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Archives de catégorie Salaires

ParCGT MEL

CGT Fonction publique : Le Président confirme ses orientations néfastes

CGT Fonction publique : Le Président confirme ses orientations néfastes

 

 

Le lundi 16 janvier, Emmanuel Macron s’est livré, à l’occasion d’une conférence de presse, à un long plaidoyer en faveur de sa politique libérale.

Prônant l’austérité accrue pour le plus grand nombre et les plus démuni.e.s, justifiant toutes les régressions sociales et atteintes à la vie démocratique qu’il a mises en œuvre, il a confirmé être avant tout le président d’une minorité de privilégié.e.s.

Dans un exercice de plus de deux heures au ton toujours donneur de leçons, il a abordé de manière brève la Fonction publique, ses agentes et ses agents.

Etait-ce pour annoncer les milliers de créations d’emplois indispensables au bon accomplissement des missions publiques et à l’amélioration des conditions de travail ? Pas du tout.

Etait-ce alors pour envisager un plan visant à résorber la précarité ? Pas davantage.

Etait-ce enfin pour faire savoir qu’une négociation allait s’ouvrir sans délai pour aboutir dès 2024 à de significatives augmentations générales de salaires avec, en particulier, une forte revalorisation du point d’indice, comme le demandent toutes les organisations syndicales ? Pas le moins du monde.

Non, persistant dans ses visées régressives et de mise à mal de la Fonction publique, Emmanuel Macron a plaidé pour l’accentuation de la rémunération dite au mérite, via le projet de loi porté jusqu’à présent par Stanislas Guerini.

La CGT l’affirme à nouveau : ce n’est surtout pas de cela dont ont besoin les agente.s des trois versants de la Fonction publique, titulaires comme non-titulaires.

Nous ne savons que trop ce qui se cache autour de la méritocratie : des parties de salaires aléatoires, des rémunérations discriminatoires, contraires au principe d’égalité et source d’inéquité dans le service rendu aux usagers, le creusement des inégalités entre les femmes et les hommes.

C’est l’exact contraire de ce qu’il convient de faire.

Ce qui est nécessaire et urgent, c’est de mettre en œuvre des mesures transversales visant à mieux reconnaitre les qualifications, c’est de procéder immédiatement à une augmentation de la valeur du point d’au moins dix pour cent, c’est de redonner de l’amplitude aux carrières, c’est de revaloriser les métiers à prédominance féminine……

Attachée à l’intérêt général et au progrès social, c’est ce que la CGT va continuer à mettre en avant.

Face aux projets porteurs de nouveaux reculs du Président, la CGT entend élever le rapport de forces, dans l’unité la plus large, pour obtenir de réelles avancées.

 

ParCGT MEL

Apéro débat sur les rémunérations, 30 janvier, 18h00

APERO DEBAT :

LE REGIME INDEMNITAIRE,

ETATS DES LIEUX ET PERSPECTIVES

 

 

Mardi 30 Janvier, 18h00

Bar le Pancook (en face de Biotope)

 

Cet événement mettra en lumière le thème du régime indemnitaire dans la fonction publique territoriale.

L’apéro débat se tiendra au restaurant PanCook (en face du Biotope – 2 Avenue du Président Hoover) qui a été privatisé spécialement pour l’occasion.

Cela nous permettra d’échanger dans un cadre convivial et de discuter des enjeux liés à notre *régime indemnitaire*, qui nous concerne tous.

N’hésites pas à inviter d’autres collègues intéressés par le sujet.

Ensemble, nous serons plus forts pour défendre nos rémunérations !

ParCGT MEL

Bruxelles : une euromanifestation haute en couleurs et en combativité !

Bruxelles : une euromanifestation haute en couleurs et en combativité !

 

Hier, à Bruxelles, plus de 15 000 manifestant·es, dont 3000 issu·es des rangs de la CGT ont porté les couleurs et les voix des travailleuses et des travailleurs d’Europe, à l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats (CES). Plusieurs initiatives avaient également lieu sur les zones frontalières et, notamment, à Perthus (66) avec 1000 manifestant·es français·es et espagnol·es.

