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TAFTA : Pour la Cgt : Les peuples, l’environnement et la démocratie avant les profits et les droits des multinationales !

TAFTA :

 

Pour la Cgt : Les peuples, l’environnement et la démocratie avant les profits et les droits des multinationales !

 

 

 

L’influence du secteur privé se lie clairement dans le chapitre portant sur la coopération réglementaire, il y est fait mention à plusieurs reprises de la nécessité de consulter les multinationales sur tel ou tel passage du traité.

 

Le principe de précaution serait un principe à effacer ?, les négociateurs du potentiel traité transatlantique de libre échange et d’investissement (TTIP ou TAFTA) ont trouvé la parade pour contourner ce pilier des règlements européens. Ce principe est un des principaux freins à la libéralisation totale du commerce par le fait qu’il impose des normes strictes en termes de santé publique, d’environnements et d’alimentation, c’est lui qui interdit par exemple, l’importation de bœufs aux hormones ! Ce traité montre que l’agriculture est utilisée comme monnaie d’échange par l’Europe afin d’obtenir l’ouverture des marchés publics aux Etats Unis.

 

 

Renoncement sur les normes sanitaires et environnementales ! En l’état, le projet de traité transatlantique ne se contente pas d’ouvrir les vannes des pétroles et gaz de schistes ou des sables bitumineux venus d’Amérique du Nord. Il offre une possibilité sans faille aux transnationales pour démonter méthodiquement les normes sanitaires et environnementales les plus avancées, d’un côté ou de l’autre de l’atlantique.

 

D’une manière générale, les négociateurs ne cherchent pas à harmoniser les réglementations et les normes, mais à faire progresser la « reconnaissance mutuelle ». De quoi encourager le dumping social et environnemental !!

 

La CGT ne croit pas aux vertus naturelles et automatiques de la relation commerciale. Son moteur essentiel reste de faciliter et maximiser les profits pour ceux qui détiennent le capital.

 

Pour la CGT, un Accord de libre-échange (ALE) devrait entériner comme objectif le plein emploi, le travail décent et de meilleures conditions de vie pour tous.

 

Pour la CGT, la protection de l’environnement et le respect des conventions environnementales internationales devraient également être érigés comme critères incontournables ainsi que la garantie juridictionnelle des Etats en matière de règlements des différends.

 

 

ParCGT MEL

Ça ira mieux lorsque ça ira bien pour les travailleurs !

 

Chiffres de l’INSEE :

 

Ça ira mieux lorsque ça ira bien pour les travailleurs

 

 

 

L’Insee annonce une amélioration de la situation économique : au premier trimestre 2016, le PIB aurait augmenté de 0,5 %, la consommation des ménages se serait redressée fortement (+1,2 %) et l’investissement serait dynamique (+0,9 %).

 

Ces données viennent donc compléter celles relatives à la « baisse du chômage » et conforter les propos du Président de la République selon lesquels « ça va mieux » et sa « politique de l’offre » consistant à donner encore plus aux entreprises pour « améliorer leur compétitivité ».

 

Mais « ça va mieux » pour qui ? Certainement pas pour le monde du travail, c’est-à-dire la majorité de salariés, de privés d’emploi et de retraités.

 

La hausse annoncée de la consommation des ménages ne se repose pas sur une dynamique salariale. Elle s’explique essentiellement par la baisse des prix des matières premières, surtout le pétrole, avec ses effets négatifs particulièrement sur les pays exportateurs de pétrole à forte population comme l’Algérie, et sur l’environnement car elle va à l’encontre des efforts nécessaires pour réduire les émissions de CO2.

 

Pour les travailleurs, l’indicateur le plus important d’une véritable amélioration durable de leur situation est bien la hausse de salaires et de l’emploi stable.

 

 

En euros constants, c’est-à-dire en tenant compte de l’évolution des prix, les salaires, les pensions et les minima sociaux stagnent, voire diminuent pour certaines catégories.

