Archives de catégorie Actu nationale

ParThierry Duel

Forte chaleur : que dit le code du travail ?

Forte chaleur : que dit le code du travail ?

 

 

Alors que la chaleur s’installe en France, à partir de quelle température la loi vous autorise-t-elle à quitter votre poste de travail ?

Le code du travail ne prévoit pas de niveau précis de température vous permettant de quitter l’entreprise en cas de températures extérieures élevées. En revanche, certaines dispositions du code du travail, concernant la sécurité des salariés et la ventilation des locaux de travail, peuvent s’appliquer aux situations de forte chaleur.

D’une manière générale, l’employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et protéger la santé des salariés. Cela implique qu’il évalue les risques professionnels, informe les salariés de ces risques et aménage les postes de travail en conséquence, y compris en fonction des changements de températures(art. L. 4121-1 du C. Trav.).

L’employeur doit veiller à ce que l’air soit renouvelé et ventilé de façon à éviter les élévations exagérées de température (art. R. 4222-1 du C. Trav.). Par ailleurs, quelle que soit la température, l’employeur a l’obligation de mettre de l’eau fraîche et potable à la disposition des salariés (art. R. 4225-2 du C. Trav.).

Dans le cas où les conditions de travail amènent les salariés à se désaltérer fréquemment, l’employeur doit prévoir une boisson non alcoolisée, en accès gratuit (art. R. 4225-3 du C. Trav.).

 

L’usage du droit de retrait

Par ailleurs, si un salarié a un motif raisonnable de penser qu’une situation présente un danger grave et imminent pour sa santé et celle des autres travailleurs, il peut utiliser ses droits d’alerte et de retrait (art. L. 4131-1 et suivants du C. Trav.). Une température excessive dans un local de travail, liée aux fortes températures extérieures et à l’absence de climatisation et de ventilation, peut éventuellement constituer une situation de danger, par exemple être source de malaises, notamment si le rythme de travail est intense. Cependant, en cas de litige, seul le juge pourra estimer la légitimité de l’exercice du droit de retrait.

ParThierry Duel

La démocratie et la République ont gagné ! Les exigences sociales doivent être entendues !

 

La démocratie et la République ont gagné ! Les exigences sociales doivent être entendues

La mobilisation citoyenne a déjoué le scénario catastrophe d’Emmanuel Macron qui, par sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, a créé le chaos et déroulé le tapis rouge au Rassemblement National. Une large majorité d’électeurs et d’électrices ont clairement exprimé leur refus de donner les clés du pays à l’Extrême droite.

démocratie

Le Nouveau Front Populaire, porteur d’un programme prévoyant notamment l’augmentation des salaires et des pensions, l’abrogation de la réforme des retraites et l’investissement dans nos services publics, est arrivé en tête.

Espagne, Grande-Bretagne et maintenant la France : les réactionnaires sont battus sur la base d’attentes sociales fortes. En Europe, le choix est désormais clair : progrès social ou fascisme, le libéralisme n’est plus une alternative.

Le président de la République a été sévèrement sanctionné.

Il a été totalement irresponsable en tentant jusqu’au bout de mettre dos à dos l’Extrême droite avec la gauche, contribuant ainsi à la légitimation du Rassemblement National et de son idéologie.

Heureusement, la majorité des organisations syndicales, la société civile, la jeunesse et les partis politiques républicains ont pris leurs responsabilités. Fidèle à son histoire, la CGT a continué de rappeler très fermement que le Rassemblement National est toujours un parti raciste, antisémite, homophobe, sexiste et violent et qu’il ne doit jamais être considéré comme un parti comme les autres.

La CGT demande solennellement à Emmanuel Macron de respecter le choix des urnes et d’appeler à la formation d’un nouveau gouvernement autour du programme du Nouveau Front Populaire qui est arrivé en tête.

Au-delà, les leçons doivent être tirées en profondeur pour contrer la progression continue du Rassemblement National, qui a obtenu un nombre de député·es record.

La CGT alerte. Les exigences sociales doivent être entendues : le travail doit permette de vivre dignement et les services publics doivent être développés dans tous les territoires.

Pas question que le patronat, qui a brillé par sa complaisance envers l’Extrême droite, ait encore gain de cause.

Il faut rassembler le pays qui a été clivé de façon très violente et lutter avec détermination contre le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie.  Il faut aussi renforcer les obligations déontologiques et l’indépendance des médias actuellement dans les mains de quelques milliardaires.

Le sursaut populaire citoyen ne doit pas s’arrêter, il doit s’organiser dans la durée. 

Depuis les élections européennes, des milliers de salarié·es et retraité·es ont fait le choix de se syndiquer à la CGT.

