congés annuel à tarif réduit dont 907 000 personnes bénéficient en 1937.

La naissance de ces billets Lagrange s’est faite dans la douleur. Le gouvernement dut même menacer de nationaliser les compagnies ferroviaires pour les convaincre d’accepter de baisser leurs tarifs. Une obstination payante puisque ces dernières se retrouvèrent finalement bénéficiaires pour la première fois depuis 1928  !

 

L’été arrive et les classes populaires découvrent, encore minoritairement, les joies des stations balnéaires, inimaginables jusque-là : être payé… à ne rien faire ! On va en « congés » — on ne parle pas encore de grandes vacances — presque à l’œil et en train grâce au « billet populaire de congés annuel ». Les ouvriers se heurtent parfois à la bourgeoisie en place, plutôt hostile au partage d’un espace qui lui était, déterminisme social oblige, traditionnellement réservé.

 

La SNCF propose de bénéficier une fois par an d’un tarif réduit pour l’achat de billets de train
aller-retour à l’occasion d’un congé annuel. Le bénéfice et l’utilisation de ces billets sont
toutefois soumis à conditions.

plus de renseignements ici :

https://www.sncf.com/fr/offres-voyageurs/cartes-tarifs-grandes-lignes/billet-conges-annuels

 

 

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Pétition : Loi sanitaire et Régressions sociales à venir.

Pétition :
Loi sanitaire et Régressions sociales à venir.

 

Pour une politique sociale et de santé juste et démocratique, contre la loi sanitaire et les régressions sociales

 

 

Comment justifier qu’un pass sanitaire permette :

  • de discriminer à l’embauche, de suspendre le salaire ou de licencier des salarié·e·s, en CDD ou précaires, parce qu’ils·elles ne sont pas vacciné·e·s ?
  • de refuser des patient·e·s dans les hôpitaux pour la même raison ?
  • d’instaurer un contrôle et une surveillance généralisés sur la population et de diviser la population entre vacciné·e·s et non vacciné·e·s ?

En même temps, peut-on accepter que la casse de l’hôpital public continue ? Que la crise soit payée, non pas par les multinationales et les plus riches qui en ont profité, mais par tous les autres, notamment les travailleur·euse·s, les jeunes, les chômeur·euse·s, les retraité·e·s ?

Une vaccination large et massive est nécessaire pour combattre la pandémie, ainsi qu’une autre politique, juste et démocratique. Nous, signataires, nous opposons à la loi sanitaire et aux régressions sociales à venir.

 

Nous exigeons :

  • Après le vote du parlement le 24 juillet, le retrait de cette loi et de l’état d’urgence sanitaires ;
  • des moyens financiers et humains bien plus importants dans les hôpitaux publics et les Ehpad, un débat et une information d’ampleur, des possibilités de se faire vacciner sur le temps de travail, une couverture bien plus importante des centres de vaccination et les embauches nécessaires pour permettre des conditions de travail respectueuses des exigences sanitaires ;
  • la levée des brevets au sein de l’Organisation mondiale du commerce pour la solidarité internationale et la santé publique ;
  • l’abandon des lois et projets sur l’assurance chômage et les retraites.

 

 

ParCGT MEL

Conférence salariale : l’absence inacceptable de mesures générales

Conférence salariale : l’absence inacceptable de mesures générales

Communiqué des syndicats de la fonction publique CGT, FAFP, FSU et Solidaires

 

Lors de la réunion sur les salaires des agentes et agents des trois versants de la fonction publique, la ministre a annoncé certaines mesures qui, sous réserve d’un examen approfondi, peuvent être considérées comme des avancées même si elles sont très insuffisantes.

Les dispositions concernant les bas salaires et celles pouvant conduire à des carrières moins longues notamment vont dans le bon sens bien que parcellaires.
C’est bien au compte des mobilisations et de notre action déterminée et continue qu’il faut mettre ces points positifs.

 

 

Cependant, les déclarations de la ministre  parlant de 40 à 100 euros mensuels d’augmentation relèvent de la manipulation.

Ceci posé, au nom du gouvernement, la ministre a confirmé son refus du dégel de la valeur du point d’indice comme de toute augmentation générale.

Nos organisations condamnent la poursuite de cette politique d’austérité dont les effets sont dévastateurs pour le pouvoir d’achat des personnels.

Sans revalorisation forte et urgente de la valeur du point, sans mesure générale, les salaires et les carrières continueront de se dégrader de manière aggravée et les inégalités entre les femmes et les hommes ne pourront être résorbées.

Les syndicats CGT, FA, FSU, Solidaires prennent date dès aujourd’hui. Ils n’acceptent pas cette absence d’augmentation générale pourtant indispensable à une véritable reconnaissance des qualifications et de l’engagement des agentes et des agents de la fonction publique.

Ils ont d’ores et déjà prévu de se revoir pour préparer les indispensables mobilisations de la rentrée.

Paris le 6 juillet 2021