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Archives de catégorie Salaires

ParThierry Duel

Une mobilisation réussie qui doit se prolonger pour imposer des négociations

Une mobilisation réussie qui doit se prolonger pour imposer des négociations

 

Hier, à l’appel de toutes les organisations syndicales, les agentes et les agents des trois versants de la Fonction publique – État, Territoriale, Hospitalière – se sont massivement mobilisé·es.

C’est nombreuses et nombreux qu’elles et ils ont manifesté ou se sont rassemblé·es dans plus de 130 manifestations et rassemblements.


Ce sont plus de 100 000 agent·es et fonctionnaires qui sont descendu·es dans les rues sur tout le territoire.


C’est nombreuses et nombreux qu’elles et ils· se sont mis en grève. Dans plusieurs secteurs, les taux de grévistes ont atteint, voire dépassé les 30%.

 


Ensemble, les personnels ont dit leur refus de voir leur pouvoir d’achat encore se dégrader par une année 2024 sans aucune augmentation générale.


Ensemble, les personnels ont affirmé leur refus de rémunérations « au mérite », porte ouverte à tous les clientélismes, à l’aggravation des discriminations faites aux femmes, par l’accroissement des primes ne comptant pas pour la retraite de surcroît.


Ensemble, les personnels ont réclamé les moyens nécessaires pour accomplir leurs missions de service public dans de bonnes conditions, pour les usager.ères comme pour eux-mêmes, ce qui s’oppose aux coupes budgétaires dans les crédits socialement utiles que la macronie met en œuvre pour 2024 et prévoit pour 2025.


Le gouvernement doit entendre cette forte colère et rompre avec ses politiques d’austérité.


S’il persiste dans ses orientations néfastes et son refus de négocier, les mobilisations devront se poursuivre, se renforcer et s’inscrire dans la durée.


C’est ce que portera la CGT Fonction publique à l’occasion des futures et rapides rencontres unitaires. D’ores et déjà, elle appelle à s’inscrire dans la journée d’action des retraité·es du 26 mars et à préparer un 1er mai de la plus grande ampleur possible.

ParThierry Duel

Le 19 mars, tous et toutes mobilisé-e-s pour nos rémunérations

Le 19 mars, tous et toutes mobilisé-e-s pour nos rémunérations !

 

 

 

Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, mobilisons-nous !

Rassemblement 14h30 porte de Paris

ParCGT MEL

Mobilisé·es les 8 et 19 mars pour l’égalité, le pouvoir d’achat et les conditions de travail

Mobilisé·es les 8 et 19 mars pour l’égalité, le pouvoir d’achat et les conditions de travail

 

 

Pour soi disant relancer son quinquennat, Emmanuel Macron a donc remercié Élisabeth Borne, nommé Gabriel Attal et adoubé un nouveau casting gouvernemental. Changement de casting, avant tout pour faire comme avant… voire pire!

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre en a fait une pathétique démonstration en reprenant scrupuleusement la commande politique de Macron.

C’est vrai pour l’ensemble des salarié·es. Ça l’est pour les millions d’agentes et d’agents des trois versants de la Fonction publique.

Le cap sur l’austérité est solidement maintenu, voire renforcé, les indispensables créations d’emplois réduites à peau de chagrin et les nécessaires augmentations générales de salaires renvoyées aux calendes grecques!

En revanche, est confirmée la future loi Fonction publique devant accroître, encore et toujours, la part des rémunérations versée selon le supposé mérite des un·es et des autres et dont Gabriel Attal s’est fait le chantre le 30 janvier.

Un tel projet est pernicieux et discriminatoire.

Pernicieux car une minorité sera « récompensée » au détriment de la majorité et ce, à partir de critères le plus souvent quantitatifs contraires aux missions publiques.

 

 

Discriminatoire car le paiement de la méritocratie s’effectuera par un nouvel accroissement des primes, au caractère aléatoire et modulées dans les méandres de la hiérarchie. Une fois de plus, les femmes seront les premières victimes, elles qui sont principalement lésées par les parties variables des rémunérations.

Les luttes sont nombreuses… et elles permettent de gagner!

Des milliers d’agentes et d’agents des trois versants de la Fonction publique n’ont pas attendu la frénésie toujours plus libérale d’Emmanuel Macron pour se mobiliser.

Depuis des mois, des actions se multiplient, se développent, s’inscrivent dans la durée.

C’est vrai dans les hôpitaux, les collectivités, les ministères.

Des territoriaux de Draveil (91) en passant par les personnels de l’Éducation nationale le 1er février, des agentes et agents de l’action sociale de la ville de Paris le 24 janvier, à celles et ceux du Centre Pompidou depuis des semaines, les secteurs en lutte sont nombreux et les salarié·es déterminé·es, pour ne citer que quelques exemples.

 

 

 

Et les succès sont au rendez-vous.

C’est le cas, par exemple, des médecins étrangers (les PADHUE) exerçant dans les hôpitaux. Après des mois de combat unitaire, la ministre vient d’annoncer, le 22 janvier, que la situation d’un nombre significatif d’entre eux va être régularisée. Cette solution transitoire appelle, comme le réclame la CGT, à des dispositifs pérennes intégrant l’ensemble des personnels concernés.

À Saint-Étienne, suite à une forte mobilisation à la fin 2023, le maire a été contraint de répondre aux revendications de la CGT, avec notamment l’attribution de la « prime pouvoir d’achat » à son niveau maximum, la mise en place de tickets-restaurants et la prise en charge intégrale par la mairie de l’augmentation des frais liée aux cotisations mutuelle.

C’est vrai également pour les salarié·es du Mont-Saint-Michel qui, après un mouvement de près de trois semaines, ont obtenu des avancées majeures, officialisées dans un protocole de fin de grève signé le 13 janvier par la CGT, la CFDT et SUD.

Résolument aux côtés des agentes et agents mobilisée·es, la CGT Fonction publique soutient activement toutes ces luttes. Elle appelle à les étendre et à les faire converger ensemble les 8 et 19 mars

En s’appuyant sur toutes ces mobilisations, la CGT Fonction publique travaille à leur convergence et à les inscrire dans un processus de lutte du plus haut niveau possible. C’est en ce sens que notre organisation appelle à s’emparer des 8 et 19 mars.

Loin d’être en concurrence, ces deux journées d’action sont complémentaires.

Se mobiliser pour les droits des femmes et contre les discriminations qui leur sont faites, c’est se mobiliser pour de meilleurs traitements et conditions de travail pour toutes et tous.

Se mobiliser pour le pouvoir d’achat via l’augmentation du point d’indice et contre les rémunérations au mérite, c’est se mobiliser pour l’égalité professionnelle mise à mal par les rémunérations aléatoires qui pénalisent systématiquement les femmes.

Dans l’unité la plus large possible, la CGT Fonction publique appelle les agentes et les agents, fonctionnaires comme non-titulaires, les retraité·es des trois versants de la Fonction publique à se mettre en grève massivement les 8 et 19 mars et à manifester nombreuses et nombreux.