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Archives de catégorie International

ParCGT MEL

solidarité aux blessé-e-s, aux familles des victimes, et à tous les travailleurs belges

 

 

La Belgique a été frappée mardi 22 mars par un acte barbare et meurtrier

 

 

 

 

Nous condamnons avec force le lâche attentat qui a fait 31 morts et des centaines de blessés à Bruxelles. La CGT et ses organisations sont en deuil avec le peuple belge.

 

Ces attentats frappent les populations dans de nombreux pays.
Bruxelles, Grand Bassam, Paris, Beyrouth, Ankara, Tunis… autant d’actes meurtriers qui nous appellent à réaffirmer et à faire vivre nos valeurs communes et demandent plus que jamais le renforcement de la solidarité internationale du monde du travail !

 

Contre le terrorisme, nous devons œuvrer tous ensemble pour la paix, la justice sociale et pour les libertés. Nous n’allons pas le suivre dans sa volonté de nous entraîner dans la xénophobie et le racisme. Certes, cette situation douloureuse interpelle la conscience de chacun des citoyens, mais c’est bien le combat pour la justice sociale qui fera reculer les guerres, le terrorisme, le fondamentalisme, l’obscurantisme et la régression.

 

 

Nous rejetons la stigmatisation et l’intolérance visant une partie de la population en raison de son origine, de son milieu social ou de sa religion et nous continuerons à combattre toutes les attitudes de ce type.

 

Pour la CGT, le renforcement de la sécurité et des libertés des citoyens est nécessaire sans pour autant confondre déploiement des forces de l’ordre et restriction des libertés individuelles et collectives.

C’est pourquoi, plus que jamais, la CGT appelle les salariés à refuser tous les reculs sociaux provocants l’exaspération, le repli sur soi et la haine de l’autre.

 

Nous exprimons notre solidarité aux blessé-e-s, aux familles des victimes, et à tous les travailleurs belges.

 

ParCGT MEL

Grèce : qui a peur de la démocratie ?

Grèce : qui a peur de la démocratie ?
 
 

mardi, 30 juin 2015

 

 

 

 

 

Le peuple Grec subit depuis janvier dernier, une pression et un chantage intolérables de la part des institutions européennes, des gouvernements de la zone Euro et du Fonds Monétaire International. Ces derniers refusent d’accepter le verdict des urnes et l’élection démocratique d’un nouveau gouvernement qui propose des alternatives crédibles aux politiques d’austérité imposées par le monde de la finance.

 

Depuis le mois de janvier, le nouveau premier ministre Alexis TSIPRAS remet en cause les plans d’austérité dont sont victimes des millions de citoyens grecs. Il propose des mesures économiques et sociales adossées à des réformes visant à une plus juste répartition des richesses dans le but d’œuvrer à une véritable justice sociale, à l’égalité des droits, à la transparence politique et fiscale, bref à la démocratie.


L’augmentation du salaire minimum, le rétablissement du treizième mois de pension de retraites, le renforcement des services publics, le développement de politiques en termes de logement et d’éducation font parties des mesures urgentes dont a besoin le peuple grec.

 

 

Cela doit d’abord passer par un moratoire sur le service de la dette, afin que les sommes conservées soient affectées au redressement de l’économie et que le remboursement de la dette n’empêche pas toute possibilité de redressement économique.


Cela doit aussi passer par la recapitalisation des banques, sans que les sommes ne soient comptabilisées dans la dette publique du pays.

 

Depuis plusieurs mois, une « négociation » est engagée entre le gouvernement grec et les institutions européennes pour trouver une issue à cette crise. Des compromis ont été acceptés, le calendrier des réformes revu. Mais en guise de conclusion, c’est un véritable diktat que proposent MERKEL, HOLLANDE et LAGARDE. Pour eux, une seule solution : la soumission aux exigences des banques !

 

En référer au peuple, quoi de plus normal ! C’est ce que propose le premier ministre grec en organisant un référendum le 5 juillet prochain.


Pourtant, une nouvelle fois, cet acte démocratique est contesté. Au mieux, ce serait au conseil européen de choisir la question qu’il faut poser aux grecs.

 

 

Derrière la pression exercée sur le peuple grec, c’est l’ensemble des citoyens d’Europe que l’on souhaite bâillonner. Le FMI et les dirigeants européens veulent faire de la Grèce, un exemple pour tous ceux qui souhaitent rompre avec cette logique austéritaire et faire entendre une autre voix.


C’est le principe même de la démocratie qui est remis en cause !

 

La CGT condamne ce chantage et apporte une nouvelle fois son soutien au peuple et aux salariés grecs. En Grèce comme en France, nous revendiquons une véritable démocratie sociale et politique qui donne la parole aux salariés dans les entreprises, aux citoyens dans leur pays.


C’est pourquoi, la CGT appelle les salariés à participer massivement au rassemblement organisé à Paris, place de la Bastille, jeudi 2 juillet à 18h30 ainsi qu’à toutes les manifestations organisées en France dans les prochains jours.

 

Montreuil, le 30 juin 2015

ParCGT MEL

Cuba/États-Unis : un pas positif

Cuba/États-Unis

Un pas positif

       

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Depuis plus d’un demi-siècle des politiques agressives ont été mises en place par Washington pour mettre à bas l’indépendance du peuple cubain issue de la révolution.

 

L’annonce, hier, de la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays est un pas franchi, tout comme la libération de trois des cinq cubains qui croupissaient dans les geôles des États-Unis.

 

La CGT était engagée pleinement dans la bataille pour leur libération. Thierry LEPAON, son secrétaire général, l’avait réaffirmé à nos camarades de la centrale des travailleurs de Cuba (CTC) et leur secrétaire général lors de leur venue au siège de notre organisation, en juin dernier. Il le réaffirma aussi lors d’une rencontre, en septembre, avec l’ambassadeur de Cuba en France et René GONZALES (l’un des cinq déjà libérés).

 

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La CGT salue donc ces annonces et cette étape franchie qui est une première victoire du peuple cubain dans sa résistance à l’impérialisme américain. D’autres seront nécessaires pour mettre fin une fois pour toute au blocus inhumain imposé depuis 54 ans au peuple cubain et qui pèse lourdement sur le développement de l’Ile.

 

La levée totale de l’embargo illégal et illégitime, condamné à maintes reprises à la quasi-unanimité des Nations unies, est aujourd’hui une exigence absolue.

 

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La CGT et ses organisations, fortement investies dans ce combat pour la liberté, continueront de s’y employer !

 

Montreuil, le 18 décembre 2014