Archives de catégorie Actu nationale

ParThierry Duel

Stop au massacre de civils à Rafah

Stop au massacre de civils à Rafah : la CGT appelle à manifester le 8 juin

 

 

Il y a quelques semaines, le gouvernement israélien a demandé aux Gazaouis de se déplacer du nord au sud de la bande de Gaza en direction des camps situés à Rafah ; ils ont obtempéré dans des conditions inhumaines et en dehors du respect du droit international. Ce week-end, l’armée israélienne a, une nouvelle fois, franchi un cap dans les massacres en bombardant un camp de déplacés à Rafah.

Depuis des mois, la population de Gaza se fait bombarder : plus de 40 000 morts, des blessés par milliers dont les 2/3 sont des femmes et des enfants. La plupart des infrastructures qui assurent l’accès aux biens essentiels a été détruite (hôpitaux, écoles, routes, cimetières, notamment) ; la famine fait rage et l’aide alimentaire arrive au compte-goutte.

Alors que nous avons commémoré la catastrophe de la Nakba il y a quelques jours, aujourd’hui, les Gazaouis n’ont plus un seul endroit pour se mettre à l’abri des bombes. C’est littéralement toute une population qu’on assassine.

Dès ce 27 mai, des manifestations et rassemblements ont été organisés pour dénoncer les bombardements et le génocide en cours à Gaza. Plus de 15 000 personnes étaient rassemblées à Paris.

Avec le périmètre unitaire le plus large possible, la CGT appelle les travailleuses et les travailleurs et, plus globalement, la population à se rassembler et à manifester massivement le 8 juin prochain.

Nous exigeons :

  • la cessation des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité tels que nommés par la Cour pénale internationale ;
  • le respect du droit international humanitaire ;
  • le cessez-le-feu immédiat et la levée du blocus de Gaza ;
  • l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population ;
  • la protection du peuple Palestinien à Gaza et en Cisjordanie ;
  • la libération des otages Israéliens aux mains du Hamas ;
  • la libération des prisonniers palestiniens détenus par milliers sans jugement en Israël ;
  • l’arrêt du commerce avec les colonies illégalement implantées en Palestine occupée ;
  • des sanctions, dont la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël ;
  • l’arrêt immédiat de toute coopération militaire avec Israël et de toute livraison d’armes ;
  • une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

ParThierry Duel

Projet de loi Guerini « pour l’efficacité » de la Fonction publique : Pour nous c’est non !

Projet de loi Guerini « pour l’efficacité » de la Fonction publique Pour nous c’est non !

MOTION DU COMITÉ NATIONAL FÉDÉRAL · 16-17 MAI 2024

À ce jour, le projet de loi Guerini « pour l’efficacité de la fonction publique », qui devrait être adopté à l’automne, n’a pas encore été publié. Cependant, le ministre Guerini a choisi de faire du « buzz » en distillant dans la presse plusieurs de ses intentions :

Il prétend briser le « tabou » du licenciement des fonctionnaires. Le licenciement ou la révocation des fonctionnaires n’a jamais été un tabou. En tout, 8 dispositions statutaires permettent de révoquer des fonctionnaires territoriaux·ales. S’agirait il de renforcer ces dispositions et de faciliter les révocations pour « inaptitude » ? Le ministre Guerini entend développer les rémunérations au mérite, c’est-à-dire à la tête du client. Il affirme vouloir en finir avec les catégories A, B, C et la fonction publique de carrière.

La Fédération CGT des Services publics réaffirme qu’elle n’a pas demandé un nouveau projet de loi au ministre Guérini. Elle affirme, au contraire, qu’elle est opposée à une nouvelle loi de dérèglementation, réaffirme qu’elle revendique le passage du point d’indice à 6 euros et la revalorisation des grilles.

Déjà, la loi dite de « Transformation de la Fonction publique » a remis en cause des éléments majeurs du statut des fonctionnaires. En imposant des « lignes directrices de gestion », en décapitant nos CAP, en supprimant les CHSCT de plein exercice, en favorisant le recrutement des contractuel·les, en mettant en place des restrictions au droit de grève… elle a considérablement limité les droits collectifs des personnels pour favoriser la gestion « individuelle » des carrières et renforcer les prérogatives des employeurs.

 

 

Tout cela ne suffisait pas à Emmanuel Macron, dont la détestation des statuts et des conquis sociaux n’est plus à démontrer. C’est pour accélérer l’individualisation des agent·es, pour normaliser et généraliser le recours aux contractuel·les, pour nous mettre en concurrence les un·es contre les autres, pour diminuer encore et toujours les masses salariales (réduire les coûts comme ils disent) que cette nouvelle loi est programmée.

