Archives de catégorie Actu nationale

ParCGT MEL

Les violences seraient-elles couvertes en haut lieu ?

Les violences seraient-elles couvertes en haut lieu ?

 

Sur les réseaux sociaux et dans les médias, circulent des images sur lesquelles on peut voir le responsable de la sécurité du président de la République s’adonner à des violences, lors d’une manifestation le 1er mai. À en croire les services de l’État (dixit le directeur de cabinet du président), il était en « immersion » parmi les forces de l’ordre afin de voir « comment se gérait la sécurité d’une grande manifestation » !


Pourtant, ce que l’on constate sur les images n’a rien à voir avec la gestion de la sécurité mais plus avec un déferlement de violence gratuite envers les manifestants. Violences importantes et répétées ! Nous constatons aussi, sur ces images, que des personnes, hors police, peuvent se munir de casques de policier et intervenir avec violence pour frapper des militants en toute impunité. 
Comment les autorités peuvent-elles justifier la présence active d’un individu extérieur aux forces de police ? Etait-il habilité, par qui, pour quoi ?


Déjà, lors des mobilisations contre la loi travail, des violences avaient été constatées, la CGT avait exigé une enquête parlementaire.

 


La CGT est favorable à la sécurité des manifestations et de ceux qui y participent. Quels sont les ordres donnés par les autorités publiques aux forces de l’ordre ? Quels moyens leur sont attribués pour assurer une réelle sécurité ? Les autorités doivent tout mettre en œuvre pour y parvenir.


Cette enquête n’a jamais eu lieu. Elle doit maintenant être diligentée dans les plus brefs délais. Il est question de libertés fondamentales comme celle de manifester, revendiquer, se mobiliser pour faire valoir des exigences citoyennes.

ParCGT MEL

La CGT force de propositions pour nos services publics

La CGT force de propositions pour nos services publics

 

La CGT se contente-t-elle de dénoncer ? Non, elle propose et le fait savoir. Comme lors d’une conférence de presse sur la fonction publique, qui a réuni outre Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, Baptiste Talbot, secrétaire général de la CGT services publics, Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT Santé action sociale, et Christophe Delecourt, membre du bureau de la CGT fonction publique d’État.

Pourtant, les motifs d’insatisfaction sont légion. « Le ministère nous a confirmé que nous nous dirigions vers une nouvelle année de gel du point d’indice », s’est désolé Baptiste Talbot. À cela il faut ajouter la suppression du CHSCT (comité hygiène sécurité et conditions de travail) qui devrait fusionner avec le CT.

Murielle Stivala a insisté sur la fonction publique de proximité que défend la CGT, qui va à l’encontre des projets gouvernementaux. Car, l’a martelé Christophe Delecourt, « nous allons vers une réduction du périmètre de l’action publique », via des privatisations à venir, mais aussi des transferts de mission, et l’abandon de pans entiers du service public.

Face à ce désastre annoncé, les trois fonctions publiques ont préparé un programme commun en 13 propositions, un véritable ballon d’oxygène pour nos concitoyens et leurs services publics. Nous vous présentons sans plus attendre les trois premiers chantiers de la CGT pour la fonction publique.

1/ Quels services publics dans les territoires ?

2/ Les emplois nécessaires pour la fonction publique

3/ Pour la résorption de l’emploi précaire

Retrouvez ici notre dossier sur les élections dans la fonction publique.

ParCGT MEL

Loi « Fake news » : la vérité est ailleurs…

La vérité est ailleurs…

 

 

Comme annoncé lors des vœux de la presse en début d’année, Micron 1er, président jupitérien des Français -dont certains ne sont rien selon lui-, a décidé d’établir une fois pour toute la Vérité (avec un grand V)…

Prenant la forme d’une « proposition de loi relative à la lutte contre les fausses informations », elle vise à élargir la notion de fausse nouvelle, déjà punie par l’article 27 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse, à la notion de fausse information définie comme suit:

« Toute allégation ou imputation d’un fait dépourvu d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable constitue une fausse information. »

Outre cette définition qui permet à peu près toutes les interprétations et pourraient sanctionner n’importe quoi et n’importe qui, les rapporteurs (LREM) de la proposition de loi souhaitent que le juge des référés puisse, sous 48 heures (bonne chance à lui !), suspendre la diffusion d’une « fausse information » avant des élections générales (présidentielle, législatives, sénatoriales, européennes et référendum).

 

 

Françaises, Français, c’est officiel: le président et le gouvernement vous prennent pour des cons !

Comme ils jugent que vous êtes trop stupides et manquez de discernement pour distinguer le vrai du faux, ils vont censurer ce qu’ils estiment faux, limitant la liberté d’expression et la liberté de la presse. A moins que ce ne soit pour faire taire des opposants ou des journaux ayant relayés des scandales concernant Macron et LREM ?

George Orwell l’avait prophétisé dans son roman « 1984 » (à lire absolument !), Macron est en train de le faire: « Big brother is watching you ! »

Bienvenue dans une société totalitaire où la censure et le contrôle des libertés sont omniprésents !

Ce qui pourrait être drôle dans cette affaire, c’est que Macron et ses marcheurs pourraient se voir appliquer ce genre de censure, si la loi était votée (ce qui ne sera peut-être pas le cas car son examen a été reporté à juillet du fait du tollé général qu’elle a suscité), au vu de tous les mensonges, approximations, bêtises, fausses promesses électorales dont ils abreuvent les Français depuis plus d’un an…

        Pépé Roquet