Archives de catégorie Actu nationale

ParCGT MEL

Arrestations de syndicalistes : on ne se laissera pas intimider !

 

 

ARRESTATIONS DE SYNDICALISTES :

ON NE SE LAISSERA PAS INTIMIDER ET ON NE LACHERA RIEN !

 

 

 

Ce matin, 7 camarades et 1 enfant de 15 ans ont été arrêtés lors d’une action syndicale contre la loi « El Khomri » de casse du code du travail.

 

A la fin de la manifestation régionale de cet après-midi, qui a réuni plusieurs milliers de personnes, la CGT a appelé les manifestants à rejoindre en cortège le commissariat central de Lille pour demander leur libération.

 

Une délégation a été reçue par le Directeur de la police qui lui a annoncé la libération d’une militante CGT et de l’enfant et le déferrement des autres camarades.

 

10 minutes après le bref compte-rendu de la délégation, les CRS ont chargé à plusieurs reprises, en utilisant copieusement les gaz lacrymogènes et matraques, dans le dos des manifestants pacifiques qui commençaient à se replier.

 

 

Une fois de plus ce gouvernement aux abois agit à la limité de la légalité en niant le droit démocratique de manifester.

 

Dans ce contexte les arrestations apparaissent comme de véritables prises d’otages pour étouffer la résistance syndicale.

 

L’Union départementale des syndicats CGT du Nord dénonce et condamne cette atteinte aux libertés qui apparait de plus en plus comme LA stratégie du gouvernement pour mater le mouvement social de contestation de la loi « El Khomri » de destruction des conquêtes sociales des travailleurs.

 

L’Union départementale des syndicats CGT du Nord exige la libération immédiate des camarades encore en garde à vue et l’abandon de toutes poursuites.

 

Lille le 28 juin 2016

 

ParCGT MEL

Le gouvernement pratique le dialogue de sourd !

 

 

Le gouvernement pratique le dialogue de sourd !

 

 

Communiqué CGT – FO – FSU – Solidaires – UNEF – FIDL – UNL

 

 

 

 

Massive, dynamique, combattive, revendicative, la manifestation nationale unitaire d’hier à Paris et en province est une grande réussite. Elle illustre la détermination sans faille des salarié-e-s, des privé-e-s d’emploi, des jeunes et des retraité-e-s à gagner le retrait du projet de loi Travail et à obtenir de nouveaux droits.

 

Les organisations dénoncent une nouvelle fois les violences qui ont émaillé les abords de la manifestation. Leur service d’ordre a joué son rôle en assurant le bon déroulement du cortège syndical.

 

Les organisations demandent au gouvernement de garantir les bonnes conditions d’exercice du droit de manifester. Il est de sa responsabilité d’assurer la sécurité et le maintien de l’ordre.

 

Le Premier ministre assimile les manifestants à ceux qu’il qualifie de casseurs et rejette sa propre responsabilité sur les organisations syndicales en leur imputant le climat social qui se détériore.

 

Il veut interdire les manifestations ! Comme si en muselant la contestation, il réglait le problème !

 

C’est inadmissible !

 

 

Le gouvernement refuse d’entendre ! Il cherche à détourner l’opinion publique du cœur du sujet posé par le projet de loi. Les organisations quant à elles restent centrées sur : l’inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien de l’emploi, les conditions de licenciement, le référendum d’entreprise, la médecine du travail. Autant d’éléments dans le projet de loi qui en l’état sont défavorables aux salariés.

 

Comment peut-il continuer de mépriser ainsi l’expression de millions de salarié-e-s, de privé-e-s d’emplois, de jeunes et de retraité-e-s ?

Comment peut-il refuser le dialogue que demandent les organisations depuis des mois ?

 

 

Le Président de la République reste silencieux après le courrier des organisations syndicales du 20 mai. Restera-t-il de marbre devant les milliers de votations que lui remettront les organisations le 28 juin prochain ?

 

D’ores et déjà des dizaines de milliers de votation pour le retrait du projet de loi sont recueillies. Les organisations appellent les salarié-e-s, les privé-e-s d’emploi, les jeunes, et les retraité-e-s à voter massivement.

 

Depuis trois mois se multiplient les pétitions, manifestations, grèves, occupations de lieu de travail… le rejet du projet de loi est bien réel et il demeure profondément ancré y compris dans l’opinion publique.

 

Les organisations appellent à poursuivre les actions revendicatives sous les formes décidées localement et à participer massivement aux journées de mobilisation nationales les 23 et 28 Juin prochains :

• Le 23 juin, pendant l’examen au Sénat (grèves, interpellations des parlementaires, rassemblements, manifestations, conférences de presse …) ;

• le 28 juin prochain, date prévue du vote du Sénat, pour remettre la votation citoyenne auprès des préfectures et à la Présidence de la République pour la région parisienne et en organisant des grèves et des manifestations.

 

Elles se retrouveront le 24 juin prochain.