cnracl

Charge des CRS en réponse à la Grève de la métropole de Lyon ce lundi 23 mars.

ParCGT MEL

Charge des CRS en réponse à la Grève de la métropole de Lyon ce lundi 23 mars.

 

 

Le syndicat CGT de la MeL proteste énergiquement contre la charge des forces de répression envers les collègues de la métropole de Lyon en grève ce lundi 23 mars. Cette violence est inacceptable, elle doit être condamnée et dénoncée avec force.

 

Le syndicat CGT de la MeL apporte son total soutien à l’intersyndicale et soutien nos camarades dans leurs luttes.

 

CRS-Metropole-de-Lyon.jpg  


Communiqué de la CGT

  

Les agents grévistes de la métropole de Lyon ont été violemment expulsés par les forces de police, lundi 23 mars, alors qu’ils manifestaient contre la dégradation des conditions de travail.

 

Cela fait plusieurs mois que les agents territoriaux des deux collectivités dénoncent l’absence de réelles négociations sur les conditions de la mise en place de la métropole. Ils étaient d’ailleurs déjà en grève le 6 novembre 2014. Ces négociations semblent pourtant indispensables puisque les agents provenant des deux collectivités ne sont pas sous le même régime concernant aussi bien le temps de travail que les rémunérations.

 

Rappelons que Lyon Métropole est une collectivité territoriale unique en son genre, née le 1er janvier 2015, de l’absorption du conseil général du Rhône par le Grand Lyon – la communauté urbaine qui réunit Lyon et la plupart des villes environnantes.

 

Plus d’un millier d’agents du Grand Lyon étaient en grève, ce lundi 23 mars 2015, suite à un appel unitaire CGT, CFDT, CFTC, CGC, FAFPT, FO, SUD, UNSA. Les forces de l’ordre ont alors été envoyées pour expulser violemment les manifestants rassemblés à l’Hôtel de la Métropole. Plusieurs militants ont été blessés. D’autres ont été interpellés par la police et étaient convoqués ce mercredi 25 mars.

 

crs-grand-lyon.jpg

 

L’utilisation des forces de police en lieu et place de la négociation, est-ce cela le dialogue social ? Il est aujourd’hui plus que nécessaire que le conseil de la métropole et son Président soient à l’écoute des agents et soient les acteurs d’une véritable négociation.

 

Dans un courrier adressé le 17 mars dernier au ministre du Travail, le secrétaire général de la CGT dénonçait déjà la répression syndicale à l’encontre des élus et militants de la CGT observées dans plusieurs villes de France.

 

Par la voix de sa fédération des services publics et de son union départementale du Rhône, la CGT interpelle le gouvernement et le préfet et exige une enquête sur les violences policières du 23 mars, ainsi qu’une intervention immédiate auprès de Gérard Collomb pour que celui-ci respecte les lois de la République et ouvre enfin le dialogue prévu par les textes.

À propos de l’auteur

CGT MEL subscriber