Archives de catégorie Actu nationale

ParCGT MEL

Comme les autres salariés, les fonctionnaires exigent d’être entendus !

Comme les autres salariés, les fonctionnaires exigent d’être entendus !

 

Avec près de 400 000 manifestants dans plus de 140 villes, la journée de grève et de manifestation du 10 octobre est incontestablement une réussite. La CGT s’en félicite.


Les fonctionnaires et les salariés précaires des services publics étaient des dizaines de milliers en grève. On constate un taux global de grévistes de l’ordre de 30%, avec des pointes à plus de 50%, dans de nombreux secteurs d’activité. Écoles, crèches, cantines, hôpitaux et centres de santé, administrations et collectivités ont fermé leurs portes ou ont tourné au ralenti.


Partout, fonctionnaires et précaires ont défilé ensemble pour exiger la résorption de la précarité, l’augmentation de leur rémunération, la création d’emplois statutaires, les moyens budgétaires pour répondre aux besoins, l’amélioration des conditions de travail. Dans de nombreuses localités, les salariés en contrats aidés ont défilé pour exiger la transformation de leurs contrats en emplois pérennes.


Ce même jour, les salariés des services publics belges se sont massivement mobilisés sur les mêmes revendications. À Paris, une forte délégation de la Fédération Syndicale Européenne des Services Publics (FSESP) était présente.

 


La mobilisation des agents, le soutien affiché d’autres catégories professionnelles et de la population montrent que l’exigence de progrès social est importante. 


Cette journée d’action est un tremplin pour les agents de la fonction publique pour gagner de meilleures conditions de vie, conquérir les moyens qui permettent d’offrir à la population des services publics de qualité.


La participation de salariés du privé, de privés d’emplois et précaires, de retraités, d’étudiants et de lycéens, qu’elle soit individuelle ou organisée, démontre la volonté du monde du travail de faire converger les luttes sociales.


C’est pour répondre à cette demande de plus en plus prégnante que la CGT a décidé d’appeler à une journée d’action interprofessionnelle le 19 octobre prochain.

 

ParCGT MEL

Fonction publique : mobilisé.e.s le mardi 10 octobre

Fonction publique : mobilisé.e.s le mardi 10 octobre

 

Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s’accumulent pour les agents de la Fonction publique : gel de la valeur du point indice, rétablissement de la journée de carence, perspective de 120 000 suppressions d’emplois sur les 3 versants de la Fonction publique…

 

Et contrairement à l’engagement fait aux agents publics par Emmanuel Macron dans le cadre de sa campagne présidentielle : « J’augmenterai votre pouvoir d’achat, comme celui des salariés des entreprises : vous paierez moins de cotisations et votre salaire net sera augmenté d’autant », la hausse de la Csg se traduira au mieux par une simple compensation dans la Fonction publique, c’est à dire sans gain de pouvoir d’achat pour les agent-es !

 

Ainsi, toutes ces mesures vont impacter fortement et négativement le pouvoir d’achat de plus de 5,4 millions d’agents publics et fragilisent les services publics rendus aux usagers. C’est inacceptable.

 

 

C’est totalement injuste pour les agent-es, et c’est totalement inefficace pour une Fonction publique de moins en moins attractive dans de nombreux secteurs. Ces mesures ne contribuent en rien à l’amélioration de la qualité des services publics. Services publics au sujet desquels nos organisations syndicales rappellent leur demande d’un débat de fond sur ses missions s’appuyant sur le bilan des réformes déjà engagées. Enfin, nos organisations rappellent leur attachement au code des pensions civiles et militaires et seront très vigilantes sur la future réforme des retraites annoncée pour l’ensemble des agents publics.

 

C’est pour faire entendre ces profonds désaccords que les organisations syndicales appellent toutes et tous les agent-es à la grève, aux manifestations ou rassemblements (selon des modalités définies par les différents secteurs) pour se mobiliser le mardi 10 octobre prochain, date choisie par le ministre pour la tenue d’un rendez-vous salarial.

 

Elles exigent une véritable négociation salariale qui aboutisse à une réelle reconnaissance du travail, des missions et de l’engagement professionnel des agent-es par une augmentation du pouvoir d’achat et la revalorisation des carrières, le non rétablissement de la journée de carence et les moyens nécessaires pour permettre aux agent-es d’exercer leurs missions de services publics.

ParCGT MEL

LE 28 SEPTEMBRE: Tous dans la rue avec les retraités

LE 28 SEPTEMBRE: Tous dans la rue avec les retraités

 

 

Les dernières Elections présidentielles et législatives, marquées par un taux d’abstention record, auront mis en évidence les fractures territoriales et sociales qui traversent notre société. Loin des attentes et exigences sociales concernant le chômage, la précarité grandissante, les salaires, la retraite, la sécurité sociale etc…

Absence également de l’importance des services publics de proximité et d’une prise en compte d’un aménagement équilibré du territoire évitant les enclaves territoriales qui ont continué à s’aggraver pendant que le désengagement des pouvoirs publics s’est lui accentué.