 

Quant à l’emploi, c’est surtout la précarité qui monte. Presque neuf emplois nouveaux créés sont précaires. De plus, la durée moyenne des contrats diminue. Les jeunes et les femmes sont particulièrement touchés.

 

Ce qui se redresse de façon incontestable est le taux de marge des entreprises grâce à la générosité du gouvernement. Ainsi, le CICE sera transformé en exonération de cotisation sociale, ce qui anéantit toute possibilité d’intervention des salariés et de leurs représentants sur l’usage que font les entreprises des 20 milliards d’euros alloués chaque année à cette fin.

 

Il faut rappeler qu’un milliard d’euros équivaut à 20 000 emplois payés 50 000 euros par an, cotisations sociales des employeurs comprises. Autrement dit, au lieu de verser 20 milliards d’euros aux entreprises sans aucune contrepartie en termes d’emplois, on pourrait créer, avec et argent, 400 000 emplois pour mieux répondre aux besoins et aux attentes de la population.

 

La contrepartie de la générosité du gouvernement à l’égard des entreprises est d’une part l’austérité pour la population, pour les services publics et pour les collectivités, et d’autre part le développement de la précarité, à l’image du projet de loi El Khomri.

 

Ça ira vraiment mieux lorsque ça ira bien pour les travailleurs. C’est pourquoi la Cgt mobilise contre l’austérité et contre les lois favorables au patronat.

 

 

ParCGT MEL

Ce qu’affiche révèle

 

 

Ce qu’affiche révèle

Editorial de J-E Ducoin pour l’humanité

 

 

 

 

Alors, tout est bon ? Tout est permis et possible, sans frein ni mesure ? Tout serait ainsi acceptable dans le débat public ? La voilà donc, la France de 2016 dont quelques-uns des principaux hiérarques actuels de l’orthodoxie dominante se permettent d’utiliser le moindre prétexte pour tenter de dézinguer le plus vieux syndicat, qui a tant donné et oeuvré pour l’existence même des droits sociaux et la consolidation de la dignité des plus faibles ? Il aura suffi d’une affiche, volontairement provocante, pour qu’un véritable tir de masse s’abatte sur la CGT, dont le congrès, à Marseille, en gêne manifestement plus d’un… Ce qu’affiche révèle, tout de même ! Et ce qu’elle dit, par effet miroir, de l’état de ceux qui croient nous dominer ! « Honteuse », « immonde », « abjecte »… Depuis hier matin, les adjectifs en forme de coups ne manquent pas ­ venant de la droite comme de la gauche d’ailleurs ­, pour qualifier l’affiche diffusée par le syndicat Info’com de la CGT dénonçant les violences policières des dernières semaines.

 

 

 

 

 

 

Qu’y voit-on ? Une matraque et un insigne de CRS, près d’une flaque de sang, titrés : « La police doit protéger les citoyens et non les frapper. » Et ? Certains pensent le contraire ? D’autres osent contredire le fait qu’il y a eu des violences policières, quand le ministre de l’Intérieur lui-même s’est inquiété publiquement au moins d’un cas précis ? Bernard Cazeneuve crie pourtant aux loups, avec la droite et son extrême. Sans parler de Jean-Christophe Cambadélis, qui évoque une « gauchisation » de la CGT. Qu’il nous pardonne, ou pas, mais donner des leçons de gauche quand on l’a à ce point quittée, abandonnée et trahie, cela prouve que, pour le pouvoir, le syndicalisme de lutte est un ennemi à combattre. Vu le climat social, la contestation contre la loi travail, Nuit debout, etc., il n’y a rien d’étonnant, hélas. Une vieille haine se réveille et se déchaîne comme jamais. Cette haine puise dans les ressorts conservateurs et ne vise qu’à affaiblir ­ bonne chance ! ­ l’un des syndicats les plus réformateurs, oui, vous avez bien lu, un syndicat authentiquement réformateur : mais au bénéfice des salariés ! Au fond, cette haine porte un nom qui brûle leurs lèvres à tous. Aidonsles à l’avouer : une haine de classe. Qu’ils le sachent, nous ne sommes pas de la leur !