La fédération CGT des Services publics affirme, avec l’ensemble des organisations syndicales de fonctionnaires, qu’elle n’acceptera pas de remise en cause des garanties statutaires qui permettent la reconnaissance des qualifications et le droit à la carrière : catégories, grades, échelons. Ce projet législatif, pour ce que nous en connaissons, ne répond pas aux besoins de la fonction publique, de ses personnels, et emprunte des directions qui au contraire sont porteuses de reculs.

Afin de présenter le contenu — connu — du projet de loi, de présenter nos analyses et arguments, le CNF décide de proposer un déploiement syndical exceptionnel en direction de nos syndiqués et à travers eux de nos collègues entre le 10 et le 21 juin. Ce déploiement pourra prendre la forme de commissions exécutives élargies, d’heures d’informations syndicales, de rassemblements, webinaires… partout où c’est possible, il prendra un caractère unitaire. À travers ce déploiement, nous décidons de préparer le terrain pour établir le rapport de force nécessaire pour faire reculer le gouvernement sur ce nouveau projet de loi rétrograde et en imposer le retrait. Le prochain numéro du « Services Publics Magazine » publiera un dossier spécial qui, partant des éléments connus du projet, réaffirmera toute la pertinence démocratique du statut et son lien insécable avec les services publics et la réponse aux besoins fondamentaux des usagères et usagers.

D’ores et déjà, des préavis de grève sont en discussion dans certains syndicats. Des syndicats ont rédigé des motions, des déclarations lues devant les CST. Préparons le terrain de la lutte nécessaire pour faire reculer Guérini et Macron, faites remonter à la fédération vos tracts, positions, comptes rendus de réunions.

 

ParThierry Duel

Salaires, projet de loi Fonction publique : l’intersyndicale interpelle le ministre S. Guérini

Salaires, projet de loi Fonction publique :

l’intersyndicale interpelle le ministre S. Guérini

Monsieur le Ministre,

Nos organisations syndicales, CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FSU, Solidaires et UNSA, Fonction publique, vous interpellent sur plusieurs sujets importants.

Ce sont des questions sur lesquelles nous vous avons déjà sollicité sans obtenir, de réponse satisfaisante. En premier lieu, il y a le projet de loi que vous portez au nom du gouvernement et pour lequel une réunion plénière est fixée au 21 mai.

Nos organisations tiennent à affirmer qu’elles n’accepteront pas de remise en cause des garanties statutaires qui permettent la reconnaissance des qualifications et le droit à la carrière : catégories, grade, échelon. Ce projet législatif qui, pour ce que nous en connaissons, ne répond pas aux besoins de la Fonction publique, de ses personnels, et emprunte des directions, qui, au contraire, sont porteuses de recul.

 

En tout état de cause, vous devez être transparent sur les objectifs et les contenus envisagés du projet de loi, et prendre en compte les propositions dont nous sommes porteurs dans le cadre d’une concertation loyale. L’une des conditions en est de prévoir -dès à présent- un desserrement du calendrier.

Ensuite, nous affirmons de nouveau et solennellement qu’il n’est pas envisageable que l’année 2024 puisse se conclure sans une augmentation générale des salaires des agentes et des agents de la Fonction publique. Ce serait inacceptable.

Enfin, à l’heure où les PLF et PLFSS 2025 sont en pleine élaboration, nos organisations syndicales expriment une fois de plus leur opposition aux coupes budgétaires impactant gravement les missions publiques et les moyens des services. Les crédits doivent être à la hauteur des besoins de la population et de la reconnaissance de l’engagement des personnels.

C’est pourquoi, afin de pouvoir mener nos échanges en toute sincérité et sur des bases claires, nous vous demandons de bien vouloir nous apporter des réponses en amont de la réunion plénière du 21 mai ou, au plus tard, à l’occasion de l’ouverture de ladite réunion.

Nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, nos sincères salutations.

  • Mylène JACQUOT, Secrétaire Générale de l’UFFA-CFDT
  • Benoit TESTE, Secrétaire général de la FSU
  • Stanislas GAUDON, Président de la Fédération des Services publics CFE-CGC
  • Gaelle MARTINEZ, Déléguée générale de Solidaires Fonction publique
  • Sylviane BROUSSE, Coordonnatrice de la CGT Fonction publique
  • Luc FARRE, Secrétaire général de l’UNSA Fonction publique
  • Pascal KESSLER, Président de la FA-FP

Courrier adressé le 14 mai 2024 à
Monsieur Stanislas GUERINI, Ministre de la Fonction et la Transformation Publiques
101, rue de Grenelle 75007 PARIS