Alors que la société, la population ont besoin d’un renforcement de l’action publique nous constatons la poursuite d’une déstructuration organisée des services publics pourtant facteurs du développement économique et de la cohésion sociale.

De même, la sécurité sociale, garante de notre modèle social qui a largement contribué à la croissance de ce pays est continuellement remise en cause, à l’exemple du transfert de cotisations sociales vers la CSG avec entre autre l’augmentation de +1,7% sur les retraités qui subiront une nouvelle baisse de leur pouvoir d’achat.

La sécurité sociale, pilier de la protection sociale dont les organismes sociaux ne doivent pas pâtir des choix politiques conduisant au désengagement de l’Etat qui en est le garant.

 

 

Où en est-on de la situation existante ?

Souvenons-nous par exemple du scandale qui avait embrasé la CARSAT NORD PICARDIE en 2014 et 2015. La contraction des moyens avait conduit à ne plus se mettre en capacité de verser les retraites de milliers de pensionnés. A ce jour nombre de difficultés demeurent et s’amplifient même.
Aujourd’hui c’est tout le réseau qui est fragilisé, les CARSAT, les CPAM, les CAF, Pôle emploi, tous les services ferment une partie de leur accueil au public. Il s’agirait, nous dit-on, de mieux répondre aux besoins des assurés et usagers.

Alors que ce qui est mis en œuvre correspond d’abord à une déstructuration organisé des services tournant le dos à l’accomplissement des missions de service public. En réalité, pour répondre aux impératifs budgétaires on brade le système de protection sociale dans une période où des millions de nos concitoyens en ont pourtant cruellement besoin.

Les organismes sociaux subissent de plein fouet les conséquences de la casse généralisée des services publics et les économies budgétaires réalisées au détriment des salariés et plus largement sur l’ensemble des assurés sociaux. Le dernier exemple en date, le choix politique de réduire de 5€ les APL démontrant cette réalité en concourant à la régression sociale.

On est bien face à une logique de remise en cause découlant de choix politiques privilégiant les exigences financières patronales et des assureurs privés, contraires à l’intérêt général et au progrès social.

Alors que l’accueil physique des assurés sociaux reste un besoin social indispensable, ces décisions successives de fermetures des antennes locales Carsat, Cpam, Caf, pôle emploi, sont lourdes de conséquences et contribuent à accroître les difficultés rencontrées par les assurés sociaux dans leurs démarches et la réponse à leurs besoins.

C’est du maintien et de l’amélioration de la qualité du service public de proximité dont il est question alors que les baisses de crédits de fonctionnement, les suppressions d’emplois et, par voie de conséquence, l’aggravation des conditions de travail des salariés permettent de moins en moins d’absorber la charge de travail et de répondre aux demandes des assurés sociaux dans de bonnes conditions.

Alors que les accueils de proximité deviennent de simples variables d’ajustement dans une gestion à courte vue, il devient urgent de redonner les moyens financiers et humains à la Sécurité Sociale, pilier de notre protection sociale.

Dans ce contexte, les Elus ne peuvent accepter, voire cautionner des choix politiques contraires à la réponse aux besoins sociaux de la population.

Les Elus de la Nation ont la responsabilité et le devoir de mettre un terme à cette situation. Les Retraités sauront le leur rappeler en participants nombreux aux journées nationales d’action de la CGT et de l’UCR CGT du 28 septembre.

 

 

Les Retraités sont des citoyens à part entière qui ont largement contribué et contribuent encore au développement économique et social.

Ni nantis, ni privilégiés, ils et elles ne demandent pas la charité mais la dignité.

En conséquence, ils revendiquent légitimement :

  • La revalorisation des pensions en fonction de l’augmentation du salaire moyen et une pension au minimum égale au SMIC revalorisé.

  • Le retour à la revalorisation annuelle de toutes les pensions et retraites au 1 er Janvier.

  • L’amélioration des pensions de réversion et la suppression des conditions de ressources.

  • Le rétablissement de la ½ part fiscale et l’exonération fiscale des majorations familiales.

  • L’abandon de la décision consistant à augmenter, pour 8 millions de retraités, de 1,7% la CSG, qui est un impôt , pour compenser les baisses de cotisations salariales.

  • Redonner les moyens de financement issus des cotisations sociales à notre système solidaire et intergénérationnel de la sécurité sociale.

  • Le maintien et le développement des services publics de proximité.

 

Les Organisations et Associations appellent les Retraités à se faire entendre et à intervenir pour se faire respecter en participant à une large mobilisation