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Archives de catégorie Actualité

ParThierry Duel

Contre la répression, pour la liberté d’expression : soutien total à Jean-Paul Delescaut

Manifestation de soutien au Secrétaire Général de l’Union Départementale des Syndicats CGT du Nord

Contre la répression, pour la liberté d’expression : soutien total à Jean-Paul Delescaut !

 

 

Jean-Paul DELESCAUT, secrétaire général de l’UD CGT 59, est mis en cause pour « apologie du terrorisme » et « incitation à la haine raciale ». Il a été convoqué au tribunal correctionnel le jeudi 28 mars.

C’est un tract publié le 10 octobre 2023 qui est à l’origine de cette convocation. Tous les prétextes sont bons pour tenter de faire taire les voix qui appellent à une solution juste et à la paix au Proche Orient.

 

 

La convocation de Jean-Paul s’inscrit dans la poursuite de la répression syndicale et de la criminalisation de l’action syndicale, et plus largement de tous les mouvements de contestation syndicaux ou citoyens.

Vous pouvez continuer à soutenir notre camarade en signant et en faisant signer la pétition en suivant le lien ci-dessous :

https://www.change.org/p/soutien-%C3%A0-l-union-d%C3%A9partementale-des-syndicats-cgt-du-nord-et-%C3%A0-son-secr%C3%A9taire-g%C3%A9n%C3%A9ral

 

 

 

 

 

 

ParThierry Duel

Le 26 mars, les retraité·es des Services publics territoriaux seront mobilisé·es !

Le 26 mars, les retraité·es des Services publics territoriaux, les retraité·es du secteur privé de l’eau, du logement et du funéraire seront mobilisé·es et dans la rue !

 

 

Assez de blabla !! Les faits parlent d’eux même, depuis 2017, le taux de l’inflation dépasse les 17% !
Ce n’est pas la revalorisation des pensions de 5,3 % des retraites intervenue le 1er janvier 2024 (versées le 9 février) pour l’année 2023 qui est de nature à enrayer la perte de pouvoir d’achat subie par les retraité·es.


D’autant plus qu’aucune autre augmentation n’est prévue au titre de l’année 2024 ni pour les retraites de base, ni pour les complémentaires


Mois après mois, le décalage entre le montant des pensions et l’évolution des prix s’accentue. Plus les retraites sont faibles, plus la part consacrée aux dépenses du quotidien pèse lourdement sur le pouvoir d’achat. En 2 ans, les produits alimentaires ont augmenté de 29 %, le gaz de 80 %, l’électricité de 28 %.


Début 2024, une nouvelle hausse est programmée pour l’électricité, les mutuelles et complémentaires santé, le doublement de la franchise sur les médicaments, les consultations médicales, les transports sanitaires et les examens de biologie.


Ces hausses de prix ont un effet catastrophique sur la vie des retraité·es, beaucoup d’entre eux se privent de couverture sociale, de soins, de loisirs voire de produits de première nécessité.
En 2023, 50 % des 17,3 millions de retraité·es ont des pensions inférieures à 1 570 € (brut mensuel), 20 % d’entre eux ont une retraite autour de 1 000 € dont 74 % sont des femmes ayant eu des carrières « hachées ».


Aujourd’hui, 1,7 million de retraité·es sont sous le seuil de pauvreté.

 


Pendant ce temps, les principaux groupes français ont réalisé 153,6 milliards d’euros de profits l’an dernier. Les dividendes, 67,8 milliards d’euros, tout comme les rachats d’actions, 30,1 milliards, atteignent des montants inégalés. Ce qui fait de 2023 est une année record pour les entreprises du CAC 40.
De plus, la situation financière de la CNRACL ne cesse de se dégrader.

Le rapport démographique est passé de 4,53 cotisants pour un retraité en 1980 à 1,44 cotisant pour un retraité en 2022, avec une tendance continue à la baisse dans les prochaines années, sous l’effet conjugué des départs à la retraite, d’ici 2030, 40% des territoriaux partiront à la rétrodaté. Nous pourrions arrive très vite à un rapport démographique négatif avec plus de retraités que de cotisants.
À cela, rajouter une faible dynamique des recettes due essentiellement :
  La faiblesse des rémunérations, gel de la valeur du point, inégalité salariale entre les femmes et les hommes, non-reconnaissance des qualifications, tassement de la grille de rémunération ;
  Le poids du régime indemnitaire dans le traitement ;
  Le développement de l’emploi contractuel et des TNT ne cotisant pas à la CNRACL ;
  La compensation inter régime.

Alors pas d’hésitation, le mardi 26 mars toutes et tous dans la rue, pour faire entendre la voix des retraité·es
Le 26 mars prochain, exigeons ensemble :
L’augmentation immédiate des retraites et pensions de 10 % ;
L’égalité entre retraité·es femmes et hommes ;
Des mesures solidaires pour revaloriser les petites pensions ;
Des mesures permettant de préserver et pérenniser la CNRACL ;
La rematérialisation des bulletins de retraites et pensions ;
Le développement des services publics sur l’ensemble du territoire.

 

ParThierry Duel

Une mobilisation réussie qui doit se prolonger pour imposer des négociations

Une mobilisation réussie qui doit se prolonger pour imposer des négociations

 

Hier, à l’appel de toutes les organisations syndicales, les agentes et les agents des trois versants de la Fonction publique – État, Territoriale, Hospitalière – se sont massivement mobilisé·es.

C’est nombreuses et nombreux qu’elles et ils ont manifesté ou se sont rassemblé·es dans plus de 130 manifestations et rassemblements.


Ce sont plus de 100 000 agent·es et fonctionnaires qui sont descendu·es dans les rues sur tout le territoire.


C’est nombreuses et nombreux qu’elles et ils· se sont mis en grève. Dans plusieurs secteurs, les taux de grévistes ont atteint, voire dépassé les 30%.

 


Ensemble, les personnels ont dit leur refus de voir leur pouvoir d’achat encore se dégrader par une année 2024 sans aucune augmentation générale.


Ensemble, les personnels ont affirmé leur refus de rémunérations « au mérite », porte ouverte à tous les clientélismes, à l’aggravation des discriminations faites aux femmes, par l’accroissement des primes ne comptant pas pour la retraite de surcroît.


Ensemble, les personnels ont réclamé les moyens nécessaires pour accomplir leurs missions de service public dans de bonnes conditions, pour les usager.ères comme pour eux-mêmes, ce qui s’oppose aux coupes budgétaires dans les crédits socialement utiles que la macronie met en œuvre pour 2024 et prévoit pour 2025.


Le gouvernement doit entendre cette forte colère et rompre avec ses politiques d’austérité.


S’il persiste dans ses orientations néfastes et son refus de négocier, les mobilisations devront se poursuivre, se renforcer et s’inscrire dans la durée.


C’est ce que portera la CGT Fonction publique à l’occasion des futures et rapides rencontres unitaires. D’ores et déjà, elle appelle à s’inscrire dans la journée d’action des retraité·es du 26 mars et à préparer un 1er mai de la plus grande ampleur possible.