Cette mobilisation a eu lieu à la veille de la réunion du conseil européen des 14 et 15 décembre qui doit décider de nouvelles restrictions budgétaires. On le sait, ces coupes frapperaient d’abord et surtout les dépenses sociales et les services publics, alors que le projet d’accord prévoit d’exclure les dépenses d’armement du calcul du déficit. Si ces règles d’austérité étaient adoptées, les conséquences seraient immédiates en France avec 15 à 30 milliards de coupes qui seraient imposées dans les dépenses dès 2024. Elles seraient catastrophiques pour l’environnement en repoussant encore les investissements massifs nécessaires. Cette journée de mobilisation était une nouvelle démonstration d’unité des organisations syndicales françaises qui ont réitéré leur interpellation à Emmanuel Macron : la France doit combattre le retour de ces règles d’austérité qui plongeraient l’Europe dans une grave crise économique.

Cette euromanifestation fait suite à la manifestation de Paris du 13 octobre qui avait compté plus de 1000 militant·es européens du Portugal à la Roumanie. Ce processus de mobilisation a pour objectif d’enterrer ces politiques d’austérité et de peser sur les élections européennes de 2024. L’Extrême droite prospère sur les cendres laissées derrière elles par les politiques néo libérales qui donnent le ton aujourd’hui en Europe et serait la première bénéficiaire du rétablissement de règles d’austérité. Si l’Extrême droite parvenait à atteindre une masse critique, elle aurait alors la capacité de peser sur les décisions européennes. Rappelons que l’Extrême droite bataille au niveau européen contre les politiques environnementales, les migrants, le social : les élus RN ont, par exemple, voté contre la directive salaire minimum en Europe !

Pavoisée aux couleurs des nombreuses organisations participantes, depuis le Portugal jusqu’à la Lituanie et de l’Irlande à la Turquie, l’euromanifestation d’hier a exprimé, avec force, sa combativité face aux institutions européennes en ouvrant sa tribune aux secrétaires générales et généraux de la CGT (Sophie Binet), de la CFDT (Marylise Léon), de la CGIL (Italie, Maurizio Landini), de la FGTB (Belgique, Miranda Ulens), de la CSC (Belgique, Marie Hélène Ska) aux côtés d’Esther Lynch, Secrétaire générale de la CES, qui a dénoncé les politiques d’austérité et les atteintes aux libertés syndicales en Europe.

 

Une autre Europe pour un autre avenir économique, social et démocratique

La CGT milite pour que les politiques européennes répondent d’abord aux aspirations et aux besoins du monde du travail et non à des idéologies libérales qui se sont révélées destructrices sur le plan économiques, social et environnemental. Plutôt que la concurrence généralisée, il s’agit de promouvoir la coopération et la solidarité.

Face au détricotage des services publics et des politiques industrielles et à l’accroissement des inégalités qui nourrissent la montée très inquiétante des forces d’extrême droite en Europe, les syndicats s’organisent avec la CES pour dénoncer les impasses des politiques européennes actuelles et l’imposture des fausses réponses de l’extrême droite partout en Europe.

L’urgence ? L’augmentation des salaires !

Dans toute l’Europe, l’inflation a grignoté nos salaires, sauf là où ils sont indexés sur les prix, comme en Belgique. Dans le même temps, les profits des entreprises continuent de capter encore plus de richesses crées et les gouvernements comme les employeurs refusent d’augmenter les salaires, ce qui accentue d’autant les inégalités entre les femmes et les hommes.

Avec son entêtement aveugle à vouloir limiter les dépenses publiques et se concentrer sur des politiques « de l’offre » qui ne favorisent que les banques et les marchés financiers et les marges des entreprises, l’Union Européenne se prive des moyens d’agir.

Le dérèglement climatique comme les destructions d’emploi ne sont pourtant pas des fatalités, mais bien les résultats de choix politiques. Le 12 décembre, à Bruxelles, les salarié·es ont changé la donne.