Cette dynamique doit s’amplifier pour permettre aux travailleuses et travailleurs de reprendre le pouvoir sur leur travail et leur vie. Partout dans les territoires, la CGT va rencontrer les député·es républicains pour porter les exigences du monde du travail.

La CGT va réunir ses instances de direction pour décider de toutes les initiatives nécessaires et échanger avec l’intersyndicale et les associations pour continuer à avancer dans l’unité la plus large.

 

ParThierry Duel

La CGT appelle à battre le RN et gagner des avancées sociales

La CGT appelle à battre le RN et gagner des avancées sociales

En arrivant en tête dimanche, l’extrême droite peut, par les urnes ce 7 juillet, accéder au pouvoir pour la première fois depuis le régime pétainniste. C’est un danger mortel pour notre démocratie et pour les travailleuses et les travailleurs.

Le Nouveau Front Populaire en deuxième position, est en situation d’être l’alternative républicaine et sociale. Nous pouvons gagner l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et le financement des services publics.

Il nous reste quelques jours pour échanger entre collègues et empêcher le pire en construisant un avenir de progrès social qui commence avec le vote de ce dimanche.

La CGT appelle les salarié·es et privé·es d’emploi, les jeunes et les retraité·es à voter pour battre le RN et ses allié·es et lui donner le moins de député·es possible.

Oui, il y a de quoi être en colère tellement nos conditions de travail se sont dégradées, nos salaires n’ont pas suivi l’inflation et nos vies se sont abîmées.

Mais le RN ment pour ne pas revenir sur la retraite à 64 ans ? Il invente un problème de financement… pas étonnant car il ne veut jamais toucher l’argent des riches et des puissants. Sa soi-disant augmentation des salaires consiste en fait à supprimer les cotisations sociales, c’est-à-dire réduire le salaire brut (qui sert pour toute la vie : maternité, maladie, retraite, chômage…) : un tour de passe-passe et un cadeau aux patrons.

Bardella est l’ami du grand patronat : L’extrême droite vote tout le temps contre l’intérêt des travailleurs. À l’Assemblée nationale, le RN a voté CONTRE l’augmentation du Smic, CONTRE l’indexation des salaires sur les prix, CONTRE la revalorisation des petites retraites. 30 députés RN n’ont même pas voté pour constitutionnaliser le droit à l’avortement.

Entre des adversaires ou des ennemis le choix est vite fait. L’extrême droite amplifierait le projet de régression sociale d’Emmanuel Macron, avec en plus, des politiques racistes qui opposent les travailleuses et les travailleurs entre eux pour les affaiblir toujours plus, au profit du patronat. D’ailleurs, ce dernier ne s’y est pas trompé ! Il choisira toujours l’extrême droite à un programme réel de redistribution des richesses.

En campagne, le RN joue la carte du social mais c’est un mensonge pur et simple : seules les mesures racistes et liberticides seront appliquées. La famille Le Pen et leurs héritiers n’ont pas changé de projet, ils l’ont juste redécoré.

 

Le moins de députés d’extrême droite possible

Jamais la CGT ne mettra dos à dos l’extrême droite avec une quelconque autre force politique. L’extrême droite est raciste, antisémite, islamophobe, sexiste, homophobe et violente.

Si elle arrive au pouvoir, elle s’attaquera à tous les contre-pouvoirs, à la liberté de la presse, à l’indépendance de la justice, aux organisations syndicales et à la société civile.

L’extrême droite, on sait quand elle arrive au pouvoir, mais jamais quand elle repart. Une fois au pouvoir, elle fera tout pour le garder à tout prix. C’est ce qu’elle fait en Argentine et en Italie par exemple.

Défendre des revendications qui améliorent nos vies

Avec 28 %, le Nouveau Front Populaire a 157 candidat·es en tête et 32 élu·es au 1er tour et 413 candidat·es qualifié·es au 2nd tour. Il est en situation d’être l’alternative républicaine et sociale au RN et de permettre enfin, par la pression populaire, de mettre le progrès social à l’ordre du jour.

Son programme reprend en grande partie les avancées pour lesquelles se bat la CGT, notamment :

  • La suppression de la retraite à 64 ans et le retour à 60 ans ;
  • L’indexation des salaires sur les prix pour éviter le tassement des salaires, et l’augmentation des pensions de retraites ;
  • L’augmentation du Smic pour protéger les salaires les plus faibles et pousser tous les salaires vers le haut ;
  • Le rétablissement des CHSCT pour l’amélioration des conditions de travail ;
  • Des services publics partout, pour toutes et tous ;
  • L’abandon définitif de la réforme de l’assurance chômage.