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ParCGT MEL

L’entreprise appartient aussi aux salariés !

C’est nous qui créons les richesses

L’entreprise appartient aussi aux salariés !

 

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Mais, comment est-il possible d’en arriver-là  ? C’est la question que nombre de salariés sont en droit de se poser  ! Deux ans après l’arrivée d’une nouvelle majorité aux élections présidentielles et législatives, le patronat applaudit debout le Premier ministre le jour-même de la publication des catastrophiques chiffres du chômage. Le patronat jubile.

 Au même moment, dans le pays le désespoir l’emporte sur l’espoir de pouvoir vivre mieux demain, de retrouver les chemins du progrès, du développement et de l’emploi.

 

Pourtant le pays tout entier a envoyé des signaux très clairs lors des élections municipales et européennes. Les records d’abstentions, la démobilisation des électeurs désabusés, les votes eux-mêmes étaient des messages envoyés pour un changement des conditions de vie et de travail.

 

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Pendant combien de temps encore le pouvoir politique va-t-il repasser les plats au patronat et aux actionnaires déjà gavés  ? Jusqu’où vont-ils aller  ? Pouvons-nous accepter plus longtemps une croissance nulle, le chômage de masse, le recul des droits, le manque d’embauches dans toutes les professions  ?

Comment s’en sortir  ? :
-  Prenons nous-mêmes nos affaires en main  !
-  Choisissons de ne pas subir mais de nous unir.
- Ne laissons pas le Medef diriger le pays et gagner toujours plus à chaque changement de gouvernement.

 

La question de la répartition des richesses dans notre pays et du contrôle des aides publiques par les salariés et leurs représentants est posée avec force. Cet argent, c’est le nôtre !

 

Il faut vraiment être ringard pour dire que l’entreprise ce sont les patrons et les actionnaires  ! Nous produisons. Nous créons la richesse. L’entreprise, c’est aussi nous  !

 

Débattons entre syndiqués, militants, salariés pour ne pas baisser la tête et refuser l’inacceptable, pour nous opposer résolument à la mise en route de la machine à remonter le temps  !

 

Le chacun pour soi n’est pas la solution, c’est l’arme des patrons. La nôtre, c’est notre union, le syndicat pour être plus forts et gagner.

 

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ParCGT MEL

Et maintenant, la chasse aux chômeurs !

    Et maintenant, la chasse aux chômeurs !

 

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ParCGT MEL

Valls jure fidelité aux patrons

Déclaration de Thierry Lepaon, Secrétaire général de la CGT

 

Le Premier ministre en meeting au MEDEF !

 

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Pour la deuxième fois sous la Présidence de François Hollande, un Premier ministre de la République est la vedette d’un meeting syndical.

 

Le Premier ministre a choisi de venir faire applaudir sa politique par le MEDEF, le jour même de la publication des chiffres du chômage qui continuent d’augmenter.

 

La confusion des genres entre l’Etat et le MEDEF, le trait d’union qu’il tire entre le Medef et les entreprises, ont quelque chose de scandaleux.

 

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La scénographie de son intervention, après le film de propagande du Medef intitulé, « Un million d’emploi, c’est possible » ne nous dit rien sur : quand, dans quelles entreprises, sur quel territoire, avec quel temps de travail, avec quelle rémunération seront créés ces emplois ? Pour l’instant et malgré les 220 milliards de cadeaux déjà consentis aux entreprises, on n’en a vu aucun.

 

Aucune stratégie n’est annoncée concernant l’évaluation des politiques publiques en direction des entreprises. Sur 45 minutes de discours, il consacre une phrase timide sur les comptes qu’elles auront à rendre à la nation.

 

Il passe sous silence les 220 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises qui ne sont soumises à aucune évaluation alors que tous les observateurs attentifs constatent que le versement du CICE n’a servi ni à l’investissement, ni à l’emploi.

 

Sur les 40 entreprises du CAC 40, 37 viennent d’augmenter leurs dividendes aux actionnaires, au détriment des investissements, de l’emploi et des salaires.

 

Le Premier ministre dit vouloir rassembler pour réformer, mais la question cruciale qui est posée est sur quoi ?, comment ?

 

Sa réponse est en ligne avec le clip du syndicat patronal. Tout y passe, les attentes du MEDEF sont même anticipées : la simplification du code du travail, le travail du dimanche, la représentation des salariés dans les petites et moyennes entreprises…

 

Tout cela au motif que la France vivrait au- dessus de ses moyens depuis 40 ans. C’est insupportable ! Où sont les salariés, les retraités, les chômeurs, les jeunes en galère, qui vivent au- dessus de leurs moyens aujourd’hui en France ?

 

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